« La marque Auvergne, notre association, œuvre aux synergies pour que l’Auvergne se distingue dans la concurrence que se livrent les territoires. Nous fédérons plus de 500 leaders publics et privés de nos 4 départements : Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme » se réjouit notre Président, M. Pierre Desprat. « L’augmentation du nombre d’adhérents prouve notre utilité. Le travail quotidien de notre équipe pourtant restreinte est reconnu ».
2023 restera pour l’Auvergne l’année du Tour de France avec des audiences record pour France Télévision et toutes les chaînes mondiales.
Le premier salon Origine Auvergne, porté par GL Events, a trouvé son public de même que notre place de marché www.achetezenauvergne.fr. Les Toques d’Auvergne, ces restaurateurs ambassadeurs de notre gastronomie, amplifient encore leur ambition en introduisant le logo de la marque Auvergne dans leur nouvelle signature. Idem pour les logos du « Chœur régional d’Auvergne » et du « Jeune chœur d’Auvergne ».
Ils rejoignent d’autres collectifs d’Ambassadeurs, qui portent l’Auvergne dans leur cœur jusque dans leur logo !
Projet de vie, lieu de vacances, mettre du lien entre les acteurs, conforter la fierté des Auvergnats, l’attractivité de l’Auvergne sera plus que jamais au menu de notre quotidien en 2024. Les résultats de notre enquête-baromètre pour mesurer la fierté et l’engagement des Auvergnats d’ici et d’ailleurs sont à retrouver ici.
C’est l’une des plus belles success story de l’Allier de ces dernières années. Les Bougies de Charroux se sont imposées sur le marché de la bougie parfumée artisanale made in France et continuent de gagner du terrain (Photo : Les Bougies de Charroux)
Tout commence en 2007, lorsque Joëlle Corgnet, alors institutrice, commence à couler ses bougies parfumées dans des pots de confiture à l’étage de la jolie maison à colombages du village de Charroux, labellisé « plus beau villages de France ». Au rez-de-chaussée, son mari Jean-Paul, ingénieur de son état, se met à les commercialiser sans soupçonner la suite de l’histoire. L’entreprise s’appelle alors « Bois & Bougies », rebaptisée rapidement « Les Bougies de Charroux ».
Un atelier au Naturopôle
La boutique devient un lieu de passage incontournable pour les nombreux touristes qui déambulent, été comme hiver, dans les rues pavées du village médiéval. « Mes parents ont tout de suite compris que le concept de ces bougies artisanales parfumées coulées dans des pots de confiture plaisaient beaucoup », sourit leur fils Pierre Corgnet qui les rejoint dans l’aventure en 2017. La marque possède alors 19 boutiques en France et en Belgique, et 250 boutiques partenaires. « L’entreprise avait atteint une taille critique. On faisait 4,5 M€ de chiffre d’affaires pour 55 salariés. Il fallait vraiment structurer les choses », poursuit Pierre, ingénieur chimiste de formation, diplômé d’un MBA.
Pierre Corgnet a repris l’entreprise de ses parents en 2017
De 2017 à 2022, la famille Corgnet investit massivement pour digitaliser l’entreprise et se doter d’un l’outil de production à la hauteur des enjeux. Les Bougies de Charroux s’installent en 2021 au Naturopôle de Saint-Bonnet-de-Rochefort dans un atelier flambant neuf. Un investissement de 2,5 millions d’euros. Désormais, les bougies made in Auvergne affichent un chiffre d’affaires de 12 M€, et s’apprêtent à créer son propre réseau de franchises. « L’heure est aujourd’hui à l’accélération du réseau, avec un objectif affiché de compter 30 boutiques franchisées dès fin 2024 et 80 boutiques en 2027 dans toute la France », assure Pierre Corgnet.
Passer de 12 à 35 M€ de chiffre d’affaires
Mais pour approvisionner 15 boutiques supplémentaires par an, l’atelier doit encore s’agrandir. Fin 2024, le site de Saint-Bonnet passera de 1.500 à 3.400 m², accompagné par un plan de recrutement ambitieux. « L’objectif est de passer de 12 M€ de chiffre d’affaires à 35 M€ d’ici à 5 ans, en passant d’une équipe de 80 à 150 personnes », poursuit Pierre Corgnet.
« Si nos bougies ont autant de succès, on le doit d’abord à notre histoire familiale. Des entrepreneurs locaux qui proposent des produits de qualité à un prix très compétitif et qui créent de l’emploi local… ». Les cinq prochaines années devraient être consacrées à développer la Raison sociale et environnementale (RSE) de la société et à la diversification des produits. Les Bougies de Charroux n’ont pas fini de briller.
Il s’est lui-même baptisé « sculpteur de verre et de lumière ». Laurent Beyne, artisan verrier au talent reconnu internationalement vient d’ouvrir à Vichy une toute nouvelle galerie. La troisième en Auvergne.
La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Laurent Beyne le sait bien. Cet artisan verrier – diplômé de l’École d’architecture de Paris en 1986 – a d’abord longtemps travaillé en région parisienne avant de se laisser rattraper par ses origines auvergnates. « J’ai créé mon premier atelier « Deux Ailes » à Montreuil, en 1994. Le fil conducteur de mes créations a toujours été le verre, l’eau, la beauté, la lumière », résume cet iconoclaste. Mais en 2015, alors qu’il boucle le Salon du mobilier de Milan où il présente ses dernières créations, Laurent s’effondre. Burn out. « Je venais de présenter 300 pièces. À mes yeux c’était ma plus belle collection, mais personne n’en voulait. Je suis rentré à Paris très fatigué, abattu ». S’ensuivent une hospitalisation et surtout un nouveau chapitre de sa vie.
Le verrier des VIP
« Ma famille était originaire de Ruynes-en-Margeride dans le Cantal et ma femme de Saint-Flour dans le Cantal. On avait acheté une maison de campagne à retaper en 2010 à Brioude. J’ai un amour immodéré pour l’Auvergne ! ». Mûrit alors l’idée de quitter définitivement Paris pour installer son atelier à Brioude en 2019. Le sculpteur de verre renaît, retrouve l’inspiration. Luminaires, meubles en verre, objets design, sa production interpelle par son originalité et sa puissance créatrice.
Il sait séduire jusque chez les VIP, comme le chef étoilé Guy Savoy qui lui commande 2 000 photophores pour ses 50 ans de carrière. « On se connaît depuis plus de 20 ans. C’est devenu un ami ». Le carnet de commandes de Laurent Beyne compte bien d’autres noms célèbres : « J’ai travaillé pour le Club Med, Balenciaga, Shiseido, des rois, des ministres. Même Bernard Tapie pour qui j’ai réalisé le plus grand lustre de son dernier yacht ! ».
40 000 pièces dans 70 pays
Dans son atelier, l’artiste a produit 40 000 pièces vendues dans 70 pays. « C’est beaucoup et peu à la fois », relativise Laurent. En plus de son atelier « Deux ailes » à Brioude, l’artiste a ouvert depuis, deux autres galeries baptisées « La troisième aile » : une à Brioude et une de 120 m² à Saint-Flour. Une troisième vient de voir le jour dans le centre-ville de Vichy, passage Giboin. « Je suis convaincu que l’Auvergne connaîtra dans un avenir proche son âge d’or », prophétise celui qui prévoit aussi d’ouvrir une autre galerie à Cannes et à Genève dans les prochaines années.
Ho, Ho, Ho ! Noël approche à grands pas…la marque Auvergne vous donne un coup de pouce avec des idées cadeaux de nos producteurs, artisans et commerçants auvergnats.
L’Auvergne, on l’adore et on la consomme sans modération ! « achetezenauvergne.fr », c’est le meilleur de l’Auvergne à portée de clic avec une offre qui ne cesse de s’enrichir chaque mois. Au service de ses adhérents, l’association marque Auvergne, avec sa place de marché territoriale, permet ainsi à toute l’offre auvergnate de s’exposer et de se vendre. Une vitrine collective très efficace au service des entreprises qui font de l’Auvergne un argument de vente pour séduire et conquérir ensemble de nouvelles clientèles à l’échelle nationale.
« La Distillerie des Scories propose des spiritueux éthiques et gastronomiques distillés au cœur des volcans d’Auvergne à Brassac-les-Mines. Cette solution de vente en ligne est une opportunité de faire connaître ma marque et mon savoir-faire au-delà des frontières de l’Auvergne » témoigne Quentin SICARD, Oenologue-Distillateur de la Distillerie des Scories.
« Achetez en Auvergne est un véritable soutien au service du développement des producteurs et artisans de nos territoires ; un canal de distribution complémentaire de mon magasin à Montluçon et de ma clientèle de proximité » affirme Adrien LE ROUX, chocolatier et gérant de Au Bon Chocolat.
En collaboration avec l’entreprise auvergnate AchetezA, la solution digitale de la marque Auvergne permet de référencer les savoir-faire auvergnats et aux producteurs, artisans et commerçants du territoire de vendre partout en France. Ils peuvent ouvrir leur e-boutique personnalisée puis en assurer la gestion et l’animation en toute autonomie (avec une formation au besoin). Ils bénéficient ainsi des synergies de l’animation online et d’un référencement google collectif.
« Pour avoir de la visibilité, une entreprise a obligatoirement besoin d’une présence sur internet. C’est très important pour toute activité. Et le référencement l’est tout autant. Je trouve cela valorisant d’être sur une même plateforme collective tout en bénéficiant d’un référencement Auvergne efficace. » souligne Amélie BORIE, fabricante et gérante de la Savonnerie de Polignac La Rose Trémière.
« L’Auvergne foisonne de savoir-faire exceptionnels. Convaincus et autour de cette fierté partagée, avec Achetez en Auvergne, cela permet de promouvoir des produits de secteurs différents. Nous sommes plus forts à plusieurs. Ensemble, valorisons le meilleur de l’Auvergne ! » s’enthousiasme Eric MAS, fabricant et co-gérant de La Galoche du Cantal, galoches et sabots fidèles à leur origines ; aussi désirables que confortables, ces chaussures font rimer mode avec tradition.
Pour faire plaisir ou se faire plaisir, rien de plus simple : ajoutez à votre panier tous les produits qui vous font envie, réglez (un seul paiement est nécessaire) et nos adhérents vous livrent à domicile dans toute la France métropolitaine (ou en Click & Collect).
Une nouvelle page se tourne dans l’histoire de la gastronomie vichyssoise. Le groupe Bocuse vient de confirmer sa reprise de l’emblématique brasserie La Rotonde, sur le lac d’Allier. Une excellente nouvelle pour la cité thermale (Photo : Geneviève Colonna d’Istria).
La ville de Vichy (Allier) a donc répondu favorablement à la candidature déposée par la prestigieuse Maison Bocuse, après la fermeture de la Rotonde en octobre 2022. Sur les cinq dossiers reçus, la célèbre institution lyonnaise a fait la différence. Le Groupe Bocuse, déjà présent dans trois villes emblématiques : Lyon, Annecy et Paris, met donc un pied pour la première fois en Auvergne. « Avec un restaurant gastronomique et huit brasseries et restaurants, la maison Bocuse a pour mission de faire rayonner les précieuses valeurs de la cuisine française, telles qu’incarnées par le cuisinier du siècle Paul Bocuse », précise-t-on chez Bocuse.
3,5 M€ d’investissements
Au total, 3,5 millions d’euros devraient être investis dans le nouveau restaurant gastronomique, dont 1,4 million à la charge de la ville de Vichy, qui reste propriétaire des lieux en échange d’un loyer annuel. Côté table, les convives pourront y savourer des plats emblématiques, préparés avec des produits du terroir et de saison. Au menu : une sélection de plats classiques des maisons Bocuse tels que les quenelles de brochet à la sauce homardine, le filet d’Omble Chevalier à la Grenobloise, la volaille de Bresse aux morilles ou encore le fameux baba au rhum de Monsieur Paul.
Soucieux de proposer des formules pour tous les budgets, les visiteurs pourront également se régaler au « Bocuse Original Comptoir », concept fast-casual proposant une offre de sandwichs et burgers haut de gamme. Ils auront également la possibilité de privatiser des salons pour des événements professionnels ou familiaux avec l’offre traiteur du Groupe. « Enfin, une boutique Bocuse mettra en valeur les produits d’épicerie fine Bocuse afin d’emporter une part de l’expérience gastronomique chez soi ! », ajoute la direction.
Ouverture fin 2024
Pour Vichy, c’est assurément une « belle prise » qui devrait permettre de faire rayonner le nom de la Reine des villes d’eau chez tous les amateurs de gastronomie à la Française. Mais il faudra faire preuve d’un peu de patience. Le restaurant va d’abord subir d’imports travaux. Il devrait ouvrir ses portes à la clientèle à la fin 2024.
Sur scène, Wazoo délivre un cocktail détonnant d’énergie volcanique, avec de gauche à droite Jeff Chalaffre (guitare, mandoline, banjo), Kévin Quicke (chant), Greg Chauchat (accordéon) et Charlie Glad (violon). (Crédit Photo : Laetitia Roiron).
Après avoir affolé les compteurs avec leurs clips « Agriculteurs » et « Boire un canon » (respectivement plus de 3 millions et 1,7 million de vues sur YouTube), Wazoo revient avec un nouvel extrait de leur dernier album. En cette année de coupe du monde de rugby, le groupe de folk festif lance son ode au monde du ballon ovale.« Nous nous sommes inspirés de la célèbre citation de Jean-Pierre Rives qui résonne à merveille :« le rugby, c’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains », sourit Jeff Chalaffre, membre fondateur du groupe et guitariste.
Dans cet opus, Wazoo raconte les célèbres troisièmes mi-temps qui cimentent à vie l’amitié entre les joueurs. Une façon aussi de mettre en lumière le rugby d’en bas, celui du monde amateur et des bénévoles qui tiennent à bout de bras les fondations de ce sport. Dans ce clip, Wazoo a convié quelques icones du rugby des années 80/90, anciennes gloires de l‘ASM Clermont, dont le groupe est un fervent supporter. Dans un moment de convivialité, ces briscards de l’ovalie se remémorent leurs souvenirs de terrain. Autour de Gilles Darlet, on retrouve Eric Nicol, Alexandre Audebert, Dominique Gaby, Jimmy Marlu, Marc Pradier, Christophe Duchene, Henri Bourdillon, Philippe Marocco et Patrick Ladouce.
« Une bande de copains qui s’amuse »
La vidéo fait aussi la part belle au monde amateur, avec des images d’une rencontre opposant le CS Sauxillanges face à l’Oval Club Gévaudan. Avec en final les deux équipes qui chantent ensemble autour d’un verre. « Cet album reflète notre état d’esprit : une bande de copains qui s’amuse et ne se prend pas au sérieux. Notre moteur c’est l’Auvergne ! », poursuit Wazoo.
Et visiblement la formule plait toujours autant. En 25 ans d’existence, Wazoo a conquis toutes les salles des fêtes d’Auvergne… et d’ailleurs. En 1999, lors d’un pèlerinage bucolique au pied du plateau de Gergovie, au cœur de l’Auvergne, Jeff Chalaffre et Kévin Quicke (par ailleurs restaurateur) fondent le groupe. Les deux compères livrent rapidement un premier album sur lequel figure l’inégalable tube « Et moi pendant ce temps-là, j’tournais la Manivelle ».
Deux disques d’or
En quelques mois, cette bourrée auvergnate revisitée, « hommage aux figures arvernes », devient l’hymne des fêtards de France et de Navarre. La chanson franchit les frontières pour s’exporter au Québec, et le groupe décroche deux disques d’or ! Depuis, ces chics types sillonnent la France des campagnes pour livrer des cargaisons de bonne humeur. En plus de vingt ans de carrière, le plus célèbre des groupes auvergnats a donné plus de 600 concerts, vendu plus de 600 000 albums et singles, et accumulé plus de 40 millions de vues sur ses vidéos en streaming.
Plus récemment, la chanson « Agriculteurs » -le dixième album du groupe- a fait mouche. « Depuis sa sortie, elle est devenue l’hymne des jeunes agriculteurs qui s’en servent beaucoup pour leur vidéo sur Tiktok. Le clip a déjà fait plus de 3 millions de vues sur Youtube, se réjouit Jeff. Finalement, c’est toute la France des campagnes qui se reconnaît dans ces chansons ».
Du 24 au 26 novembre 2023, la Grande Halle d’Auvergne accueillera la première édition du salon Origine Auvergne. Un condensé des savoir-faire auvergnats.
« Soyons fiers de ce que nous sommes ! ». Tel est le mot d’ordre de l’organisateur, Clermont Auvergne Events, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant 3 jours, quelque 250 entreprises, artisans, commerçants, créateurs, associations et collectivités seront réunis à la Grande Halle d’Auvergne autour de cinq grands univers : gastronomie, boutiques-artisanat, tourisme-culture, innovation et enfin emploi-formation. « Cet événement correspond à ce que nous prônons depuis que nous sommes aux commandes de la Région : mettre en avant l’Auvergne, ses savoir-faire, son artisanat, son industrie, etc.. Tout cela sous le prisme de la relocalisation, la réindustrialisation et la production locale », décrypte Jean-Pierre Brenas, conseiller régional.
Des critères d’éligibilité
« L’objectif est à la fois de rassembler les forces vives du territoire pour créer des synergies entre les participants et de faire découvrir l’Auvergne à l’extérieur mais aussi aux Auvergnats eux-mêmes qui parfois ignorent ce qui se fait sur leur propre territoire », insiste Arnaud Combes, directeur général de Clermont Auvergne Events. Selon les organisateurs, il y aura plusieurs bonnes raisons de répondre présent au salon Origine Auvergne. « Tout d’abord, nous serons à un mois de Noël, ce sera l’occasion d’acheter local. Les exposants pourront valoriser leur image à travers cet événement. Ils pourront également nouer des partenariats. Quant aux visiteurs, ils seront assurés de consommer en circuit court et de découvrir des savoir-faire de notre territoire ».
15 000 visiteurs attendus
« La fierté d’être Auvergnat est la raison d’être même de la marque Auvergne. Il faut la cultiver. Montrer à tous ce que nous sommes capables de faire. Le salon Origine Auvergne sera la vitrine de cette fierté ! lance Pierre Desprat, président de la marque Auvergne, partenaire de l’événement. Et puis, à l’heure où les entreprises connaissent des difficultés de recrutement, ce sera ainsi l’occasion de valoriser des opportunités professionnelles dans nos territoires ».
Pour certains participants comme Élodie Raimbault, fondatrice de Mes petites fleurs d’Auvergne, qui fabrique des bijoux et des tableaux avec des fleurs locales, c’est l’occasion rêvée de rencontrer ses clients. « Je vends essentiellement en ligne. Je vais pouvoir échanger avec mon public ! ». D’autres comme Amandine Crozatier, éleveuse de porcs noirs à Là Fermà Cotsou en Haute-Loire, « ce salon est l’idéal pour faire valoir les circuits courts ».
La Route des châteaux d’Auvergne s’étoffe d’une dizaine de châteaux supplémentaires, tous situés dans l’Allier.
L’Allier recense 574 châteaux et demeures ! Ils sont les vestiges et l’emblème de la grande histoire. Les châteaux du Bourbonnais tels que celui de Bourbon-l’Archambault (la photo), le château des Ducs de Moulins ou celui de La Palice, sont réunis pour la première fois dans la « Route Historique des Châteaux d’Auvergne en Bourbonnais ». Une nouvelle démarche destinée à doper la visibilité et l’attractivité de ces bâtisses, souvent fantastiques et parfois méconnues.
« Que ce soient les châteaux « Bourbon », comme la forteresse de Bourbon l’Archambault ou les châteaux des Ducs à Moulins et Montluçon, ou encore ceux détenus par leurs grands commis comme Le Riau ou Avrilly », il existe un axe historique encore fort dans l’esprit des gens », souligne Hugues de Chabannes, président de la Route historique des châteaux d’Auvergne.
Entre juillet et septembre 1523, il y a 500 ans exactement, le Connétable de Bourbon quitte définitivement le Bourbonnais et marque ainsi une transition majeure de son histoire. Durant tout l’été 2023, les réseaux sociaux de la « Route » illustreront comment la majorité de ces 10 châteaux incarnent chacun un volet de cette histoire qui les rassemble.
« Plusieurs millions d’euros de retombées économiques »
Les trois principaux pôles du Bourbonnais (Moulins, Vichy, Montluçon) ont leurs têtes de pont parmi les châteaux retenus, mais aussi des pépites méconnues. Un partenariat entre deux associations la « Route Historique des Châteaux d’Auvergne » et « La Demeure Historique » permet désormais d’intégrer 26 autres monuments partenaires ouverts et référencés venant s’ajouter aux dix autres grands châteaux. « Cela permet d’offrir de nouvelles pépites aux visiteurs, de créer un maillage territorial plus dense avec de plus en plus d’hébergements dans les sites eux-mêmes, bref de s’imprégner ainsi plus complètement encore du territoire et de ses richesses », ajoute Hugues de Chabannes.
D’autant que les châteaux attirent les visiteurs en nombre, avec à la clé d’importantes retombées sur l’économie et l’emploi local. « Il est difficile de l’évaluer de façon empirique mais nous estimons à plusieurs millions d’euros les retombées sur le territoire », assure Hugues de Chabannes. Se cultiver peut rapporter gros.
Les 28, 29 et 30 juillet et les 3, 4, 5 et 6 août 2023, le château de La Palice présente son nouveau spectacle son & lumière « 1776 : les chemins de la Liberté » qui emmène ses protagonistes jusqu’aux Etats-Unis où ils vivront des aventures hors du commun, sur fond de guerre d’indépendance. Ce passionnant spectacle préfigure le nouveau circuit thématique prévu entre plusieurs châteaux pour 2024 « Sur les pas des officiers bourbonnais de la guerre d’indépendance américaine »
Le tourisme de plein air connait un véritable boom depuis le confinement. La société Campinambulle profite à plein de cette tendance (Photo : Mathis Décroux)
Depuis l’épidémie de Covid, les Français rêvent de grands espaces. Une tendance lourde qui booste le secteur des véhicules de loisirs. À tel point qu’il faut parfois attendre jusqu’à deux ans pour obtenir le van de ses rêves. Pensez ! Les derniers chiffres d’immatriculations montrent une augmentation importante des camper-vans de+57,1% en un an. Cette tendance massive de la “van life” fait les affaires de la société familiale Campinambule, basée dans l’Allier.
Spécialiste de la fabrication de malles de voyage, l’entreprise développe des solutions clé en main pour transformer un véhicule classique en un van de voyage : couchettes polyvalentes, cuisines, aménagement de tentes sur le toit d’un véhicule… tout semble possible ! Créée il y a presque 10 ans par Patrick Matéos, maître ébéniste et architecte d’intérieur, et sa femme Monique Guillon, l’entreprise Campinambulle promeut le savoir-faire traditionnel, les matériaux durables et le Made in France.
« Un tourisme local et durable »
« En créant Campinambulle nous avons souhaité proposer une autre façon de voyager, plus respectueuse de l’environnement, plus proche de la nature et des gens, à l’image du lieu dans lequel nous avons grandi. À l’heure où les « vraies vacances » riment trop souvent avec le triptyque avion, hôtel, restaurant, et où le tourisme est responsable de 8 % de la pollution mondiale, Campinambulle propose un tourisme local et durable, plus compatible avec l’épuisement des ressources naturelles », développe Sylvère Matéos qui a pris la suite de ses parents.
Grâce à des produits qui s’adaptent à presque tous les coffres, Campinambulle transforme même les petits véhicules avec des aménagements amovibles qui se montent et de démontent en quelques dizaines de minutes. Il est alors possible de cuisiner, manger et dormir dans sa voiture de tous les jours tout en limitant le parc automobile. Côté matériau, l’entreprise bourbonnaise utilise un bois labellisé issu de forêts gérées durablement, labellisées FSC (Forest Stewardship Council®) pour la confection de ses malles, ainsi que des matériaux recyclables comme l’aluminium. « Les fournisseurs et sous-traitants sont choisis dans un rayon de 40 km, ce qui participe à la redynamisation de l’économie locale et à la réduction des émissions liées au transport des marchandises », explique le chef d’entreprise
Développer l’export en 2024
Et le concept séduit ! Campinambulle vient d’investir 1 million d’euros dans un nouveau site de production, pour s’installer dans la zone artisanale des Rosières, au rond-point de l’Aire des Vérités de Lapalisse, près de Vichy (à 7 km de la ferme familiale). L’achat de ce bâtiment industriel de 1000 m² marque un nouveau tournant sans toutefois renier ses valeurs fondatrices. Campinambulle emploie désormais 10 salariés et se fixe des objectifs ambitieux. La production de malles devrait doubler en 2023. « Campinambulle séduit même des grands distributeurs automobiles européens et est déjà présent dans plus de 60 concessions ».
Prochaine étape : développer l’export vers la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse, d’ici 2024. Campinabulle est bien sur la route du succès.
La Via Allier est un itinéraire cyclable de 455 km essentiellement balisé sur petites routes à faible trafic. Idéal pour (re)découvrir les différents visages de l’Auvergne en mode détente (Photos : Comité Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme)
L’Auvergne en vélo… ça vous tente ? Si la réponse est oui, la Via Allier est faite pour vous ! Sur un VTC, un vélo de voyage, un vélo de route, et même un tandem, cet itinéraire cyclable de 455 km qui traverse l’Auvergne du nord au sud en remontant le fil de la rivière Allier, est une manière douce de (re)visiter le territoire. Depuis la confluence entre l’Allier et la Loire à proximité de Nevers jusqu’à Langogne en Lozère, il est possible de remonter le fil de l’eau en restant bien ancré sur sa selle de vélo !
« Au-delà de la pratique cycliste, la Via Allier est une formidable opportunité pour découvrir et profiter à son rythme des multiples richesses de l’Auvergne », précise le comité Auvergne Rhône-Alpes Tourisme.
Un voyage en 18 étapes
L’itinéraire de la Via Allier emprunte une grande majorité de petites routes à faible trafic. Entre Nevers et Apremont-sur-Allier, 17 km sont déjà aménagés. Une section de 27 km de voie verte existe également autour de Vichy entre Billy et Saint-Yorre. Et dans le Puy-de-Dôme, des aménagements sont en cours le long de l’Allier dans l’agglomération de Clermont-Ferrand entre Pont-du-Château et le domaine de Chadieu (commune d’Authezat) soit 27 km d’itinéraire. L’achèvement des travaux sur ce secteur, débutés en 2020, est prévu pour novembre 2023.
La Via Allier comporte 18 étapes de 25 km en moyenne que vous pouvez facilement doubler ou tripler en fonction de votre niveau. Il faut 8 à 14 jours soit 30 à 60 km par jour pour des « débutants » et 7 jours pour des habitués soit 60 à 90 km par jour. « Le vélo à assistance électrique peut être un bon moyen pour étirer la distance et gommer les difficultés du dernier tiers du parcours », ajoute le comité du tourisme.
Un parcours connecté à d’autres véloroutes
De Nevers à Pont-du-Château, l’itinéraire est accessible à tous les publics, son profil plutôt roulant est cependant parsemé de quelques côtes. Il devient plus contrasté à partir de Pont-du-Château lorsqu’il rencontre les volcans qu’il ne quittera plus jusqu’à Langogne. Dans le dernier tiers du parcours, de Brioude à Langogne (environ 135 km), la Via Allier s’enfonce dans les gorges de l’Allier et son dénivelé devient plus important.
Pour les plus ambitieux, la Via Allier est connectée à plusieurs autres itinéraires cyclables dont « La Loire à Vélo » au départ à Nevers. « C’est précisément au Bec d’Allier que le parcours croise La Loire à Vélo (de Nevers à l’Atlantique) qui est aussi l’EuroVelo 6 – Véloroute des fleuves (du Rhin à l’Atlantique). À Moulins, vous croiserez la V75 ou véloroute du Bourbonnais (de l’EuroVelo 6 à la vallée du Cher), à Brassac-les-Mines la Grande Traversée du Volcan à vélo (de la vallée du Lot à la vallée de l’Allier). D’autres véloroutes en cours d’aménagement seront prochainement reliées à la Via Allier », renchérit le comité Auvergne Rhône-Alpes Tourisme.
À terme, l’itinéraire se poursuivra jusqu’à la Méditerranée.
Au XIXe siècle, Vichy était considéré comme la Reine des villes d’eau en France. La cité thermale bourbonnaise part à la reconquête de son titre (Photo :GCI)
Et si Vichy retrouvait son lustre d’antan ? C’est en tout cas l’objectif que tous les acteurs locaux se sont fixés. Pour preuve les énormes investissements annoncés ces derniers mois pour redorer le blason de ville et rafraîchir son image. Dans ce contexte, France Thermes – exploitant depuis 2021 des thermes de Vichy et des établissements hôteliers qui s’y rattachent – a décidé de déployer un projet de transformation nommé « Vichy Accélération 2030 ».
56 M€ dans l’outil thermal
L’objectif ? Développer l’attractivité, la fréquentation et l’emploi de la destination thermale. Au programme, d’ici deux ans, les Thermes Callou de Vichy vont être agrandis et rénovés. L’hôtel Ibis sera lui aussi intégralement restauré et complété par une résidence de tourisme de 57 appartements. Par ailleurs, un tout nouveau Spa thermal verra le jour dans les thermes historiques des Dômes, pendant qu’un « pôle luxe », localisé dans le spa et l’hôtel des Célestins, proposera des soins haut de gamme. Le tout rebaptisé VY Resort Thermal. Le montant des travaux est évalué à 56 M€, via un contrat de financement avec la Banque des Territoire à hauteur de 37 M€.
« Au-delà des nécessaires travaux entrepris pour plus de 56M€, Vichy Accélération 2030 est avant tout une nouvelle page du thermalisme à Vichy que France Thermes souhaite écrire avec ses collaborateurs et les acteurs du territoire. VY Resort Thermal permet d’élargir l’offre thermale à différents publics et peut ainsi contribuer à redonner à Vichy sa place de leader du tourisme de santé en France et à l’international », analyse Sylvain Serafini, président de France Thermes.
100 M€ d’investissement dans les trois ans
Entre ce programme de relance thermale, la rénovation du Casino par le groupe Partouche et la restauration du Parc des Sources par la ville, ce sont au total des sommes considérables qui vont être injectées dans les trois prochaines années. « L’acquisition, le 5 mars 2021, du domaine thermal de l’État par la ville permet aujourd’hui à Vichy de maîtriser, enfin, son destin et d’engager le vaste projet de « Renaissance du cœur thermal ». Parallèlement commenceront la modernisation attendue de notre outil thermal et celle du casino. Ce sont ainsi près de 100 millions d’euros qui seront investis dans les 3 prochaines années », souligne Frédéric Aguilera, maire de Vichy et président de Vichy Communauté.
Avec l’obtention en 2021 du label UNESCO, la cité thermale avait déjà franchi un cap important. Cette fois-ci Vichy se prend à nouveau à rêver de redevenir la « Reine des villes d’eau ».
Alors que le Tour 2023 s’apprête à déferler sur les routes d’Auvergne, entre le 9 et le 12 juillet, nous avons rencontré Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, pour évoquer la présence de la Grande Boucle sur les terres auvergnates. Il se dit « très impatient ».
L’Auvergne fera incontestablement date dans le Tour de France masculin 2023 avec ses quatre étapes ?
Oui, nous allons être beaucoup en Auvergne cette année, et je m’en réjouis avec notamment avec une arrivée au sommet du puy de Dôme, ce qui n’était pas arrivé depuis 1988. Cette étape sera suivie d’une étape qui sera sans doute l’une des plus belles du Tour 2023, entre Vulcania et Issoire. Les équipes de reconnaissance sont rentrées totalement enthousiastes. Ensuite nous partirons de Clermont pour aller un peu plus au nord, vers Moulins qui était la seule préfecture de France à ne jamais avoir accueilli d’étape du Tour de France. Avec le Tour, le spectacle est sportif mais il est aussi dans le décor naturel qu’est la France, avec ses paysages incroyables. Nous sommes très impatients. Avec le Tour en Auvergne, on va se régaler !
L’arrivée au sommet du puy de Dôme, le 9 juillet, est très attendue par les amateurs du Tour, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr le puy de Dôme compte parmi la légende du Tour de France, avec ce fameux 12 juillet 1964 et le duel entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, épaule contre épaule, dans un affrontement mythique sur les pentes du volcan. Ensuite, c’est un sommet que l’on voit de loin. C’est une montagne marquante, un peu comme le Mont Ventoux. Il impressionne. Les quatre derniers kilomètres sont à 12% en continu, ce qui est une configuration rarissime et surtout c’est un escargot et cela n’existe nulle part ailleurs. On tourne toujours du même côté tantôt face au vent, tantôt contre. C’est une route à nul autre pareil et je suis très heureux qu’on puisse à nouveau y retourner dans le respect de la charte du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette année, c’est aussi le tour des femmes avec Clermont qui accueillera le grand départ de la deuxième édition du Tour féminin, le 23 juillet. Il était temps que les femmes reviennent en force ?
Quand on a présenté le retour du Tour de France féminin, j’ai dit « vive les tours ! », mais en fait, je me suis trompé. Les deux ne forment qu’un. Le Tour de France féminin, c’est le Tour de France. Il fait un carton avec des records d’audience comme pour les hommes. Avec tout ce que cela représente. Dès son retour, cette course est devenue la course féminine la plus importante au monde. Le public est le même que pour les hommes, avec le même enthousiasme. En revanche, sur le bord des routes, il y a beaucoup de jeunes femmes qui seront présentes et qui vont pouvoir se dire, « demain je serai peut-être dans le peloton ». Et c’est quelque chose de formidable !
Le 1er baromètrescientifique dédié à la fierté des Auvergnats a livré ses résultats. Initié par l’association marque Auvergne en collaboration avec le laboratoire CleRMA et l’ESC Clermont Business School, l’objectif était simple : mesurer avec méthode la fierté des Auvergnats et comprendre leur attachement et leur engagement pour l’Auvergne.
Coordonné par Arnaud BANOUN, enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business avec le concours de chercheurs d’Amérique du Nord, ce baromètre a donné lieu à l’envoi de 3 questionnaires de juillet 2022 à mai 2023. Plus de 2500 personnes ont répondu au 1er questionnaire (et respectivement 1100 au 2nd et 1070 au 3ème).
Les résultats majeurs de cette étude révèlent que :
1- Les Auvergnats portent un regard protecteur sur l’Auvergne :
3 mots dominants pour qualifier l’identité auvergnate : la nature (94% des répondants), la tradition, la gastronomie, le terroir (91.5%), ainsi que la vie sportive et culturelle (67%).
Une Auvergne à double détente : les Auvergnats qualifient l’Auvergne comme belle (98%), propre (74%), active (68%), forte (60%) mais aussi lente pour 25% des répondants.
Les Auvergnats sont soucieux de l’image de l’Auvergne (86% des répondants). 62.5% déclarent être intéressés par ce que les autres pensent de l’Auvergne.
Un lieu unique pour les Auvergnats : 51% estiment qu’aucun autre endroit ne peut être comparé à l’Auvergne !
2- Les Auvergnats ont un attachement fort à l’Auvergne :
Un attachement très fort : 95% disent aimer beaucoup l’Auvergne.
70% ont l’impression de faire partie de la famille des Auvergnats
72% pensent qu’être Auvergnat est une partie importante de ce qu’ils sont.
4 Auvergnats sur 5 déclarent être fiers d’être Auvergnats. Ils sont d’ailleurs 87% à encourager les autres à venir en Auvergne.
Des locaux bien installés et des expatriés sur le retour : 87% des Auvergnats ont l’intention d’y rester et 25% des expatriés de revenir prochainement. Une intention de revenir qui s’explique par l’adéquation des Auvergnats expatriés avec l’Auvergne (ils aiment ses paysages, son cadre de vie…) renforcée par leur attachement à des valeurs collectives (solidarité, famille, amitié).
L’Auvergne compte autant que la France pour les Auvergnats : le sentiment d’appartenance à la communauté auvergnate est aussi fort que le sentiment de fierté envers la France.
3- Les Auvergnats sont fiers et engagés, ce qui les rend plus heureux :
La fierté auvergnate rend heureux : la fierté auvergnate a un impact statistique positif sur le bonheur des Auvergnats. L’attachement au territoire (le fait de se sentir lié au territoire, d’y être engagé et solidaire) et l’adéquation avec le territoire (le fait d’aimer le territoire, ses paysages, son cadre de vie…) sont les deux leviers majeurs de cette fierté auvergnate.
Des Auvergnats engagés dans la vie et la défense du territoire : 66% déclarent être engagés, 58% affichent des symboles de l’Auvergne à la maison comme au travail. 79.5% défendent l’Auvergne quand des personnes d’autres régions la critiquent. 60.5% ressentent le fait de critiquer l’Auvergne comme une insulte personnelle.
Plus on représente et plus on « donne » à l’Auvergne = plus on est heureux. Autre lien statistique intéressant : le fait d’adopter une attitude d’ambassadeur envers l’Auvergne (c’est-à-dire la défendre quand d’autres l’attaquent, encourager les autres à venir la visiter) a un effet statistique positif sur le bonheur et l’épanouissement des Auvergnats.
L’attachement au territoire et l’identification à l’Auvergne, leviers majeurs de l’engagement pour l’Auvergne. La clé pour rendre les Auvergnats plus ambassadeurs de l’Auvergne est de renforcer leur relation « affective » avec le territoire et également leur identification à l’Auvergne. Le sentiment de ressembler aux Auvergnats est également un accélérateur d’engagement.
4 – Les Auvergnats ont beaucoup de points communs, mais aussi des différences :
Des locaux plus fiers, des expatriés plus attachés et ambassadeurs. Les Auvergnats d’ici et d’ailleurs partagent une adéquation forte avec l’Auvergne. Les expatriés sont cependant plus attachés à l’Auvergne et sont de loin les meilleurs ambassadeurs. Les locaux quant à eux sont plus heureux et plus fiers de l’Auvergne.
Pour nos 4 départements, on constate un haut niveau de fierté et d’adéquation avec l’Auvergne. Au rayon des différences, le Cantal et la Haute-Loire sont en tête en matière d’attachement, d’identification et de volontariat. Le Cantal ressort nettement du lot sur le comportement d’ambassadeur et la similitude perçue avec les Auvergnats. L’Allier apparaît en dessous sur plusieurs critères tels que la fierté, l’adéquation, le comportement d’ambassadeur. Le Puy-de-Dôme quant à lui est dans le milieu du classement sur la majorité des critères évalués.
Les valeurs collectives, point commun entre les auvergnats nés en Auvergne et en dehors. Etre né en Auvergne a un impact très net sur la majorité des critères mesurés, les scores étant systématiquement plus élevés quand on est né en Auvergne. Cependant, le score est exactement le même en ce qui concerne l’attachement à des valeurs collectives. On constate également une adéquation très forte avec l’Auvergne chez ces deux populations.
La seule différence entre les hommes et les femmes repose sur l’engagement, le volontariat et de manière générale, le comportement d’ambassadeur. Les hommes ressortant comme étant significativement plus ambassadeurs de l’Auvergne que les femmes.
Il ressort que plus on prend de l’âge et plus on a le sentiment que l’Auvergne a une bonne image/réputation à l’extérieur. Les plus jeuneset les plus âgés sont les plus ambassadeurs. Note très positive pour l’avenir de notre territoire, les plus jeunes sont les plus fiers.
De quoi appréhender l’avenir sereinement pour les amoureux de l’Auvergne !
Le Conseil départemental de l’Allier proposera, du 24 juin au 26 août 2023, un spectacle de drones unique en France. Un show 2.0 grand public et gratuit.
Il va falloir lever les yeux cet été en Bourbonnais. Pour sa deuxième édition « Bourdonner en Bourbonnais », le département de l’Allier a mis les petits plats dans les grands. Chaque samedi soir, du 24 juin au 26 août, 500 drones associés aux flammes de Bengale, aux jets, aux chandelles et aux multiples batteries d’artifices vont s’envoler au-dessus de onze sites naturels de l’Allier. Ainsi, le show alterne changements de couleurs, la 3D, les rotations d’images figurées, les déplacements d’animaux, les mouvements d’eau… Immersion impressionnante et bruitages garantis !
Virevoltant dès la tombée de nuit, les drones dessineront dans le ciel des figures en 3D, sur la thématique de l’eau, grande cause départementale 2024. Un spectacle de 20 minutes, unique en France, avec deux fois plus de drones que l’an dernier. « Forts du succès de l’édition précédente qui a rassemblé 50.000 spectateurs, nous confirmons notre position de premier département à proposer un parcours lumineux permanent, à la fois avec ce festival mais aussi avec « Lumières sur le Bourbonnais », développe Claude Riboulet, président du Département de l’Allier.
Balbuzard et Tour de France
Chaque tableau nocturne dessiné renvoie aux spécialités du Bourbonnais : le thermalisme, les ponts et moulins, les fontaines et les cascades. Ou encore la faune et la flore, particulièrement le Balbuzard pêcheur et le saumon, emblème de la rivière Allier. Sans oublier d’autres marqueurs identitaires et les monuments séculaires qui font la fierté du Bourbonnais : le pont Régemortes ou encore la Forêt de Tronçais… « L’originalité de ces spectacles, c’est de conjuguer le dernier cri de la technologie au cœur de la ruralité », poursuit Claude Riboulet. Le département de l’Allier souhaite ainsi « faire figure de proue en la matière ». 2023 sera bien sûr marquée par le passage du Tour de France en Auvergne, avec une étape très attendue le 12 juillet, pour la première fois à Moulins. Pour célébrer cet événement, une représentation sera spécialement organisée ce jour-là aura dans la capitale départementale du Bourbonnais.
Richesses du patrimoine
Ce festival estival de drones a été confié à la société Magic Drone avec l’ambition d’allier des dimensions technologiques et artistiques, sans négliger l’aspect durable et responsable de ce spectacle qui ne génère aucun déchet, ni nuisance sonore pour la faune locale. « Depuis 2019, nous œuvrons pour faire connaître les richesses de notre patrimoine, notre histoire et les atouts de notre territoire, avec le festival « Lumières sur le Bourbonnais », destiné de façon ludique à inciter les Bourbonnaises et les Bourbonnais, à s’approprier les éléments marquants de leur identité », insiste le président du Département.
Le tout premier « handi-opéra » de France a vu le jour en Auvergne. Histoire d’une aventure pas ordinaire (Photo : Geneviève Colonna d’Istria)
Ils sont aveugles, sourds, autistes ou même en fauteuil roulant. Et pourtant, ils sont devenus en quelques mois les vedettes d’une troupe d’artistes atypique. Une quinzaine de personnes en situation de handicap s’apprête à monter sur la scène de l’Opéra théâtre de Clermont-Ferrand pour interpréter « En scène ! », une comédie musicale burlesque conçue spécialement pour eux. Le tout premier « handi-opéra » de France !
« L’idée folle de départ, c’était de trouver des personnes en situation de handicap qui souhaitaient se dépasser, chanter et être sur scène, avec l’ambition de monter un opéra pour elles et surtout avec elles. Et dès le début, à l’unanimité, l’équipe de Clermont Auvergne Opéra s’est embarquée avec nous dans cette aventure », s’enthousiasme Georges Labreuille, Président de la fondation Trait d’Union Auvergne (*).
Handicapés et valides égaux sur scène
Pierre-Thirion Vallet, le directeur de l’Opéra de Clermont, relève alors le défi et écrit le spectacle « En scène ! », l’histoire d’un directeur de théâtre sectaire et ruiné qui réunit une troupe, aussi improbable que volontaire, pour sauver son établissement. Le tout sur des airs d’Offenbach, Rossini ou Bizet. C’est ainsi que les artistes amateurs, atteints de différents handicaps, âgés de 18 à 63 ans, ont été sélectionnés en septembre 2022 par le jury de l’Opéra de Clermont pour partager l’affiche avec de vrais chanteurs professionnels et spécialistes d’art lyrique.
« Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est le mélange sur scène d’artistes, amateurs et professionnels, valides et porteurs de handicap. Cela nous a beaucoup appris sur nous-mêmes. Aujourd’hui, je peux dire que tout le monde peut chanter sur scène ! », sourit Magali Paliès, mezzo-soprano professionnelle. « Ce n’était pas si facile car il y a beaucoup de contraintes techniques liées aux handicaps à surmonter sur scène. Mais finalement ce n’était pas si différent d’un spectacle plus classique. Et surtout, le résultat est bluffant ! », s’enthousiasme Béatrice Boscus, directrice artistique.
Une mini-tournée en Auvergne
Après des mois de répétition, le projet de tout premier handi-opéra de France touche à sa fin. Il sera présenté sur la scène de l’Opéra-théâtre de Clermont pour une grande première, le 2 juin. La troupe partira ensuite en mini-tournée en Auvergne (voir ci-contre). Certains espèrent déjà qu’il y aura une suite à cette fabuleuse aventure.
Geneviève Colonna d’Istria
« En scène ! » – 1h15 sans entracte
– 02 juin, sur invitations – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 03 juin 2023, 20h – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 09 juin 2023, 20h30 – Théâtre Gabrielle Robinne, Montluçon
– 11 juin 2023, 16h – Opéra-Théâtre, Châtel-Guyon (63)
– 24 juin 2023, 20h30 – Théâtre, Puy-en-Velay (43)
(*) Une production Clermont Auvergne Opéra soutenue par la Fondation Trait d’Union Auvergne / l’Association Trait d’union Auvergne Handis / la Fondation de l’Université Clermont Auvergne / Enedis / Vinci / Auvergne Habitat / Ingérop / le Conseil départemental du Puy-de-Dôme / AJ UP
Quand un ancien centre de formation de France Télécom, au cœur de l’Allier, est transformé en un site exclusivement dédié à l’art pictural urbain mondialement (re)connu. Bienvenue à Street Art City !
C’est une histoire incroyable… mais vraie ! Tout commence en 2003, lorsque Sylvie et Gilles Iniesta décident de racheter, à Lurcy-Lévis, bourgade rurale de l’Allier, un ancien centre de formation de France Télécom. Inauguré en 1982 puis fermé en 1992, le site est alors totalement à l’abandon, envahi par les broussailles. « On ne savait pas trop quoi en faire. Il y a quand même 10 hectares ! Mais un jour ma femme a eu une sorte de révélation », sourit Gilles.
Le couple entreprend en 2015 de transformer ces 7 000 m² de bâtiments abandonnés en un lieu exclusivement réservé au street art. « À l’époque, j’étais très réfractaire. Je considérais que les graffitis, c’était un peu vulgaire », sourit Gilles reconnaissant au passage qu’il n’y connaissait « pas grand-chose ».
Le buzz sur les réseaux sociaux
Le projet mûrit. Les premiers artistes – d’abord régionaux – débarquent à Lurcy-Lévis en mai 2015. Les premières œuvres éphémères recouvrent les murs des bâtiments. « Le buzz a été immédiat ! », se souviennent les propriétaires qui lancent officiellement le projet « Street Art City » en mars 2016.« Dès la première année, nous avons accueilli 51 artistes venus du monde entier, mais au début, c’était plutôt confidentiel. On a souhaité rapidement ouvrir les portes aussi aux visiteurs, dès avril 2017». L’engouement est alors immédiat.
« Les artistes se sont mis à partager leurs œuvres sur les réseaux sociaux. Le phénomène a pris rapidement de l’ampleur. Aujourd’hui, nous refusons du monde. Nous avons une liste d’attente de 1 000 artistes ! », assure Gilles, tout à sa joie.
30 000 visiteurs en six mois
« Street Art City » est devenu au fil des ans une résidence d’artistes et une destination touristique incontournable de l’Allier.« Nous sommes la seule résidence permanente de « street art » au monde ! » revendique le couple. Au-delà des murs, les artistes qui le souhaitent disposent aussi d’un accompagnement artistique personnalisé et d’ateliers au sein desquels ils réalisent des œuvres qui sont exposées à la vente de manière permanente. Depuis 2016, plus de 480 artistes de 65 pays différents ont déjà laissé leur empreinte à Street Art City. Au total, 22 500 m² de fresques murales extérieures et près de 17 000 m² en intérieur s’offrent aux visiteurs.
L’an dernier, 30 000 personnes ont fait le déplacement pour découvrir ce site hors du commun. « Nous avons développé tout un réseau de soixante-dix chambres d’hôtes et de gîtes dans le secteur pour permettre d’accueillir nos visiteurs, poursuit Gilles. Aujourd’hui, Street Art City s’autofinance sur la base des recettes des entrées. Nous employons une douzaine de salariés. Après six saisons, le public afflue de la France entière, de Suisse, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et à moindre échelle d’Espagne, des USA ou d’Australie ».
Pas de doute, Lurcy-Lévis est bien devenu la capitale mondiale du Street art !
Geneviève Colonna d’Istria
Street Art City
Béguin n°5 03320 Lurcy-Lévis
06 44 95 59 86
Ouvert du 18 mai au 1er novembre 2023 de 11h à 19h
Trop d’écrans, pas assez d’activité physique… Alors que les autorités tirent le signal s’alarme sur la santé des enfants, l’ASM Omnisports propose un dispositif inédit en France baptisé « Pauses actives » pour faire bouger les plus jeunes.
Trois enfants sur cinq qui entrent en 6e ne savent pas enchaîner quatre sauts à cloche-pied ! C’est difficile à croire et pourtant, les chiffres sont là, de plus en plus alarmants. Le phénomène s’est amplifié avec le Covid et a fini par interpeller jusque dans les rangs de l’ASM Omnisports, le club de sport clermontois créé il y a plus de 100 ans par les frères Michelin. « Nous avons imaginé des Pauses actives, un dispositif qui va directement au contact des plus jeunes dans les classes », précise le président, Jean-Paul Chiocchetti.
Des séances en classe de 15 minutes
Fruit d’un partenariat innovant avec le Rectorat de Clermont-Ferrand et unique à l’échelle nationale, ces « Pauses actives » ont été lancées fin 2021, d’abord dans le département du Puy-de-Dôme. Elles permettent aux enfants, du CP au CM2, de réaliser en classe des exercices variés pendant 15 minutes, comprenant 4 phases : mobilisation, correction de postures, apport de connaissances et relaxation.
Soit des coachs de l’ASM se rendent dans les classes pour exercer les enfants en présence des enseignants. Soit les enseignants ont directement recours à une plateforme en ligne fournie par l’ASM qui permet aux professeurs de choisir les séquences à diffuser en classe parmi une centaine de vidéos. « Ces Pauses actives répondent à deux phénomènes : une baisse considérable du temps d’activité physique quotidienne et un temps d’assise et d’écran de plus en plus important », poursuit le président.
Financé par la Fondation ASM Impulsion
L’expérimentation Pauses actives concernait d’abord deux circonscriptions du Puy-de-Dôme : Clermont Plaine et Riom-Combrailles, où les enfants sont souvent issus de milieux plus défavorisés. Aujourd’hui, le dispositif est étendu à l’ensemble des quatre départements de l’Auvergne, y compris en milieu rural. Désormais, 65 écoles et près de 5 000 enfants ont déjà bénéficié de ce programme
Pour l’heure l’expérience est entièrement financée par la Fondation ASM Impulsion Auvergne, qui apporte un soutien financier de 186 000€ pour l’année scolaire 2022-2023. « Cette initiative est exemplaire pour la Fondation dont le but est de soutenir la pratique de l’activité sportive », souligne Jean-Marc Gendre, son président.
« Notre concept a fait ses preuves en Auvergne, s’enthousiasme Jean-Paul Chiocchetti. Il est simple à mettre en place et peu coûteux. Il fonctionne et il a des résultats. Aujourd’hui on aimerait le voir appliquer au niveau national ».
L’Académie Croizon, née à Vichy en 2018, suite au transfert du pôle France natation à Bordeaux, est devenue une référence unique en France dans le monde de l’handisport (Crédit : Académie Philippe Croizon).
Tout le monde connait l’histoire hors du commun de Philippe Croizon. Cet ancien ouvrier frappé par la foudre le 5 mars 1994, accident durant lequel il a perdu ses quatre membres, est devenu sportif en décidant de relever des défis plus fous les uns que les autres. Le destin incroyable de ce quadri-amputé a mis en lumière une capacité de résilience exceptionnelle. Depuis, l’homme multiplie les exploits sportifs telle la traversée de la Manche à la nage, le 18 septembre 2010. Quelques mois à peine après cette première prouesse, il entreprend de relier les 5 continents à la nage, de mai à août 2012. Il se lance aussi à l’assaut du Dakar. Tour à tour chroniqueur et conférencier, Philippe Croizon prône le dépassement de soi. Sa philosophie de vie : « Tout est possible ! ».
Il dit tout de suite banco !
Implanté au CREPS de Vichy, le pôle France de natation handisport fonctionnait depuis 2011 et avait notamment permis, grâce à un encadrement de haute qualité, à de jeunes talents d’éclore et d’atteindre le très haut niveau international avec l’Equipe de France. Ce fut notamment le cas de Théo Curin, mais aussi d’Emeline Pierre et de Maël Cornic. Ainsi, lorsque le pôle est transféré à Bordeaux en 2017 par la Fédération Française Handisport, les responsables locaux proposent de créer l’Académie Philippe Croizon, en remplacement. Le principal intéressé dit tout de suite banco ! « Je suivais depuis longtemps les activités du Pôle, à Vichy. Lorsqu’on a compris que les élèves ne voulaient pas aller à Bordeaux, on a décidé de créer le premier pôle privé de France », nous explique Philippe Croizon qui accepte tout de suite de donner son nom à la nouvelle structure.
« Je suis leur grand frère »
« Moi, dans cette affaire, je suis là pour mettre la lumière sur la structure. Mon nom a permis de trouver des financements privés. Je suis heureux d’avoir pu faire ça », poursuit Philippe Croizon.
Initiée par le Comité Handisport de l’Allier (CDH 03) qui la porte juridiquement, cette Académie permet désormais d’accueillir des jeunes porteurs de handicaps, venus de la France entière, pour se préparer comme leurs ainés à relever de grands défis sportifs. Actuellement quatre nageurs, âgés de 13 à 18 ans, se préparent pour les Jeux Paralympiques et les Championnats du monde de natation. « Si je suis un modèle, un grand frère pour eux, tant mieux ! », lance Phillipe Croizon, qui vient voir régulièrement ses petits protégés à Vichy. « Je veux montrer aux gens qui souffrent que c’est faisable, que tu dois toujours te battre. J’espère être un symbole du dépassement de soi ».
C’est une nouvelle étape pour le CNCS de Moulins. Après deux ans et demi de travaux, 2 000 m² de nouveaux espaces vont ouvrir pour cette nouvelle saison, dont 400 m² dédiés à la scénographie et 1600m² d’espace de réserves supplémentaires. Un investissement de 7,4 millions d’euros (voir par ailleurs). « Cette opération d’envergure, en lien avec le projet urbain de la ville de Moulins, répond à plusieurs objectifs inhérents aux missions et aux activités du musée », développe la direction du Centre National du Costume de Scène. L’idée est à la fois de créer et ouvrir au public un espace d’exposition autour de la scénographie pour compléter son parcours, mais aussi d’élargir et diversifier ses publics pour accroître son rayonnement et sa fréquentation. « Il s’agit également d’augmenter les espaces de réserves pour la conservation des costumes afin de poursuivre l’enrichissement de nos collections », ajoute le CNCS.
Honneur à la scénographie
L’élément phare du projet est l’ouverture de nouvelles salles consacrées à la scénographie, en lien direct avec les collections de costumes de scène de l’établissement. Les visiteurs pourront découvrir de façon tout à fait inédite, cette discipline artistique et son processus de création. Pour cela un vaste espace d’environ 400m² a été conçu comme un atelier de travail et de création. De nombreux objets – croquis, dessins, maquettes de décors en volume, plans, accessoires, outils, échantillons de matériaux divers, extraits et entretiens audiovisuels – en provenance d’institutions ou de compagnies théâtrales, de maisons d’opéras, nationales ou en région, donneront les clés de compréhension et de découvertes de ces métiers peu connus du public.
Une collection de 10 000 costumes
Inscrit dans le périmètre du bâtiment d’origine – classé Monument historique – l’édifice qui abrite l’extension a été construit en 1848 et servait initialement d’écuries et de chambrées pour les cavaliers. Pour cette ouverture, le CNCS accueille la Comédie Française et met à l’honneur Éric Ruf, administrateur général et scénographe. Croquis, maquettes, story-board, accessoires, extraits vidéo mais aussi une partie du décor de « Cyrano de Bergerac », dans la mise en scène de Denis Podalydes dont il avait signé la scénographie en 2006 à la Comédie Française seront présentés.
Le CNCS est la première structure de conservation entièrement consacrée au patrimoine matériel des théâtres à l’échelle française et internationale. Il abrite une collection unique au monde. Elle est composée aujourd’hui de 10 000 costumes de théâtre, de danse et d’opéra du milieu du XIXe siècle à nos jours provenant de dépôts des trois institutions fondatrices du Centre, la Bibliothèque nationale de France, la Comédie Française et l’Opéra national de Paris.
Le projet en quelques chiffres
– 2 ans et demi de travaux
– 2 000 m² de nouveaux espaces
– 400m² d’espace dédié à la scénographie ouvert au public
– 1600m² d’espace de réserves supplémentaires
– 1 km linéaire de stockage des collections
– 7.4 millions d’euros de budget
– 10000m² de surfaces totales au CNCS dont 4 000 m² ouverts au public
Le financement
L’opération mobilise 7.4 millions € TTC de crédits. Plus d’une vingtaine d’entreprises de l’Allier et de la région apportent leur savoir-faire à la réalisation de cette opération. Le projet a reçu des financements de l’État (ministère de la Culture, FNADT), du Conseil régional Auvergne-Rhône-Alpes, mais aussi des fonds européens FEDER ainsi que du mécénat de la Fondation du Patrimoine et de la Fondation du Crédit Agricole Centre France. La Ville de Moulins a apporté son soutien à la réalisation du projet.
Il est rutilant, il est silencieux et surtout… il est propre ! Le premier camion XXL électrique de France a été livré aux Transports Thévenet. Une nouvelle étape pour l’entreprise de l’Allier en lutte pour améliorer son empreinte carbone (Crédit photo/Geneviève Colonna d’Istria)
« Nous sommes vraiment fiers d’être des précurseurs ». Chez Thévenet, on ne cache pas son enthousiasme. Depuis quelques semaines, l’entreprise basée à Creuzier-le-Vieux, dans la banlieue de Vichy (Allier), a fait l’acquisition du tout premier camion 100% électrique en France dans la gamme lourde des 44 tonnes. Le Volvo Trucks FM Electric, doté de 5 batteries d’une capacité totale de 450kWh, est le tout dernier-né du constructeur, garanti zéro émission de C02. « C’est l’aboutissement d’un projet de longue haleine. C’est aussi un des tout premiers véhicules produits avec des longerons en acier sans énergie fossile : c’est une première mondiale dans la profession ! », assure Jérôme Flassayer, Directeur Electromobilité de Volvo Trucks France.
Fini les rejets de CO2. Adieu les pleins de gasoil coûteux et polluants. Oublié les cabines trop bruyantes pour les chauffeurs. Ce camion présente une autonomie de 300 km et se recharge sur sa borne en 8 heures, grâce à de l’électricité verte. Son coût de 300 000 euros pourrait rafraîchir plus d’un transporteur car il est trois fois plus cher qu’un camion classique. Pourtant la société Thévenet, à la tête d’une flotte de 120 camions et 180 employés, n’a pas hésité à casser sa tirelire pour s’offrir ce modèle.
30% du parc ne roule plus au diesel
« Depuis une dizaine d’années, nous avons investi dans des camions aux carburants alternatifs comme le gaz liquéfié et comprimé, ou l’huile de colza. Cela correspond à notre philosophie. Nos clients sont de plus en plus sensibles à leur empreinte carbone. Proposer un camion comme celui-ci va nous permettre de remporter de nouveaux marchés », développe la direction qui a décidé de verdir sa flotte. Ainsi 30% de son parc poids lourds ne roule plus au diesel.
Le Volvo Trucks FM Electric est employé exclusivement de nuit pour transporter les articles de conditionnement de l’usine voisine L’Oréal. Il effectue dix navettes quotidiennes, soit environ 150 km par jour. Le transporteur a ainsi signé avec la célèbre marque de cosmétique un contrat sur six ans, contre trois habituellement. Une aubaine qui permet d’amortir en partie l’achat. Et les Transports Thévenet ne devraient pas s’arrêter en si bon chemin. L’entreprise bourbonnaise aimerait acquérir trois autres camions électriques de ce type avant la fin 2023.
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