Le lundi 24 juin, au Parc Vulcania (Puy-de-Dôme), se déroulait l’Assemblée Générale de la marque Auvergne, au cours de laquelle François Gagnaire a été élu président. François Gagnaire est un enfant du Velay, où il a grandi. Il succède à Pierre Desprat (Cantal, mandat 2022-2024), Nicolas Nuger (Puy-de-Dôme, mandat 2019-2022) et Philippe Laurent (Allier, mandat 2017-2019).
Dans cette magnifique ville du Puy-en-Velay, François Gagnaire a tenu son premier restaurant gastronomique, récompensé d’une étoile au Guide Michelin en 2006. En 2015, il s’est lancé un nouveau défi, à Paris cette fois. Il a ouvert, avec son épouse Isabelle, le restaurant ANICIA dans le 6ème arrondissement (Anicia est l’ancien nom de la ville du Puy-en-Velay mais également le nom scientifique donné à la Lentille Verte du Puy AOC). « Fier d’être Auvergnat », il propose dans ce lieu une cuisine bistronomique de saisons où ses plats valorisent exclusivement des produits auvergnats emblématiques.
C’est un symbole fort que de choisir un des nôtres installé à Paris pour une association qui porte l’attractivité de son territoire. C’est l’objet même de la marque Auvergne que de se tourner vers l’extérieur pour convaincre des atouts et du potentiel de nos territoires.
Soyons toujours plus nombreux et restons unis pour porter cette belle dynamique collective au service de notre si cher territoire, l’Auvergne ! » François Gagnaire, Président.
L’entreprise Ingener8, créée à Riom (Puy-de-Dôme) en 2020, poursuit sa belle croissance. Elle annonce la création d’un nouveau laboratoire de production de nutrition sportive pour accroître sa capacité de production.
Quel est le point commun entre l’Olympique de Marseille, le Clermont Foot 63, Roland Garros et le Tour de France ? La société auvergnate Ingener8 ! Cet acteur innovant dans le domaine de la nutrition sportive annonce l’ouverture de son nouveau laboratoire de production de solutions nutritionnelles sportives déshydratées. Situé à Riom, le nouveau site sera dédié à la recherche, au développement et à la fabrication de produits de nutrition haut de gamme et sur mesure destinés aux athlètes ainsi qu’aux clubs sportifs de haut niveau.
200 formules en trois ans
De plus, il devrait permettre de faire naître les produits de demain pour tous les acteurs du milieu sportif. « Aujourd’hui, nous affichons un portefeuille clients plutôt enviable. Nous travaillons aussi bien pour des clubs de foot de ligue 1 que pour la Fédération française de tennis, Total Énergies Cyclisme, l’ASVEL Basket ou encore le HBC Nantes », se réjouit le président-fondateur, Vincent Argillier, lui-même ancien entraîneur de natation au Pôle France Triathlon.
Ce nouveau laboratoire marque également une étape majeure dans le développement d’Ingener8. « En trois ans, nous avons mis au point quelque 200 formules pour nos prestataires. Nous sommes passés d’une production d’une tonne en 2021 à près de 20 tonnes en 2024 pour un chiffre d’affaires prévisionnel de 350 000 euros cette année. Grâce à ce nouveau labo, nous allons fournir des produits de la plus haute qualité, basés sur des recherches scientifiques rigoureuses et répondant aux besoins spécifiques des sportifs de tous niveaux », promet Vincent Argillier.
+ de 400% de capacité de production
La capacité de production devrait également être boostée « de plus de 400% », principalement à destination des sportifs mais aussi des nouvelles marques émergentes et de marques leader du marché actuel. Parallèlement, Ingener8 qui travaille en marque blanche pour de grands groupes, ne compte pas s’arrêter là. « Le secteur de la nutrition santé connaît actuellement un fort développement, non seulement dans le domaine du sport, mais aussi dans le secteur du troisième âge ou encore de l’armée, anticipe Vincent Argillier. Si on suit la même courbe de production de 300% par an, nous devrions atteindre rapidement un chiffre d’affaires supérieur à 1 million d’euros ».
Depuis le 1er mars 2024, Ève Coquart, 37 ans, a été nommée Directrice générale et artistique de Clermont Auvergne Opéra, une structure qu’elle connaissait déjà depuis septembre 2023 en qualité de chargée de mission artistique et administrative. Rencontre avec une passionnée qui fourmille d’idées (Photo: CAO).
NA : Quel est votre parcours ?
Ève Coquart : Je suis ardennaise, issue d’une famille de musiciens. Mes cinq frères et sœurs jouent d’un instrument. Je suis moi-même violoncelliste de formation. J’ai commencé à l’âge de 4 ans. La musique a toujours été mon socle éducatif. Je suis venue au chant plus tard, vers l’âge de 17 ans. J’ai découvert le chant en accompagnant l’opérette « La vie d’Offenbach », alors que j’étais dans l’orchestre. J’ai eu une révélation. Je ne me rendais pas compte de l’impact que pouvait avoir la voix sur les autres. Je me suis dit : « je veux faire ça !». C’était pour moi le meilleur outil pour exprimer ma passion. Je suis donc allée à Paris pour étudier le chant. Je suis devenue professionnelle assez rapidement et j’y suis restée quatorze ans.
Comment êtes-vous arrivée à Clermont-Ferrand ?
Je suis venue la première fois à Clermont-Ferrand il y a sept ans, complètement par hasard. Je faisais de l’événementiel en tant que chanteuse. C’était en février 2017. Pour l’anecdote j’étais venue animer une soirée partenaires pour l’ASM (rires). Je suis revenue plusieurs fois et j’ai été attirée par la dynamique culturelle de la ville. J’ai quitté Paris pour m’installer ici. J’ai alors créé ma propre agence d’événementiels avec l’idée d’amener l’opéra là où il n’est pas présent notamment au sein des entreprises privées. Puis j’ai créé l’association « Voix dehors » pour sensibiliser les jeunes enfants en crèche à l’opéra. J’ai intégré en septembre dernier Clermont Auvergne Opéra non pas pour être chanteuse mais comme chargée de mission artistique et administrative, avant d’être nommée Directrice générale et artistique le 1er mars.
Quelle sera votre feuille de route ?
Nous avons déjà construit une feuille de route pour l’an prochain qui sera une saison de transition. L’un de mes objectifs est de réussir à attirer plusieurs types de publics avec une tarification attractive. Je veux aussi sortir hors les murs, aller dans les quartiers, attirer un nouveau public. Pour accéder à ça, il faut mettre en place des partenariats avec d’autres structures culturelles du territoire : la Comédie, l’Orchestre national d’Auvergne, etc… L’idée est de mutualiser les moyens et les coûts tout en étant au cœur de la dynamique culturelle.
Que faudrait-il faire pour que l’opéra se démocratise ?
C’est vraiment mon objectif. Les partenariats sont un très bon levier pour ça y compris pour un public plus éloigné physiquement et culturellement de l’opéra. Le genre ne leur parle pas. C’est à nous de les attirer. J’envisage des spectacles partagés avec de la pluridisciplinarité tout en étant exigeant sur la qualité. L’opéra c’est pour tout le monde et c’est ludique. Il faut aussi diversifier notre offre.
Avez-vous déjà des pistes pour la prochaine programmation ?
La prochaine programmation 2024-2025 est déjà établie. Une présentation est prévue le 11 juin à l’opéra théâtre. Ce sera une saison de transition. Je peux déjà dire qu’elle sera joyeuse. Il y aura aussi en 2025 le retour du concours international de chant lyrique qui n’a pas eu lieu depuis le Covid. C’est très important pour l’image de l’opéra dans le monde. On commence aussi à travailler sur la saison 2025-2026 où il y aura beaucoup de partenariats inédits et je m’en réjouis d’avance.
Vous ne regrettez pas d’avoir posé vos valises à Clermont-Ferrand ?
(Rires) Non, pas du tout ! Aujourd’hui j’ai deux petits auvergnats qui sont nés ici. Je ne risque pas de regretter. C’est une vraie joie et je suis très heureuse ici.
« La marque Auvergne, notre association, œuvre aux synergies pour que l’Auvergne se distingue dans la concurrence que se livrent les territoires. Nous fédérons plus de 500 leaders publics et privés de nos 4 départements : Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme » se réjouit notre Président, M. Pierre Desprat. « L’augmentation du nombre d’adhérents prouve notre utilité. Le travail quotidien de notre équipe pourtant restreinte est reconnu ».
2023 restera pour l’Auvergne l’année du Tour de France avec des audiences record pour France Télévision et toutes les chaînes mondiales.
Le premier salon Origine Auvergne, porté par GL Events, a trouvé son public de même que notre place de marché www.achetezenauvergne.fr. Les Toques d’Auvergne, ces restaurateurs ambassadeurs de notre gastronomie, amplifient encore leur ambition en introduisant le logo de la marque Auvergne dans leur nouvelle signature. Idem pour les logos du « Chœur régional d’Auvergne » et du « Jeune chœur d’Auvergne ».
Ils rejoignent d’autres collectifs d’Ambassadeurs, qui portent l’Auvergne dans leur cœur jusque dans leur logo !
Projet de vie, lieu de vacances, mettre du lien entre les acteurs, conforter la fierté des Auvergnats, l’attractivité de l’Auvergne sera plus que jamais au menu de notre quotidien en 2024. Les résultats de notre enquête-baromètre pour mesurer la fierté et l’engagement des Auvergnats d’ici et d’ailleurs sont à retrouver ici.
Il vend ses parfums dans le monde entier et a acquis une réputation internationale dans le milieu très fermé de la cosmétique. Pierre Guillaume vient d’ouvrir son nouvel outil de production à Clermont-Ferrand.
Des lignes épurées, une déco stylée, une chaîne de fabrication raffinée… Bienvenue dans le nouveau monde de Pierre Guillaume ! Si l’adresse n’a pas changé (rue Pierre Boulanger), le site historique du Brézet, ouvert en 1992, a été rasé et totalement reconstruit. Hall d’entrée design, ateliers d’embouteillage ultra modernes, zone de stockage réorganisée… « À l’origine, les locaux avaient été pensés par mon père qui fabriquait des produits chimiques. Puis j’ai pris la suite après avoir lancé ma ligne de parfum en 2002. Bien sûr, il y avait eu déjà des aménagements, mais les locaux n’étaient plus adaptés et trop exigus », développe le parfumeur clermontois indépendant, véritable OVNI dans le monde de la cosmétique.
Un investissement de 2 M€
Désormais, la société dispose d’un atelier de 1 000 m², soit le double de l’ancien. Un investissement de plus de 2 millions d’euros qui permettra, à terme, de doubler la production. « C’est aussi une façon d’accueillir mes quatorze salariés dans de très bonnes conditions. Je voulais vraiment insister sur la qualité de vie au travail et montrer ma gratitude à mes collaborateurs ».
Plusieurs fois démarché pour être racheté par de grands groupes, le parfumeur auvergnat a toujours résisté. « Cette entreprise, c’est comme mon enfant. Le travail d’une vie ! Même si on me faisait un énorme chèque pour la racheter, je refuserais. Je préfère rester une toute petite entreprise indépendante dans un milieu de géants », sourit le quadra à qui tout réussit depuis plus de vingt ans.
400 points de vente dans 26 pays
Même si Pierre Guillaume est toujours resté fidèle à ses racines auvergnates, sa réputation a largement dépassé les frontières de son territoire. Depuis ses débuts au côté de son père, dans les années 2000, le « nez » clermontois a élaboré des best-sellers qui se vendent aujourd’hui dans le monde entier. Outre ses 4 boutiques : dans le centre historique et dans la zone du Brezet de Clermont-Ferrand, à Paris (rue Jean-Jacques Rousseau-1er arrondissement) et à Lyon (presqu’île-rue Emile Zola), les parfums Pierre Guillaume s’écoulent dans une trentaine de pays dans 400 points de vente. De l’Italie à la Corée du Sud, en passant par l’Allemagne ou le Japon, Pierre Guillaume a conquis le monde. Sous oublier le site web, où s’écoulent 60 % des commandes !
Fasciné par les odeurs puis les parfums depuis son plus jeune âge, Pierre grandit dans une famille de chimistes et collectionne dès l’enfance huiles essentielles et matières odorantes, un prélude à ce qui deviendra, des années plus tard, son véritable orgue de parfumeur. C’est un jeune chimiste d’à peine 25 ans lorsqu’il tente de reproduire l’odeur de la cave à cigare de son père et crée Cozé. « C’était mon premier parfum. Il a tout de suite fait mouche ! », se souvient-il avec émotion.
110 références de parfum
Sans le rechercher, il séduit très vite la critique et attire la curiosité du milieu. D’abord des influenceuses qui le révèlent sur leurs blogs. Puis la presse internationale. Le New York Times, GQ, Vogue, Elle, Gala, Madame Figaro, Grazia… Tous en pincent pour le Frenchy des volcans ! Aujourd’hui, Pierre Guillaume compte 110 références de parfums et des produits dérivés (bougies, gels douche, hydroalcooliques, émulsions pour le corps…)
« Vingt-cinq ans après, nous sommes toujours là, alors qu’il sort environ une marque de parfum dans le monde chaque jour ! constate Pierre Guillaume qui savoure son succès. Sans doute, par ce que nous sommes restés libres, fidèles à nous-mêmes, à nos valeurs de qualité et à notre indépendance. Comme j’ai l’habitude de dire : nous ne faisons que du parfum… Et c’est déjà beaucoup ».
Geneviève Colonna d’Istria
MANUFACTURE DES PARFUMS PIERRE GUILLAUME
Boutique de la Manufacture 25 Rue Pierre Boulanger 63100 Clermont-Ferrand Autoroute A71 – Sortie “Le Brézet”
Boutique Quartier Victoire 17 bis Rue Saint-Gènes, 63000 Clermont-Ferrand
Boutique Palais Royal 13 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris
Sur scène, Wazoo délivre un cocktail détonnant d’énergie volcanique, avec de gauche à droite Jeff Chalaffre (guitare, mandoline, banjo), Kévin Quicke (chant), Greg Chauchat (accordéon) et Charlie Glad (violon). (Crédit Photo : Laetitia Roiron).
Après avoir affolé les compteurs avec leurs clips « Agriculteurs » et « Boire un canon » (respectivement plus de 3 millions et 1,7 million de vues sur YouTube), Wazoo revient avec un nouvel extrait de leur dernier album. En cette année de coupe du monde de rugby, le groupe de folk festif lance son ode au monde du ballon ovale.« Nous nous sommes inspirés de la célèbre citation de Jean-Pierre Rives qui résonne à merveille :« le rugby, c’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains », sourit Jeff Chalaffre, membre fondateur du groupe et guitariste.
Dans cet opus, Wazoo raconte les célèbres troisièmes mi-temps qui cimentent à vie l’amitié entre les joueurs. Une façon aussi de mettre en lumière le rugby d’en bas, celui du monde amateur et des bénévoles qui tiennent à bout de bras les fondations de ce sport. Dans ce clip, Wazoo a convié quelques icones du rugby des années 80/90, anciennes gloires de l‘ASM Clermont, dont le groupe est un fervent supporter. Dans un moment de convivialité, ces briscards de l’ovalie se remémorent leurs souvenirs de terrain. Autour de Gilles Darlet, on retrouve Eric Nicol, Alexandre Audebert, Dominique Gaby, Jimmy Marlu, Marc Pradier, Christophe Duchene, Henri Bourdillon, Philippe Marocco et Patrick Ladouce.
« Une bande de copains qui s’amuse »
La vidéo fait aussi la part belle au monde amateur, avec des images d’une rencontre opposant le CS Sauxillanges face à l’Oval Club Gévaudan. Avec en final les deux équipes qui chantent ensemble autour d’un verre. « Cet album reflète notre état d’esprit : une bande de copains qui s’amuse et ne se prend pas au sérieux. Notre moteur c’est l’Auvergne ! », poursuit Wazoo.
Et visiblement la formule plait toujours autant. En 25 ans d’existence, Wazoo a conquis toutes les salles des fêtes d’Auvergne… et d’ailleurs. En 1999, lors d’un pèlerinage bucolique au pied du plateau de Gergovie, au cœur de l’Auvergne, Jeff Chalaffre et Kévin Quicke (par ailleurs restaurateur) fondent le groupe. Les deux compères livrent rapidement un premier album sur lequel figure l’inégalable tube « Et moi pendant ce temps-là, j’tournais la Manivelle ».
Deux disques d’or
En quelques mois, cette bourrée auvergnate revisitée, « hommage aux figures arvernes », devient l’hymne des fêtards de France et de Navarre. La chanson franchit les frontières pour s’exporter au Québec, et le groupe décroche deux disques d’or ! Depuis, ces chics types sillonnent la France des campagnes pour livrer des cargaisons de bonne humeur. En plus de vingt ans de carrière, le plus célèbre des groupes auvergnats a donné plus de 600 concerts, vendu plus de 600 000 albums et singles, et accumulé plus de 40 millions de vues sur ses vidéos en streaming.
Plus récemment, la chanson « Agriculteurs » -le dixième album du groupe- a fait mouche. « Depuis sa sortie, elle est devenue l’hymne des jeunes agriculteurs qui s’en servent beaucoup pour leur vidéo sur Tiktok. Le clip a déjà fait plus de 3 millions de vues sur Youtube, se réjouit Jeff. Finalement, c’est toute la France des campagnes qui se reconnaît dans ces chansons ».
Sans équivalent dans la gastronomie française, la table triplement étoilée de Régis Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire) réunit désormais trois Marcon, père et fils (Photo : Geneviève Colonna d’Istria).
De toute évidence, il existe entre Régis, le papa, et ses fils Jacques et Paul, un indéniable air de famille… et un ADN commun : la passion pour la gastronomie. Le restaurant triplement étoilé de Régis et Jacques Marcon, installé à Saint-Bonnet-le-Froid, sur les hauts plateaux du Velay, en Haute-Loire, présente une autre originalité plus singulière, cette fois. Il s’agit sans doute du seul restaurant trois étoiles en France réunissant un père et ses deux fistons. Car depuis le début de la saison, le petit dernier de la fratrie, Paul, 28 ans, a rejoint les fourneaux de la cuisine familiale.
« Travailler avec mes deux fils est un rêve »
Après sa formation sur les bancs de l’école hôtelière de Thonon-les-Bains, le dernier-né de la famille (NDLR : ils sont quatre enfants) est sacré Champion de France aux Worldskills 2017, remporte le trophée Masse en 2019 avant de décrocher plus récemment le trophée Jean Delaveyne en 2022. « J’ai toujours aimé la compétition. J’aime relever des défis », sourit le jeune homme qui prépare entre deux services le prochain concours très sélectif des Bocuse d’Or, en septembre. Pour lui, « revenir à Saint-Bonnet était une évidence. Depuis toujours j’ai su que je rentrerai travailler ici ».
Rien ne pouvait plus réjouir son père Régis et son grand frère Jacques, 45 ans, qui travaillent déjà ensemble depuis 2004. « Travailler avec mes deux fils est un rêve que je n’aurais jamais pu imaginer lorsque je me suis lancé dans le métier il y a 45 ans. J’ai tellement de chance que j’ai l’impression de ne pas l’apprécier à sa juste valeur », souffle le patriarche de 67 ans. Malgré la renommée internationale de sa troisième étoile acquise en 2005, Régis Marcon a su rester simple et inculquer de solides valeurs à ses enfants. « Je vis toujours dans la pièce où je suis né. J’ai veillé à transmettre ces notions de simplicité et de courage à mes quatre enfants. Mais je ne les ai jamais forcés à suivre la même carrière. Ils savent à quel point c’est un métier magnifique mais difficile ».
« Continuer à écrire l’histoire »
Loin d’être découragés, l’aîné et le benjamin travaillent désormais côté à côté. Jacques, dans le rôle du « patron », chef d’orchestre d’une brigade d’une vingtaine de personnes et Paul régnant sur la pâtisserie. « Notre vie s’est toujours articulée autour du restaurant, commente Jacques. On vit pour et par le restaurant. Il n’y a rien de nouveau pour nous. On aime par-dessus tout ce que nous faisons, l’esprit de notre village, la vie ici. Notre mission est dans la transmission. Mais aujourd’hui, c’est moi le chef ! Donc j’essaie d’avoir une vision à long terme. Le jour où Paul nous a annoncé qu’il voulait nous rejoindre, j’étais très heureux. Entre lui et moi, il y a presque une génération d’écart. Il apporte du sang neuf, ses idées et sa propre expérience. Il faut apprendre à tous s’accorder mais cela se passe plutôt très bien. Il y a une vraie proximité entre nous ».
Tous les trois savourent chaque jour leur exceptionnel destin de pouvoir travailler ensemble au firmament de la gastronomie française. « On se dit que nous avons de la chance d’avoir un restaurant complet tout le temps et d’être tous ensemble. Certaines familles connaissent des drames. Nous, nous avons notre père qui est toujours là, à nos côtés. Il y a de la place pour tous et assez de travail pour tout le monde ! », s’amuse Jacques. « Notre but, c’est de rester ici et de réussir la transmission pour continuer l’histoire qu’avaient commencé à écrire nos grands-parents ».
L’Académie Croizon, née à Vichy en 2018, suite au transfert du pôle France natation à Bordeaux, est devenue une référence unique en France dans le monde de l’handisport (Crédit : Académie Philippe Croizon).
Tout le monde connait l’histoire hors du commun de Philippe Croizon. Cet ancien ouvrier frappé par la foudre le 5 mars 1994, accident durant lequel il a perdu ses quatre membres, est devenu sportif en décidant de relever des défis plus fous les uns que les autres. Le destin incroyable de ce quadri-amputé a mis en lumière une capacité de résilience exceptionnelle. Depuis, l’homme multiplie les exploits sportifs telle la traversée de la Manche à la nage, le 18 septembre 2010. Quelques mois à peine après cette première prouesse, il entreprend de relier les 5 continents à la nage, de mai à août 2012. Il se lance aussi à l’assaut du Dakar. Tour à tour chroniqueur et conférencier, Philippe Croizon prône le dépassement de soi. Sa philosophie de vie : « Tout est possible ! ».
Il dit tout de suite banco !
Implanté au CREPS de Vichy, le pôle France de natation handisport fonctionnait depuis 2011 et avait notamment permis, grâce à un encadrement de haute qualité, à de jeunes talents d’éclore et d’atteindre le très haut niveau international avec l’Equipe de France. Ce fut notamment le cas de Théo Curin, mais aussi d’Emeline Pierre et de Maël Cornic. Ainsi, lorsque le pôle est transféré à Bordeaux en 2017 par la Fédération Française Handisport, les responsables locaux proposent de créer l’Académie Philippe Croizon, en remplacement. Le principal intéressé dit tout de suite banco ! « Je suivais depuis longtemps les activités du Pôle, à Vichy. Lorsqu’on a compris que les élèves ne voulaient pas aller à Bordeaux, on a décidé de créer le premier pôle privé de France », nous explique Philippe Croizon qui accepte tout de suite de donner son nom à la nouvelle structure.
« Je suis leur grand frère »
« Moi, dans cette affaire, je suis là pour mettre la lumière sur la structure. Mon nom a permis de trouver des financements privés. Je suis heureux d’avoir pu faire ça », poursuit Philippe Croizon.
Initiée par le Comité Handisport de l’Allier (CDH 03) qui la porte juridiquement, cette Académie permet désormais d’accueillir des jeunes porteurs de handicaps, venus de la France entière, pour se préparer comme leurs ainés à relever de grands défis sportifs. Actuellement quatre nageurs, âgés de 13 à 18 ans, se préparent pour les Jeux Paralympiques et les Championnats du monde de natation. « Si je suis un modèle, un grand frère pour eux, tant mieux ! », lance Phillipe Croizon, qui vient voir régulièrement ses petits protégés à Vichy. « Je veux montrer aux gens qui souffrent que c’est faisable, que tu dois toujours te battre. J’espère être un symbole du dépassement de soi ».
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie.
Découvrez l’épisode 11 avec Johan Falkouska, entrepreneur culturel et directeur de la Coupole Event à Clermont-Ferrand. Tester, c’est l’adopter ! Merci Johan pour cette ambitieuse partagée pour l’Auvergne !
« Je suis un produit made in Auvergne. Quand on parle de l’Auvergne, on pense d’abord à des territoires ruraux, des montagnes et des volcans, mais ce n’est pas que ça ! C’est aussi un monde urbain où il y a un foisonnement culturel très important. Ce n’est pas par hasard si Clermont-Ferrand est candidate à la Capitale Européenne de la Culture. On a beaucoup de relations avec le National car ce n’est pas parce qu’on est en Auvergne qu’on ne peut pas s’exporter au contraire même. On a tous une marque, la marque Auvergne, on a tous une image de marque à défendre à l’extérieur. Venez tester notre territoire, si il ne vous plait pas, partez ! Mais il y a quand même de fortes chances pour que vous restiez. », souligne Johan Falkouska.
Pour la deuxième fois de son histoire, la race Salers sera l’emblème du Salon de l’Agriculture de Paris, incarnée par Ovalie. Une sacrée vache ! (Crédit photo : PParchet_SIA2023).
La tension monte dans l’étable de Marine et Michel Van Simmertier. Alors que le Salon international de l’Agriculture de Paris s’apprête à ouvrir ses portes (du 25 février au 5 mars), les propriétaires d’Ovalie peaufinent les derniers détails. « Il faut que tout soit parfait. Ovalie va représenter la race Salers et toute la profession. On doit faire attention à tout ! », s’enthousiasme le jeune couple d’éleveurs, à la tête d’un troupeau de 80 Salers, qui préparent cet événement depuis plusieurs mois. « Lorsque le Herd Book Salers nous a proposé de présenter une vache pour devenir l’égérie du Salon, on ne se doutait pas qu’on serait sélectionnés. C’est une chance exceptionnelle pour nous. Quelque chose qui n’arrive qu’une seule fois dans une vie d’éleveur », sourit le couple de trentenaires, installés à Saint-Alyre-ès-Montagne dans le Puy-de-Dôme.
Vedette du clip de Wazoo
Ovalie est donc bichonnée pour faire honneur à cette race rustique et maternelle, emblème des montagnes auvergnates. « Elle a été choisie pour son bassin bien large, ses belles cornes en forme de lyre et la bonne rectitude de son dos », développe Marine, très fière de sa protégée. Ovalie est également très patiente et se prête volontiers au jeu des photographes et des journalistes. Le groupe Wazoo, bien connu des Auvergnats, lui a même consacré une chanson et un clip… Une vraie star, on vous dit !
Pour le Herd Book Salers, l’association qui rassemble les éleveurs de Salers en France, c’est aussi une magnifique aubaine. Il faut remonter à 2009 pour voir une vache Salers sur l’affiche officielle du Salon. Mais la profession qui rassemble quelque 400 adhérents s’en souvient encore.
De fortes retombées économiques
« Nous savons que le salon de Paris est l’un des événements préférés des Français. C’est la campagne qui se déplace à la ville. C’est une très belle vitrine pour la profession », analyse François Fabre, vice-président du Herd Book Salers. Un évènement de portée nationale, voire internationale, qui peut dégager de fortes retombées économiques pour la race. « Après 2009, nous avons débuté les exportations pour les pays de l’Est. Les premiers échanges commerciaux avec la Croatie, la Serbie, ou encore la Bosnie ont démarré comme ça », poursuit François Fabre.
Ovalie, égérie du salon, pourrait bien générer de nouvelles commandes. « C’est une promotion extraordinaire qui peut se ressentir sur les dix prochaines années », ajoute le Herd Book. Aujourd’hui, le troupeau français de Salers s’élève à 220 000 vaches de plus de 24 mois. Derrière la Charolaise, la Blonde d’Aquitaine et la Limousine, la jolie vache à robe acajou s’est progressivement hissée au 4e rang national des races à viande. Elle a gagné le cœur des campagnes et pourrait bien conquérir celui des Parisiens.
À quelques jours du Salon de l’Agriculture, notre starlette Ovalie se prépare pour le défilé dans sa plus belle robe acajou !
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 10 avec Andreea Caruana, médecin à Broût-Vernet dans l’Allier, tombée sous le charme de notre belle Auvergne. Tester, c’est l’adopter ! Merci Andreea pour cette ambitieuse partagée pour l’Auvergne !
« Les Auvergnats sont accueillants et généreux. On a une très bonne communication avec les médecins généralistes sur notre territoire, il y a une très bonne entente ! Les interactions sont plus faciles dans les campagnes que dans les grandes villes. Ici, je me suis retrouvée beaucoup plus dans la nature et la géographie et les paysages me rappellent mon pays. Je me suis sentie comme à la maison. Cela fait 10 ans qu’on élève notre fille ici et elle est vraiment heureuse, c’est l’endroit idéal pour nous ! », souligne Andreea Caruana.
Depuis une trentaine d’années, Philippe Morand est journaliste au sein de la rédaction du groupe TF1. Originaire de Gannat (Allier), il reste très attaché à sa région natale et continue de vanter toutes ses richesses, notamment à travers l’Auvergne Presse Club (Photo /TF1).
Pouvez-vous nous résumer votre parcours professionnel ?
Voilà plus de trente ans que je vis à Paris où j’ai fait mes études et où je travaille. Je suis originaire de Gannat où ma mère habite depuis des décennies. Je suis très attaché à mon Bourbonnais natal. J’y reviens régulièrement. Après des études de journalisme, j’ai été embauché à TF1 comme reporter. J’ai notamment été jeune correspondant aux Etats-Unis pendant un an, sous la présidence de Bill Clinton. Une expérience passionnante ! A mon retour en France, j’ai intégré le service économique de la rédaction. Beaucoup de reportages sur le terrain. Puis on m’a proposé des postes d’encadrement notamment au service politique. J’ai couvert plusieurs campagnes présidentielles. Avec un fait marquant pour moi, l’organisation du débat à cinq candidats pendant la présidentielle de 2017. Beaucoup de stress mais un débat de qualité et un beau moment de télévision ! Je fais aussi des remplacements de rédaction en chef pour les Journaux de 20h. Ce qui veut dire suivre intensément l’actualité et faire les bons choix de couverture de tel ou tel événement, bref être au cœur du réacteur de l’actualité. Je suis à TF1 depuis 29 ans et ce métier me passionne toujours autant !
En quoi consiste l’Auvergne Presse Club ? Comment fonctionne-t-il ? C’est aussi l’occasion de se rendre compte qu’il y a pas mal d’Auvergnats dans les grands médias
L’Auvergne Presse Club réunit des journalistes originaires d’Auvergne ou qui ont des attaches dans notre territoire. Un collectif que j’ai le plaisir de coanimer avec la marque Auvergne. C’est Valéry Giscard d’Estaing qui avait lancé ce club lorsqu’il présidait la Région. Et Laurent Wauquiez a toujours soutenu cette initiative. L’idée est de nous faire remonter un maximum d’informations en provenance d’Auvergne. Il est important que nous soyons informés des beaux projets et des belles initiatives qui viennent du territoire et qui peuvent faire l’objet de reportages dans nos médias respectifs. A TF1, nous aimons beaucoup l’Auvergne et je suis fier d’en être le porte-drapeau à la rédaction. Mais je ne suis pas le seul. Liseron Boudoul, grand reporter, et Christelle Chiroux, chargée de la médiation au sein de la rédaction, sont également originaires d’Auvergne. Et Marc Maury, speaker des grands événements sportifs comme le tournoi de Roland-Garros, répond toujours présent pour valoriser les départements de la région.
Quel lien gardez-vous avec l’Auvergne ? Que diriez-vous à ceux qui seraient tentés de venir s’y installer ?
J’ai l’Auvergne chevillée au cœur et au corps. J’aime y passer du temps et prendre un bon bol d’air pur de temps en temps. Notre région offre à celui qui vient la visiter ou s’y installer des paysages splendides et un beau plateau de fromages ! Et nous le montrons souvent dans les journaux de TF1. Mais l’Auvergne, ce n’est pas que ça. Au-delà de Michelin, entreprise mondiale installée au cœur de la région, l’Auvergne est une région innovante, à la pointe des technologies. Tenez un exemple pour illustrer cela, nous avons tourné récemment un reportage, pour le Journal de 20h, dans un village du Cantal pour montrer ce que la fibre peut apporter à un territoire : des emplois, des services et une vie simplifiée pour les habitants. Pour ceux qui viennent s’y installer, l’Auvergne amène une qualité de vie enviable et des emplois très qualifiés.
René Baumont, chercheur à l’INRAE de Clermont (Puy-de-Dôme), a été distingué par le trophée des Étoiles de l’Europe, mention Innovation, pour le projet SmartCow. On vous explique tout ! (Photo/INRAE)
Ils étaient douze lauréats réunis au musée du Quai Branly, le 6 décembre dernier, à l’occasion du Forum Horizon Europe 2022. Parmi eux, René Baumont. Directeur de recherche au sein de l’unité de recherche sur les herbivores du centre INRAE Clermont-Auvergne-Rhône-Alpes, où il coordonne depuis 2018 le projet SmartCow. « Le but de ce projet est d’augmenter l’efficacité alimentaire des bovins tout en réduisant les émissions de méthane et d’azote de ces animaux », rappelle le lauréat, « heureux de partager avec ses collègues cette belle récompense ».
L’enjeu de ces recherches est de taille car en Europe, l’élevage bovin est à l’origine de près de 5% du total des émissions de gaz à effets de serre (GES) et génère à lui seul 80% des GES associés à l’élevage d’animaux la moitié environ provenant du méthane entérique (rots des vaches) sans oublier les rejets d’azote engendrés par les urines !
« Répondre à des défis de taille »
Réduire la contribution de la filière bovine au réchauffement climatique constitue donc un enjeu important pour l’agriculture. « Pour répondre à ces défis, la recherche européenne en sciences animales et sur l’élevage doit se coordonner, mutualiser ses moyens et créer de nouvelles synergies entre recherche académique et privée pour faire émerger des solutions à même d’améliorer la durabilité de la production bovine dans le contexte du changement climatique », commente René Baumont, checheur depuis trente ans à l’INRAE de Clermont.
Le consortium SmartCow qui a travaillé sur cette question pendant quatre ans, a réuni des compétences scientifiques et techniques en nutrition et physiologie, génétique, santé et bien-être animal, éthique et expérimentation animale. Financé par l’Europe à hauteur de 5 M€, il a permis de tester des développements technologiques dans divers domaines de la nutrition animale : additifs alimentaires permettant de réduire les émissions de méthane, capteurs d’activité des animaux, etc.
Des pratiques expérimentales
Le consortium a également émis un ensemble de recommandations sur l’éthique et les pratiques expérimentales animales. Celles-ci ont été diffusées dans un livre de méthodes et à l’occasion de sessions de formation aux bonnes pratiques de recherche.
« Le trophée des Étoiles de l’Europe a pour mission de valoriser les équipes françaises qui ont choisi l’Europe pour développer leurs recherches et s’ouvrir à l’innovation », a rappelé Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche qui a remis la récompense. Une de plus pour le centre INRAE de Clermont, déjà distingué à plusieurs reprises pour la pertinence de ses travaux.
En août 2022, Alice Modolo a battu deux records en quatre jours dans les eaux des Bahamas ! Première apnéiste française à franchir le seuil des 100 mètres, l’Auvergnate rêve encore de nouveaux exploits (Photos/ DR).
Rien ne prédestinait Alice Modolo à devenir championne de monde d’apnée. Originaire de Brassac-les-Mines, dans le Puy-de-Dôme, cette chirurgien-dentiste de formation est devenue en 2022, la première Française à franchir le cap mythique des 101 mètres en apnée monopalme, au Vertical Blue des Bahamas, trois jours après avoir établi le record du monde bi-palmes avec une plongée à 96m !
Un exploit abyssal dont la championne de 38 ans semble s’étonner elle-même. « J’ai commencé l’apnée très tardivement au club d’activités subaquatiques de Chamalières (CASC) alors que j’étais étudiante en médecine. J’avais 23 ans. Je n’avais jamais vraiment fait de sport. Et puis, j’ai eu le déclic, la révélation. Aujourd’hui encore, je suis fascinée par les capacités incroyables de mon propre corps ! ».
« Il faut être en accord avec soi-même
Fluette et gracile, la jeune femme blonde évolue telle une sirène dans toutes les mers du globe pour s’entraîner et « se retrouver avec elle-même ». « L’apnée me permet d’être le décodeur de ce que je suis. Lorsqu’on plonge à 101 mètres de profondeur, on ne peut pas tricher. Il faut être en accord avec vous-même », sourit la naïade qui a tout plaqué pour aller jusqu’au bout de sa passion.
« Il a fallu prendre des décisions pas toujours faciles, comme mettre entre parenthèses ma carrière professionnelle pour me consacrer complètement à ma discipline. Mon entourage n’a pas toujours compris mes choix. Aujourd’hui, je suis pleinement épanouie. J’ose faire confiance à mon instinct ». Cet incroyable parcours n’était pourtant pas écrit d’avance. « Je suis une vraie terrienne, née en Auvergne, au milieu des volcans, et pourtant aujourd’hui je passe ma vie dans l’eau. Je n’ai que 4 litres de capacité pulmonaire, là où mes collègues hommes peuvent avoir jusqu’à 12 litres ! Et pourtant, je suis là. C’est mon mental qui fait la différence… », assure la championne qui vit désormais à Nice où elle s’entraîne.
Clip de Beyoncé
Alice Modolo croit plus que jamais en sa bonne étoile. Athlète, conférencière, elle a même développé des talents artistiques… aquatiques bien sûr. C’est ainsi que la championne du monde apparait en 2015 dans le clip très poétique de Beyoncé « Runnin’ » au côté de Guillaume Néry, quadruple recordman du monde d’apnée dans une chorégraphie sous-marine. « Ce sport m’a tellement apporté, sourit-elle, que je ne compte pas m’arrêter là ». Une vague de succès pourrait encore déferler sur la vie d’Alice Modolo.
Geneviève Colonna d’Istria
Un palmarès à couper le souffle
Palmarès international :
vice championne du monde par équipe en 2012(Nice)
médaille de bronze en poids constant au championnat du monde AIDA 2019 (Nice)
RECORD DU MONDE AIDA en poids constant bi-palmes avec 95m CWT-BF (2021)
RECORD DU MONDE AIDA en poids constant bi-palmes avec 96m CWT-BF (2022)
Palmarès national :
2007 médaille de bronze aux championnats de France FFESSM
2008 Championne de la Coupe de France FFESSM
Multiples records de France AIDA en DYN, DNF, CWT, FIM
2017 championne de France poids constant avec 70m CWT
2018 championne de France poids constant avec 76m CWT
2019 championne de France de poids constant avec 80m CWT
Record de France fédéral en poids constant avec -76m (championnat de France 2018)
Record de France fédéral en poids constant avec -80m (championnat de France 2019)
Record de France fédéral en poids constant avec -95m (Caribbean Cup, Roatan, 2019)
Record de France AIDA en poids constant bi-palmes avec -85m puis 87m et 89m CWT-BF (Dahab, 2021)
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 9 avec Géraud Brunhes, associé gérant passionné de la Maison Marcel Charrade à Neussargues dans le Cantal et fier ambassadeur de notre belle Auvergne. Merci Géraud pour cette ambition partagée pour l’Auvergne !
« On prône une certaine qualité dans le service que l’on veut proposer. On veut montrer que dans le Cantal et en Auvergne, on sait faire de belles choses et qu’il y a de belles choses à découvrir ici ! On veut être les ambassadeurs de cette qualité et de ce savoir-faire dans nos territoires. On a vraiment une qualité de vie exceptionnelle ! Chez nous, les gens ont une vie beaucoup plus saine et s’épanouissent énormément. », souligne Géraud Brunhes.
Le SHARK Grand Prix de France Moto, qui se tient au Mans chaque année, vient de décrocher le titre de « best Grand Prix of 2022 ». Une consécration pour Claude Michy, l’infatigable organisateur de cette compétition mythique. (Photo : PHA Claude Michy)
À 73 ans, Claude Michy a toujours le feu sacré. L’ex-président du Clermont Foot (de 2005 à 2019) n’a pas vraiment planifié de prendre sa retraite. Il s’offre même une belle récompense en voyant le SHARK Grand Prix de France Moto, organisé par sa société PHA-Claude Michy, sacré « meilleur grand prix 2022 » par les plus hautes instances internationales (*). « Je suis content. C’est quand même un week-end à 12 millions d’euros ! », sourit malicieusement le chef d’entreprise auvergnat.
110 000 spectateurs le dimanche.
Seul promoteur privé du calendrier international, Claude Michy organise le GP de France depuis 1994. Autant dire qu’il connaît son affaire. Après deux années difficiles frappées par la pandémie mondiale de Covid-19, l’édition 2022 demeurera sans doute dans les annales du Mans, avec une affluence record 110 000 spectateurs le dimanche jour de la course ! Cette épreuve du MotoGP reste d’ailleurs celle de tous les superlatifs. Retransmise dans plus de 200 pays en direct, elle a réuni 580 millions de téléspectateurs dans le monde et plus de 27 145 heures de retransmission, dont 43 % en direct.
« C’était mon 29e Grand Prix. On commence à bien connaître. Quand j’ai démarré en 1994, Le Mans enregistrait 30.000 spectateurs. Cela fait une belle marge de progression… En réalité, on ne propose plus seulement au public une belle compétition sportive. Il y a aussi des concerts, des animations, des rencontres avec les pilotes dans la Fan Zone. On est vraiment dans le domaine du divertissement », analyse le grand manitou clermontois, passionné de sports mécaniques et lui-même ancien pilote.
Un 30e Grand prix
Mais l’infatigable Claude Michy ne roule pas que pour la moto. Sa société PHA (20 M€ de chiffre d’affaires) est aussi celle qui a organisé un grand nombre d’événements au Stade de France : Super Cross, Motor Show et huit éditions du Trophée Andros associés à Max Mamers. Il cumule également quelques belles références comme le départ du Paris-Dakar à la Grande Halle d’Auvergne en 2004, les championnats d’Europe de patinage à Lyon, en 2006 et bien sûr l’incontournable Trophée Andros à Super Besse. Le faiseur d’événements a également été le premier président de club de foot professionnel à avoir nommé une femme entraîneure d’une équipe masculine. Une petite révolution en 2014 avec la promotion de Corinne Diacre, aujourd’hui sélectionneuse nationale.
Claude Michy n’a pas encore l’intention de rentrer au paddock. « Nous allons organiser l’épreuve de Spa-Francorchamps en Belgique pour le championnat du monde d’endurance moto, les 17 et 18 juin prochains. Et puis, nous préparons activement la 30e organisation du SHARK Grand Prix de France Moto qui aura lieu les 12, 13 et 14 mai. Ce sera d’ailleurs le 1000e Grand Prix depuis la création du Championnat du Monde de vitesse ». 2023 s’annonce encore comme un grand cru pour la team Michy.
Geneviève Colonna d’Istria
(*) l’International Racing Team Association (IRTA), Dorna, (Promoteur du MotoGP) et la Federation International Moto (FIM).
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 8 avec Amélie Borie, entrepreneure et fondatrice de la Savonnerie La Rose Trémière à Polignac en Haute-Loire et fière ambassadrice de notre belle Auvergne. Merci Amélie pour cette ambition partagée pour l’Auvergne !
« Je pense que je suis à ma place, il y a tout ce que j’aime ici. J’ai toujours eu envie de voler de mes propres ailes et faire ce que j’avais envie de faire moi-même. Entreprendre en Auvergne ? Oui c’est facile avec l’ambition et l’envie, on peut réussir partout.. et dans un cadre exceptionnel, c’est encore mieux ! Je pense qu’on peut réussir sa vie en Auvergne, bien-sûr ! Qu’est-ce-qui me fait rester ? Les rivières, la montagne, la nature, les valeurs, on a tout ! », souligne Amélie Borie.
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 7 avec Philippe Laurent, pharmacien de formation, graine d’entrepreneur et fondateur du Parc Naturopôle Nutrition Santé à Saint-Bonnet-de-Rochefort dans l’Allier et fiers ambassadeur de notre belle Auvergne. Merci Philippe pour cette ambitieuse partagée pour l’Auvergne !
« Créons une équipe ensemble et donnons-nous les moyens de faire rayonner l’Auvergne. Le savoir-faire c’est bien, le faire-savoir, c’est mieux. Le projet de vie en Auvergne, c’est 2 heures de vacances tous les jours ! On a tellement de belles réponses à apporter à des personnes qui voudraient venir vivre sur nos territoire. Engageons-nous pour rendre à notre territoire ce que notre territoire nous a donné. Et si on le fait, c’est pour les générations d’après ! », souligne Philippe Laurent.
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 6 avec Etienne Rachez, associé gérant et artisan du vin chez Héritage Volcanic et fier ambassadeur de notre belle Auvergne et de nos vins volcaniques de caractère.
« C’est un vrai plaisir d’être revenu. Moi l’avenir, je le vois plutôt bien ici. C’est une région qui me correspond, aucun regret d’être parti parce-que ça apporte beaucoup d’ouverture mais aucun regret d’être revenu car je profite de mes expériences. Il y a une vraie notion d’échanges, de faire découvrir nos vins, de promouvoir notre région, une appellation. C’est une vraie fierté ! », souligne Etienne Rachez.
La marque Auvergne a lancé sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 5 avec Laurence Costa et Daniel Siegel de l’Ecolodge Instants d’Absolu au Lac du Pêcher et Frédéric Jeusset du Gîte du Col de Légal. 2 beaux projets de vie dans le Cantal !
« On est tombé en amour pour ce lieu, pour ce territoire. Qu’est-ce qu’on apporte ? C’est quoi qu’on fait vivre de plus grand que nous et qui participe comme un maillon d’une chaîne, qui participe du développement de ce territoire. C’est tout ça qui nous poussait et qui nous pousse encore ! » insiste Laurence Costa.
« Entreprendre en Auvergne, c’est finalement un accompagnement à chaque étape. C’est beaucoup de gens qui, autour d’un projet, s’activent pour que le projet fonctionne et qu’on soit mis en avant en permanence et qu’on ait toutes les aides nécessaires. » souligne Frédéric Jeusset.
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