« La marque Auvergne, notre association, œuvre aux synergies pour que l’Auvergne se distingue dans la concurrence que se livrent les territoires. Nous fédérons plus de 500 leaders publics et privés de nos 4 départements : Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme » se réjouit notre Président, M. Pierre Desprat. « L’augmentation du nombre d’adhérents prouve notre utilité. Le travail quotidien de notre équipe pourtant restreinte est reconnu ».
2023 restera pour l’Auvergne l’année du Tour de France avec des audiences record pour France Télévision et toutes les chaînes mondiales.
Le premier salon Origine Auvergne, porté par GL Events, a trouvé son public de même que notre place de marché www.achetezenauvergne.fr. Les Toques d’Auvergne, ces restaurateurs ambassadeurs de notre gastronomie, amplifient encore leur ambition en introduisant le logo de la marque Auvergne dans leur nouvelle signature. Idem pour les logos du « Chœur régional d’Auvergne » et du « Jeune chœur d’Auvergne ».
Ils rejoignent d’autres collectifs d’Ambassadeurs, qui portent l’Auvergne dans leur cœur jusque dans leur logo !
Projet de vie, lieu de vacances, mettre du lien entre les acteurs, conforter la fierté des Auvergnats, l’attractivité de l’Auvergne sera plus que jamais au menu de notre quotidien en 2024. Les résultats de notre enquête-baromètre pour mesurer la fierté et l’engagement des Auvergnats d’ici et d’ailleurs sont à retrouver ici.
Implantée dans le Puy-de-Dôme depuis 1993, l’entreprise Détercentre & Cléor est devenue un acteur incontournable de la distribution de produits, matériels et machines d’hygiène et de désinfection pour les professionnels, les collectivités et les particuliers dans toute l’Auvergne (Photo : Marc Nevoux)
Chez les Mallet, on ne rigole pas avec l’hygiène ! Depuis trente ans, cette famille d’entrepreneurs a créé l’un des fleurons du nettoyage et de la désinfection des professionnels, particuliers et collectivités. Implantée à Cournon-d’Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, et pilotée par Patrice Mallet, le fils du fondateur, cette société propose depuis 1993 une gamme complète de produits, matériels et machines d’hygiène, de désinfection et d’entretien adaptés aux besoins de chacun. Hygiène en restauration, en buanderie, des mains ou encore de l’air, Détercentre couvre au total une dizaine de domaines. « Dans les années soixante, ma grand-mère, mon grand-père et mon père travaillaient tous les trois au sanatorium de Durtol. Entrepreneur dans l’âme, mon père, Michel Mallet, a immédiatement perçu le potentiel de cette activité. En 1967, il a donc décidé de saisir une opportunité en reprenant le camion et la microentreprise basée à Cusset dans l’Allier qui s’occupait du nettoyage. C’est ainsi qu’a débuté l’aventure Détercentre il y a maintenant 55 ans », Patrice Mallet, 62 ans.
6 500 clients et 4 M€ de chiffre d’affaires
En juillet 1993, son père rachète Perin Hygiène à Cournon-d’Auvergne et investit les locaux pour y créer la filiale qu’il lui confie. « Voilà donc 30 ans aujourd’hui que cette dernière évolue en suivant un marché de l’hygiène particulièrement dynamique », sourit Patrice. Présent dans le Puy-de-Dôme, le Cantal et la Haute-Loire, Détercentre & Cléor compte désormais 4 500 références au catalogue et 6 500 clients pour 4 M€ de chiffre d’affaires. Établissements de santé et d’enseignement, collectivités, industries, secteur agroalimentaire, fermes… son domaine d’activité est vaste. Dans l’Allier, c’est Détercentre en Bourbonnais, une société dirigée par Jean-Christophe Mallet – le frère de Patrice Mallet – depuis le départ de leur père en 2010, qui intervient.
Désormais, le fils de Patrice Mallet s’apprête à assurer la relève. Après des études à l’école de commerce de Clermont-Ferrand et une immersion progressive au cœur de l’entreprise familiale, Pierre Mallet vient d’intégrer officiellement Détercentre & Cléor avec l’ambition de porter toujours plus haut l’entreprise familiale.
« Pérenniser et développer l’activité »
« C’est un véritable challenge ! J’ai besoin d’apporter ma pierre à l’édifice comme mon père l’a fait lorsque mon grand-père lui a confié les rênes de l’entreprise. Ma vision de l’avenir est claire : continuer à pérenniser et développer l’activité tout en modernisant certains aspects pour être toujours en phase avec les évolutions de notre présence sur notre territoire et assurer une hyper-proximité à nos clients ».
Pour Détercentre, les enjeux sont nombreux. La troisième génération devra faire face à toutes les évolutions écologiques et économiques du secteur, la digitalisation, sans négliger la mutation des marchés clients avec notamment la disparition progressive des indépendants au profit des groupements nationaux et régionaux. « On a encore du pain sur la planche ! », se réjouissent déjà les Mallet père & fils.
L’École Nationale Supérieure de Pâtisserie (ENSP), école de référence et de réputation mondiale dans les arts de la pâtisserie et dans les arts glacés, vient d’inaugurer la nouvelle extension de son campus de 2 300 m2 (Photo : ENSP).
Meilleure institution de formation culinaire au monde et Meilleure institution de formation culinaire en Europe (*) et à présent plus grand campus au monde dédié aux arts sucrés…L’École Nationale supérieure de la Pâtisserie (ENSP) d’Yssingeaux, en Haute-Loire, n’en finit pas de cumuler les titres. Le 24 novembre 2023, l’École qui appartient au groupe Ducasse depuis 2007, a inauguré une extension de 2 300 m². 3 nouvelles salles de cours, 4 laboratoires ainsi que 32 appartements pour les élèves viennent s’ajouter aux 5 000 m² déjà existant au siège historique du château de Montbarnier.
« Une opportunité majeure pour Yssingeaux »
En 40 ans, l’ENSP s’est incontestablement imposée comme l’école d’excellence et de référence dans le monde des arts sucrés pour les formations en pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie et boulangerie. Autour de ses 19 chefs pâtissiers et 25 professeurs pour les cours académiques, l’école forme tout au long de l’année 1 500 élèves issus de plus de 70 nationalités différentes. « C’est bien plus qu’un simple accomplissement pour l’ENSP car cette extension permet à notre école de devenir le plus grand campus au monde dédié aux Arts Sucrés. C’est également une opportunité majeure pour Yssingeaux et toute une région qui émergent désormais en tant que pivot stratégique pour l’industrie de la pâtisserie à l’échelle mondiale, avec tous les bénéfices que cela engendre d’un point de vue local », analyse Luc Debove, directeur et chef exécutif de l’ENSP, Champion du monde de glace et Meilleur Ouvrier de France Glacier.
Les plus grands spécialistes mondiaux
« Tous les plus grands noms de la pâtisserie française et internationale se sont formés ici et reviennent pour parfaire leur technique », assure la direction. Le large portefeuille regroupe des formations post-bac comme le Diplôme Supérieur des Arts Pâtissiers en 3 ans, des formations intensives pour les personnes en reconversion comme le CAP en huit mois, le Diplôme des Arts de la Pâtisserie française en 8 mois ou encore le programme des Essentiels de la Pâtisserie française en 2 mois. Au-delà de ces programmes, c’est un catalogue de 70 formations professionnelles qui ont lieu sur site, dispensées par les plus grands spécialistes de la discipline.
Geneviève Colonna d’Istria
(*) titres obtenus lors des World Culinary Awards 2023
À propos de l’École Ducasse
École Ducasse est un réseau d’écoles fondé en 1999 par le Chef multi-étoilé Alain Ducasse dédiées à la transmission d’un savoir-faire français unique d’excellence en cuisine et en pâtisserie. L’École Ducasse compte trois écoles en France : Paris Studio, Paris Campus et l’École Nationale Supérieure de Pâtisserie ; et des écoles à l’international aux Philippines, en Thaïlande et en Inde. Toutes sont réunies autour d’une volonté de partager la passion du goût avec les professionnels aguerris comme les amateurs passionnés, adultes en reconversion ou étudiants. En octobre 2023, École Ducasse a été récompensée du titre de World’s Best Culinary Institution.
Sébastien Olivier, originaire du Puy-en-Velay, s’est lancé dans l’aventure du jean made in Auvergne en 2022 (Photo : So France is Co)
Sébastien Olivier, un habitant du Puy-en-Velay (Haute-Loire), s’est lancé dans le projet un peu fou de concevoir et fabriquer des jeans made in Auvergne, en 2022. Depuis, la marque So France is Co a bien grandi. Le fondateur en a vendu déjà plus d’un millier. En un an et demi, la marque est devenue rentable et commence à être connue hors des frontières de France.
Tour à tour chef de projet dans la construction à Paris, puis expert pour les compagnies d’assurance, Sébastien Olivier, passionné de vintage, décide de passer un CAP de couture à 42 ans pour se mettre à son compte. « J’avais envie de créer ma propre marque, mes propres pantalons en jeans, car je crois à la « slow fashion », c’est-à-dire des vêtements qui durent dans le temps, et qui traversent les âges », explique ce passionné.
Il crée sa propre marque So France is Co(jeu de mots avec San Francisco, la ville de naissance du jean) et se lance à corps perdu dans ce projet atypique. « J’achète ma toile en Italie et au Japon, le pays où l’on fabrique les plus beaux jeans du monde. Je ne travaille que de la qualité supérieure », développe ce Ponot de naissance qui a ouvert son atelier-boutique rue Saint-Jacques, au Puy-en-Velay et emploie deux personnes. « J’aime l’idée qu’un vêtement qui puisse traverser le temps. Les gens sont réceptifs à ce concept de jean made in France ».
Déjà un millier de jean écoulés
La clientèle a le choix entre trois modèles de jean : le prêt-à-porter (149 €), le « demi-mesure », sur commande et personnalisé (broderie, couleur de fil…) à 200 € et enfin, le nec plus ultra, le jean fait entièrement sur mesure à 350 €. « Ce sont souvent de personnes hors gabarit qui sont intéressées par ces modèles, ou bien des vrais amoureux du jean », développe Sébastien Olivier. « Si vous achetez un jean chez nous, vous en avez pour votre argent, car nos produits sont de grande qualité! « . Un an et demi après son lancement, le jean made in Auvergne a déjà conquis une large clientèle. « Ce sont aussi bien des locaux que des clients au Luxembourg, en Angleterre ou en Belgique qui achètent en boutique ou via notre site Internet », poursuit le fondateur.
Quelque 1000 jeans se sont déjà écoulés. D’autres vêtements ont étoffé les rayons, comme les chemises, les tabliers ou des vestes, hommes et femmes. Désigné Ambassadeur de la Haute-Loire par le Conseil départemental, Sébastien Olivier a également remporté le Trophée de l’économie de la CCI en 2023. Le jean made in Auvergne semble avoir un bel avenir devant lui.
Il s’est lui-même baptisé « sculpteur de verre et de lumière ». Laurent Beyne, artisan verrier au talent reconnu internationalement vient d’ouvrir à Vichy une toute nouvelle galerie. La troisième en Auvergne.
La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille. Laurent Beyne le sait bien. Cet artisan verrier – diplômé de l’École d’architecture de Paris en 1986 – a d’abord longtemps travaillé en région parisienne avant de se laisser rattraper par ses origines auvergnates. « J’ai créé mon premier atelier « Deux Ailes » à Montreuil, en 1994. Le fil conducteur de mes créations a toujours été le verre, l’eau, la beauté, la lumière », résume cet iconoclaste. Mais en 2015, alors qu’il boucle le Salon du mobilier de Milan où il présente ses dernières créations, Laurent s’effondre. Burn out. « Je venais de présenter 300 pièces. À mes yeux c’était ma plus belle collection, mais personne n’en voulait. Je suis rentré à Paris très fatigué, abattu ». S’ensuivent une hospitalisation et surtout un nouveau chapitre de sa vie.
Le verrier des VIP
« Ma famille était originaire de Ruynes-en-Margeride dans le Cantal et ma femme de Saint-Flour dans le Cantal. On avait acheté une maison de campagne à retaper en 2010 à Brioude. J’ai un amour immodéré pour l’Auvergne ! ». Mûrit alors l’idée de quitter définitivement Paris pour installer son atelier à Brioude en 2019. Le sculpteur de verre renaît, retrouve l’inspiration. Luminaires, meubles en verre, objets design, sa production interpelle par son originalité et sa puissance créatrice.
Il sait séduire jusque chez les VIP, comme le chef étoilé Guy Savoy qui lui commande 2 000 photophores pour ses 50 ans de carrière. « On se connaît depuis plus de 20 ans. C’est devenu un ami ». Le carnet de commandes de Laurent Beyne compte bien d’autres noms célèbres : « J’ai travaillé pour le Club Med, Balenciaga, Shiseido, des rois, des ministres. Même Bernard Tapie pour qui j’ai réalisé le plus grand lustre de son dernier yacht ! ».
40 000 pièces dans 70 pays
Dans son atelier, l’artiste a produit 40 000 pièces vendues dans 70 pays. « C’est beaucoup et peu à la fois », relativise Laurent. En plus de son atelier « Deux ailes » à Brioude, l’artiste a ouvert depuis, deux autres galeries baptisées « La troisième aile » : une à Brioude et une de 120 m² à Saint-Flour. Une troisième vient de voir le jour dans le centre-ville de Vichy, passage Giboin. « Je suis convaincu que l’Auvergne connaîtra dans un avenir proche son âge d’or », prophétise celui qui prévoit aussi d’ouvrir une autre galerie à Cannes et à Genève dans les prochaines années.
Ho, Ho, Ho ! Noël approche à grands pas…la marque Auvergne vous donne un coup de pouce avec des idées cadeaux de nos producteurs, artisans et commerçants auvergnats.
L’Auvergne, on l’adore et on la consomme sans modération ! « achetezenauvergne.fr », c’est le meilleur de l’Auvergne à portée de clic avec une offre qui ne cesse de s’enrichir chaque mois. Au service de ses adhérents, l’association marque Auvergne, avec sa place de marché territoriale, permet ainsi à toute l’offre auvergnate de s’exposer et de se vendre. Une vitrine collective très efficace au service des entreprises qui font de l’Auvergne un argument de vente pour séduire et conquérir ensemble de nouvelles clientèles à l’échelle nationale.
« La Distillerie des Scories propose des spiritueux éthiques et gastronomiques distillés au cœur des volcans d’Auvergne à Brassac-les-Mines. Cette solution de vente en ligne est une opportunité de faire connaître ma marque et mon savoir-faire au-delà des frontières de l’Auvergne » témoigne Quentin SICARD, Oenologue-Distillateur de la Distillerie des Scories.
« Achetez en Auvergne est un véritable soutien au service du développement des producteurs et artisans de nos territoires ; un canal de distribution complémentaire de mon magasin à Montluçon et de ma clientèle de proximité » affirme Adrien LE ROUX, chocolatier et gérant de Au Bon Chocolat.
En collaboration avec l’entreprise auvergnate AchetezA, la solution digitale de la marque Auvergne permet de référencer les savoir-faire auvergnats et aux producteurs, artisans et commerçants du territoire de vendre partout en France. Ils peuvent ouvrir leur e-boutique personnalisée puis en assurer la gestion et l’animation en toute autonomie (avec une formation au besoin). Ils bénéficient ainsi des synergies de l’animation online et d’un référencement google collectif.
« Pour avoir de la visibilité, une entreprise a obligatoirement besoin d’une présence sur internet. C’est très important pour toute activité. Et le référencement l’est tout autant. Je trouve cela valorisant d’être sur une même plateforme collective tout en bénéficiant d’un référencement Auvergne efficace. » souligne Amélie BORIE, fabricante et gérante de la Savonnerie de Polignac La Rose Trémière.
« L’Auvergne foisonne de savoir-faire exceptionnels. Convaincus et autour de cette fierté partagée, avec Achetez en Auvergne, cela permet de promouvoir des produits de secteurs différents. Nous sommes plus forts à plusieurs. Ensemble, valorisons le meilleur de l’Auvergne ! » s’enthousiasme Eric MAS, fabricant et co-gérant de La Galoche du Cantal, galoches et sabots fidèles à leur origines ; aussi désirables que confortables, ces chaussures font rimer mode avec tradition.
Pour faire plaisir ou se faire plaisir, rien de plus simple : ajoutez à votre panier tous les produits qui vous font envie, réglez (un seul paiement est nécessaire) et nos adhérents vous livrent à domicile dans toute la France métropolitaine (ou en Click & Collect).
Depuis le 13 octobre, date de la publication des avis au Journal Officiel, les argiles du Velay sont homologuées par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) (Photo : Geneviève Colonna d’Istria).
Les argiles du Velay jouent désormais dans la cour des grands. Après le marbre de Rhône-Alpes, le granit rose de Bretagne et la pierre de Bourgogne, les argiles du Velay ont été labelisés en octobre 2023 par l’Institut National de la Propriété Industrielle (INPI) en même temps que les pierres du Midi. Si tout le monde connaît la lentille verte du Puy AOP, peu de gens savent que la Haute-Loire recèle un autre trésor dans ses entrailles : l’argile. « C’est l’argile verte la plus pure du marché. Elle ne contient ni quartz, ni sable », revendique Emmanuel Bernard, pdg de la société Argile du Velay qui exploite la principale carrière du département, à Saint-Paulien, près du Puy-en-Velay.
Lutter contre la contrefaçon
Depuis plusieurs mois, le chef d’entreprise aidé d’autres patrons de PME et d’élus locaux se battaient pour obtenir l’Indication Géographique Protégée (IGP). C’est désormais chose faite. Et c’est une première en France ! « L’indication géographique « argiles du Velay » reconnaît la qualité minérale du bassin du Velay et le savoir-faire de transformation de l’argile. Le secteur de la beauté et des cosmétiques étant un des plus touchés par la contrefaçon, c’est une démarche de qualité très importante », commente Pascal Faure, Directeur général de l’INPI.
La loi dite « consommation » a élargi les indications géographiques – auparavant réservées aux produits agricoles et viticoles – aux produits de l’artisanat et de l’industrie. Signe officiel de qualité et d’origine, l’indication géographique assure aux consommateurs l’origine et l’authenticité des produits qu’ils achètent. « Cette reconnaissance nous protège de la copie de notre ressource. Nous ne voulons pas qu’il nous arrive la même chose que pour le savon de Marseille produit à 70% en Bretagne ! », lance Emmanuel Bernard.
100 000 tonnes d’argile par an
Chaque année, 100.000 tonnes d’argile sont extraites des sols du Velay. Reconnue dans le monde entier, l’argile du Velay s’exporte dans 50 pays. Verte, rouge ou jaune, cette matière première aux multiples vertus est utilisée pour la litière pour animaux, les cosmétiques ou la nourriture animale où elle sert d’agrégat.
« L’indication géographique « argiles du Velay » couvre les produits issus de la transformation primaire (argile en poudre, granulée, brute, conditionnée ou en vrac) et les produits issus de la transformation secondaire (gélules, boue d’argile, pâte d’argile, masque à l’argile). Le procédé de transformation de l’argile doit être naturel et sans traitement chimique », rappelle l’INPI.
La zone géographique définie dans le cahier des charges se limite au département de la Haute-Loire (43), où doivent être réalisées toutes les opérations d’extraction et de transformation. Quatre PME sont concernées par cette homologation. Elles emploient 75 salariés pour un chiffre d’affaires d’environ 20 M€. Ce nouvel « or vert » en pleine expansion est plus que jamais un secteur d’avenir.
La société d’Ennery, créée en 1946 à Saint-Germain-Laprade (Haute-Loire), est l’une des trois dernières entreprises en France à produire des textiles matelassés 100% français (Photo : D’Ennery).
Des palaces parisiens aux riches palais des princes, la Maison d’Ennery s’est taillée une réputation internationale dans son domaine. En digne héritière de la fabrication textile française, l’atelier de confection auvergnat s’applique depuis plus de 70 ans à fournir une large gamme de produits matelassés 100% made in France. Housses de canapé, couettes, dessus-de-lit, plaids, têtes de lit et même tentures murales piquées, D’Ennery a plus d’une corde à son arc. « De la pièce unique à la série, nos employés sont formés aux différentes techniques de couture. Nous nous chargeons de tout de A à Z ! Le savoir-faire authentique de notre entreprise a d’ailleurs été récompensé par le label d’Etat Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV). Nous réalisons sur-mesure des produits répondant à chaque besoin et à chaque demande dans le respect d’une qualité irréprochable. Du matelassage pour la décoration au piquage de différentes matières pour la protection ou l’isolation », s’enthousiasme le gérant Geoffroy Millet.
En mode haute couture
Après avoir conquis ses lettres de noblesse auprès des plus grands hôtels et restaurants de la planète, d’Ennery s’est diversifié depuis deux ans dans la mode.« Un secteur très porteur », selon le gérant. Après l’aménagement de la boutique Chanel, inspirée des losanges matelassés de l’iconique marque parisienne, d’Ennery a séduit d’autres grands noms du secteur. Aujourd’hui, les ateliers auvergnats confectionnent pour Courrèges, Givenchy ou encore Hermès. « Cette diversification nous a apporté un nouveau volume d’affaires qui a permis à notre activité de progresser de 15% », constate Geoffroy Millet.
D’Ennery rayonne aujourd’hui sur des secteurs de plus en plus diversifiés, allant de l’hôtellerie-restauration à l’ameublement, en passant par le bâtiment, les collectivités, la déco ou la haute couture. « Ce sont des métiers historiques que nous ne sommes plus que trois à maîtriser en France », souligne fièrement la direction de l’entreprise qui emploie une douzaine de salariés et quelques couturières indépendantes.
Couettes connectées
Mais le confectionneur peut aussi surprendre dans des domaines plus inattendus comme le médical avec la création d’une couette connectée développée avec le CHU de Clermont-Ferrand. Dotée de capteurs électroniques, elle est capable d’analyser la qualité du sommeil des patients. « Nous produisons également depuis quelques années des cartes marines ou IGN enduites transformées en nappes ou en tableaux ! poursuit Geoffrey Millet. Dans nos métiers, il faut savoir se montrer imaginatifs, capables de s’adapter aux tendances et aux marchés ».
Le célèbre chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qui part du Puy-en-Velay (Haute-Loire) ne cesse de conquérir de nouveaux adeptes. Cette année encore, le Camino a battu tous les records de fréquentation (Photo : Geneviève Colonna d’Istria).
Impossible de les manquer. Ils sont partout dans les rues du Puy-en-Velay (Haute-Loire), ville de départ du mythique chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Avec leurs gros sacs à dos et leurs bâtons de marche, les candidats au pèlerinage sont de plus en plus nombreux. Leur rêve ? Rallier Compostelle, en Galice (Espagne), dans les traces de l’apôtre Jacques, soit plus de 1 500 kilomètres à pied sur un parcours chargé d’histoire, de religion et de patrimoine. Le Compostelle est d’ailleurs classé par l’Unesco depuis 25 ans. Ce qui a contribué, s’il en était encore besoin, à lui donner un éclairage mondial. Après Jérusalem et Rome, le site reste le lieu d’un des plus célèbres pèlerinages de la chrétienté du Moyen Âge à nos jours.
Hausse de fréquentation
Seulement 6 % des randonneurs vont jusqu’au bout. Beaucoup le font en plusieurs fois. Cette année encore, ils ont afflué du monde entier dans la cité mariale. Français bien sûr, mais aussi Canadiens, Australiens, Américains, Suédois, Brésiliens… « On voit même des Japonais maintenant ! », souffle l’Office de Tourisme du Puy-en-Velay. Conséquence, le Saint-Jacques a encore franchi un record de fréquentation en 2023. « Entre le 1er mai et le 15 septembre, 22 000 personnes ont été recensées sur la première étape du Camino. C’est 2 000 de plus qu’en 2022. L’augmentation est sensible, environ 7 %. Cela nous oblige à nous adapter, sécuriser les chemins, installer des toilettes sèches, etc.. », analyse Brice Arnaud, chargé de mission au Département de la Haute-Loire.
« En tout, depuis le début de l’année, plus de 30 000 pèlerins ont déjà été comptabilisés à la cathédrale du Puy, confirme Emmanuel Boyer, directeur du Puy en Velay Tourisme. Cette année, on a senti un réel engouement dès le mois d’avril ». Forcément l’impact du Saint-Jacques sur l’économie touristique locale est gigantesque. « En cinq ans, l’agglomération est passée de 12 000 lits marchands à 16 000 ! Même si ce n’est pas uniquement dû au GR de Compostelle, son influence est évidente. On assiste également à une explosion des locations courte durée car les hébergements sont souvent saturés. La taxe de séjour est en croissance constante depuis des années ».
« L’engouement est toujours plus fort »
Une telle affluence dope forcément le tourisme. Restaurants, terrasses, hôtels et chambres d’hôtes débordent de randonneurs, surtout d’avril à octobre. « C’est aussi une très bonne chose pour les agriculteurs qui se trouvent sur le chemin. Ils ont diversifié leur activité en accueillant les touristes à la ferme », poursuit Emmanuel Boyer. Même son de cloche du côté du Comité de la randonnée de Haute-Loire. « L’engouement pour le Saint-Jacques est toujours plus fort, surtout depuis la sortie du Covid, confirme Melissa Valla. Du coup, certains randonneurs découragés par le manque de place en hébergement se rabattent sur d’autres GR comme celui de Stevenson. Mais là aussi la fréquentation explose ! ». Selon les professionnels du tourisme, la hausse est estimée à près de 30 % sur la période du 1er avril au 30 juin 2023.
En 2022, les retombées économiques sur l’agglomération du Puy-en-Velay se chiffraient à plus de 65 millions d’euros. Un score qui pourrait bien être dépassé en 2023.
Sur scène, Wazoo délivre un cocktail détonnant d’énergie volcanique, avec de gauche à droite Jeff Chalaffre (guitare, mandoline, banjo), Kévin Quicke (chant), Greg Chauchat (accordéon) et Charlie Glad (violon). (Crédit Photo : Laetitia Roiron).
Après avoir affolé les compteurs avec leurs clips « Agriculteurs » et « Boire un canon » (respectivement plus de 3 millions et 1,7 million de vues sur YouTube), Wazoo revient avec un nouvel extrait de leur dernier album. En cette année de coupe du monde de rugby, le groupe de folk festif lance son ode au monde du ballon ovale.« Nous nous sommes inspirés de la célèbre citation de Jean-Pierre Rives qui résonne à merveille :« le rugby, c’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains », sourit Jeff Chalaffre, membre fondateur du groupe et guitariste.
Dans cet opus, Wazoo raconte les célèbres troisièmes mi-temps qui cimentent à vie l’amitié entre les joueurs. Une façon aussi de mettre en lumière le rugby d’en bas, celui du monde amateur et des bénévoles qui tiennent à bout de bras les fondations de ce sport. Dans ce clip, Wazoo a convié quelques icones du rugby des années 80/90, anciennes gloires de l‘ASM Clermont, dont le groupe est un fervent supporter. Dans un moment de convivialité, ces briscards de l’ovalie se remémorent leurs souvenirs de terrain. Autour de Gilles Darlet, on retrouve Eric Nicol, Alexandre Audebert, Dominique Gaby, Jimmy Marlu, Marc Pradier, Christophe Duchene, Henri Bourdillon, Philippe Marocco et Patrick Ladouce.
« Une bande de copains qui s’amuse »
La vidéo fait aussi la part belle au monde amateur, avec des images d’une rencontre opposant le CS Sauxillanges face à l’Oval Club Gévaudan. Avec en final les deux équipes qui chantent ensemble autour d’un verre. « Cet album reflète notre état d’esprit : une bande de copains qui s’amuse et ne se prend pas au sérieux. Notre moteur c’est l’Auvergne ! », poursuit Wazoo.
Et visiblement la formule plait toujours autant. En 25 ans d’existence, Wazoo a conquis toutes les salles des fêtes d’Auvergne… et d’ailleurs. En 1999, lors d’un pèlerinage bucolique au pied du plateau de Gergovie, au cœur de l’Auvergne, Jeff Chalaffre et Kévin Quicke (par ailleurs restaurateur) fondent le groupe. Les deux compères livrent rapidement un premier album sur lequel figure l’inégalable tube « Et moi pendant ce temps-là, j’tournais la Manivelle ».
Deux disques d’or
En quelques mois, cette bourrée auvergnate revisitée, « hommage aux figures arvernes », devient l’hymne des fêtards de France et de Navarre. La chanson franchit les frontières pour s’exporter au Québec, et le groupe décroche deux disques d’or ! Depuis, ces chics types sillonnent la France des campagnes pour livrer des cargaisons de bonne humeur. En plus de vingt ans de carrière, le plus célèbre des groupes auvergnats a donné plus de 600 concerts, vendu plus de 600 000 albums et singles, et accumulé plus de 40 millions de vues sur ses vidéos en streaming.
Plus récemment, la chanson « Agriculteurs » -le dixième album du groupe- a fait mouche. « Depuis sa sortie, elle est devenue l’hymne des jeunes agriculteurs qui s’en servent beaucoup pour leur vidéo sur Tiktok. Le clip a déjà fait plus de 3 millions de vues sur Youtube, se réjouit Jeff. Finalement, c’est toute la France des campagnes qui se reconnaît dans ces chansons ».
Du 24 au 26 novembre 2023, la Grande Halle d’Auvergne accueillera la première édition du salon Origine Auvergne. Un condensé des savoir-faire auvergnats.
« Soyons fiers de ce que nous sommes ! ». Tel est le mot d’ordre de l’organisateur, Clermont Auvergne Events, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant 3 jours, quelque 250 entreprises, artisans, commerçants, créateurs, associations et collectivités seront réunis à la Grande Halle d’Auvergne autour de cinq grands univers : gastronomie, boutiques-artisanat, tourisme-culture, innovation et enfin emploi-formation. « Cet événement correspond à ce que nous prônons depuis que nous sommes aux commandes de la Région : mettre en avant l’Auvergne, ses savoir-faire, son artisanat, son industrie, etc.. Tout cela sous le prisme de la relocalisation, la réindustrialisation et la production locale », décrypte Jean-Pierre Brenas, conseiller régional.
Des critères d’éligibilité
« L’objectif est à la fois de rassembler les forces vives du territoire pour créer des synergies entre les participants et de faire découvrir l’Auvergne à l’extérieur mais aussi aux Auvergnats eux-mêmes qui parfois ignorent ce qui se fait sur leur propre territoire », insiste Arnaud Combes, directeur général de Clermont Auvergne Events. Selon les organisateurs, il y aura plusieurs bonnes raisons de répondre présent au salon Origine Auvergne. « Tout d’abord, nous serons à un mois de Noël, ce sera l’occasion d’acheter local. Les exposants pourront valoriser leur image à travers cet événement. Ils pourront également nouer des partenariats. Quant aux visiteurs, ils seront assurés de consommer en circuit court et de découvrir des savoir-faire de notre territoire ».
15 000 visiteurs attendus
« La fierté d’être Auvergnat est la raison d’être même de la marque Auvergne. Il faut la cultiver. Montrer à tous ce que nous sommes capables de faire. Le salon Origine Auvergne sera la vitrine de cette fierté ! lance Pierre Desprat, président de la marque Auvergne, partenaire de l’événement. Et puis, à l’heure où les entreprises connaissent des difficultés de recrutement, ce sera ainsi l’occasion de valoriser des opportunités professionnelles dans nos territoires ».
Pour certains participants comme Élodie Raimbault, fondatrice de Mes petites fleurs d’Auvergne, qui fabrique des bijoux et des tableaux avec des fleurs locales, c’est l’occasion rêvée de rencontrer ses clients. « Je vends essentiellement en ligne. Je vais pouvoir échanger avec mon public ! ». D’autres comme Amandine Crozatier, éleveuse de porcs noirs à Là Fermà Cotsou en Haute-Loire, « ce salon est l’idéal pour faire valoir les circuits courts ».
Sans équivalent dans la gastronomie française, la table triplement étoilée de Régis Marcon à Saint-Bonnet-le-Froid (Haute-Loire) réunit désormais trois Marcon, père et fils (Photo : Geneviève Colonna d’Istria).
De toute évidence, il existe entre Régis, le papa, et ses fils Jacques et Paul, un indéniable air de famille… et un ADN commun : la passion pour la gastronomie. Le restaurant triplement étoilé de Régis et Jacques Marcon, installé à Saint-Bonnet-le-Froid, sur les hauts plateaux du Velay, en Haute-Loire, présente une autre originalité plus singulière, cette fois. Il s’agit sans doute du seul restaurant trois étoiles en France réunissant un père et ses deux fistons. Car depuis le début de la saison, le petit dernier de la fratrie, Paul, 28 ans, a rejoint les fourneaux de la cuisine familiale.
« Travailler avec mes deux fils est un rêve »
Après sa formation sur les bancs de l’école hôtelière de Thonon-les-Bains, le dernier-né de la famille (NDLR : ils sont quatre enfants) est sacré Champion de France aux Worldskills 2017, remporte le trophée Masse en 2019 avant de décrocher plus récemment le trophée Jean Delaveyne en 2022. « J’ai toujours aimé la compétition. J’aime relever des défis », sourit le jeune homme qui prépare entre deux services le prochain concours très sélectif des Bocuse d’Or, en septembre. Pour lui, « revenir à Saint-Bonnet était une évidence. Depuis toujours j’ai su que je rentrerai travailler ici ».
Rien ne pouvait plus réjouir son père Régis et son grand frère Jacques, 45 ans, qui travaillent déjà ensemble depuis 2004. « Travailler avec mes deux fils est un rêve que je n’aurais jamais pu imaginer lorsque je me suis lancé dans le métier il y a 45 ans. J’ai tellement de chance que j’ai l’impression de ne pas l’apprécier à sa juste valeur », souffle le patriarche de 67 ans. Malgré la renommée internationale de sa troisième étoile acquise en 2005, Régis Marcon a su rester simple et inculquer de solides valeurs à ses enfants. « Je vis toujours dans la pièce où je suis né. J’ai veillé à transmettre ces notions de simplicité et de courage à mes quatre enfants. Mais je ne les ai jamais forcés à suivre la même carrière. Ils savent à quel point c’est un métier magnifique mais difficile ».
« Continuer à écrire l’histoire »
Loin d’être découragés, l’aîné et le benjamin travaillent désormais côté à côté. Jacques, dans le rôle du « patron », chef d’orchestre d’une brigade d’une vingtaine de personnes et Paul régnant sur la pâtisserie. « Notre vie s’est toujours articulée autour du restaurant, commente Jacques. On vit pour et par le restaurant. Il n’y a rien de nouveau pour nous. On aime par-dessus tout ce que nous faisons, l’esprit de notre village, la vie ici. Notre mission est dans la transmission. Mais aujourd’hui, c’est moi le chef ! Donc j’essaie d’avoir une vision à long terme. Le jour où Paul nous a annoncé qu’il voulait nous rejoindre, j’étais très heureux. Entre lui et moi, il y a presque une génération d’écart. Il apporte du sang neuf, ses idées et sa propre expérience. Il faut apprendre à tous s’accorder mais cela se passe plutôt très bien. Il y a une vraie proximité entre nous ».
Tous les trois savourent chaque jour leur exceptionnel destin de pouvoir travailler ensemble au firmament de la gastronomie française. « On se dit que nous avons de la chance d’avoir un restaurant complet tout le temps et d’être tous ensemble. Certaines familles connaissent des drames. Nous, nous avons notre père qui est toujours là, à nos côtés. Il y a de la place pour tous et assez de travail pour tout le monde ! », s’amuse Jacques. « Notre but, c’est de rester ici et de réussir la transmission pour continuer l’histoire qu’avaient commencé à écrire nos grands-parents ».
La Via Allier est un itinéraire cyclable de 455 km essentiellement balisé sur petites routes à faible trafic. Idéal pour (re)découvrir les différents visages de l’Auvergne en mode détente (Photos : Comité Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme)
L’Auvergne en vélo… ça vous tente ? Si la réponse est oui, la Via Allier est faite pour vous ! Sur un VTC, un vélo de voyage, un vélo de route, et même un tandem, cet itinéraire cyclable de 455 km qui traverse l’Auvergne du nord au sud en remontant le fil de la rivière Allier, est une manière douce de (re)visiter le territoire. Depuis la confluence entre l’Allier et la Loire à proximité de Nevers jusqu’à Langogne en Lozère, il est possible de remonter le fil de l’eau en restant bien ancré sur sa selle de vélo !
« Au-delà de la pratique cycliste, la Via Allier est une formidable opportunité pour découvrir et profiter à son rythme des multiples richesses de l’Auvergne », précise le comité Auvergne Rhône-Alpes Tourisme.
Un voyage en 18 étapes
L’itinéraire de la Via Allier emprunte une grande majorité de petites routes à faible trafic. Entre Nevers et Apremont-sur-Allier, 17 km sont déjà aménagés. Une section de 27 km de voie verte existe également autour de Vichy entre Billy et Saint-Yorre. Et dans le Puy-de-Dôme, des aménagements sont en cours le long de l’Allier dans l’agglomération de Clermont-Ferrand entre Pont-du-Château et le domaine de Chadieu (commune d’Authezat) soit 27 km d’itinéraire. L’achèvement des travaux sur ce secteur, débutés en 2020, est prévu pour novembre 2023.
La Via Allier comporte 18 étapes de 25 km en moyenne que vous pouvez facilement doubler ou tripler en fonction de votre niveau. Il faut 8 à 14 jours soit 30 à 60 km par jour pour des « débutants » et 7 jours pour des habitués soit 60 à 90 km par jour. « Le vélo à assistance électrique peut être un bon moyen pour étirer la distance et gommer les difficultés du dernier tiers du parcours », ajoute le comité du tourisme.
Un parcours connecté à d’autres véloroutes
De Nevers à Pont-du-Château, l’itinéraire est accessible à tous les publics, son profil plutôt roulant est cependant parsemé de quelques côtes. Il devient plus contrasté à partir de Pont-du-Château lorsqu’il rencontre les volcans qu’il ne quittera plus jusqu’à Langogne. Dans le dernier tiers du parcours, de Brioude à Langogne (environ 135 km), la Via Allier s’enfonce dans les gorges de l’Allier et son dénivelé devient plus important.
Pour les plus ambitieux, la Via Allier est connectée à plusieurs autres itinéraires cyclables dont « La Loire à Vélo » au départ à Nevers. « C’est précisément au Bec d’Allier que le parcours croise La Loire à Vélo (de Nevers à l’Atlantique) qui est aussi l’EuroVelo 6 – Véloroute des fleuves (du Rhin à l’Atlantique). À Moulins, vous croiserez la V75 ou véloroute du Bourbonnais (de l’EuroVelo 6 à la vallée du Cher), à Brassac-les-Mines la Grande Traversée du Volcan à vélo (de la vallée du Lot à la vallée de l’Allier). D’autres véloroutes en cours d’aménagement seront prochainement reliées à la Via Allier », renchérit le comité Auvergne Rhône-Alpes Tourisme.
À terme, l’itinéraire se poursuivra jusqu’à la Méditerranée.
Alors que la Grande boucle s’apprête à investir les routes d’Auvergne, du 9 au 12 juillet, l’entreprise altiligérienne Neurovia lance un jeu de société pour les aficionados de la petite reine.
Vous êtes amateurs de jeux de société et adeptes du Tour de France ? Alors ce jeu de société est fait pour vous ! Les As du Tour a été développé par la société Neurovia, basée au Puy-en-Velay, en Haute-Loire. Pas de plateau de jeu, juste des éléments de circuit à assembler au gré d’une course de vélo sur mesure, dans laquelle prend place un peloton de 24 coureurs au design étudié.
==> Les As du Tour disponible sur internet : www.neurovia.fr
Derrière cet objet de divertissement rendant hommage à la petite reine, la famille Allaigre, adepte de jeux en famille ou entre amis. « J’ai toujours aimé les jeux de société, depuis que je suis tout petit. D’ailleurs j’avais déjà imaginé ce jeu quand j’avais 14 ans », sourit François fondateur de Neurovia en 2017.
À ses côtés, Mélanie, sa fille, l’a rejoint pour développer ce business cérébral, conçu et fabriqué en Auvergne.« La partie plastique est produite par une société d’injection à Courpière, dans le Puy-de-Dôme. Les boîtes en carton proviennent de Monistrol, en Haute-Loire. Le reste, c’est beaucoup d’huile de coude ! », avance fièrement François Allaigre qui n’en est pas à son coup d’essai.
En 2018, il avait déjà imaginé Star Master, un jeu de mémoire simple et accessible à tous. Le concept a séduit plusieurs distributeurs comme Nature et Découverte ou Un Coq dans le Transat, ainsi que des ludothèques. 15 000 exemplaires ont été écoulés. Neurovia espère transformer une nouvelle fois l’essai avec son jeu Les As du Tour, édité pour l’instant à 400 exemplaires. « Nous en avons déjà vendu la moitié. Grâce au passage du Tour de France en Auvergne, on espère mettre notre jeu en lumière », sourient François et Mélanie qui réfléchissent déjà à la prochaine étape. « Ce sera sûrement un jeu de cartes ». Mais pas question d’en dire plus pour le moment.
Le 1er baromètrescientifique dédié à la fierté des Auvergnats a livré ses résultats. Initié par l’association marque Auvergne en collaboration avec le laboratoire CleRMA et l’ESC Clermont Business School, l’objectif était simple : mesurer avec méthode la fierté des Auvergnats et comprendre leur attachement et leur engagement pour l’Auvergne.
Coordonné par Arnaud BANOUN, enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business avec le concours de chercheurs d’Amérique du Nord, ce baromètre a donné lieu à l’envoi de 3 questionnaires de juillet 2022 à mai 2023. Plus de 2500 personnes ont répondu au 1er questionnaire (et respectivement 1100 au 2nd et 1070 au 3ème).
Les résultats majeurs de cette étude révèlent que :
1- Les Auvergnats portent un regard protecteur sur l’Auvergne :
3 mots dominants pour qualifier l’identité auvergnate : la nature (94% des répondants), la tradition, la gastronomie, le terroir (91.5%), ainsi que la vie sportive et culturelle (67%).
Une Auvergne à double détente : les Auvergnats qualifient l’Auvergne comme belle (98%), propre (74%), active (68%), forte (60%) mais aussi lente pour 25% des répondants.
Les Auvergnats sont soucieux de l’image de l’Auvergne (86% des répondants). 62.5% déclarent être intéressés par ce que les autres pensent de l’Auvergne.
Un lieu unique pour les Auvergnats : 51% estiment qu’aucun autre endroit ne peut être comparé à l’Auvergne !
2- Les Auvergnats ont un attachement fort à l’Auvergne :
Un attachement très fort : 95% disent aimer beaucoup l’Auvergne.
70% ont l’impression de faire partie de la famille des Auvergnats
72% pensent qu’être Auvergnat est une partie importante de ce qu’ils sont.
4 Auvergnats sur 5 déclarent être fiers d’être Auvergnats. Ils sont d’ailleurs 87% à encourager les autres à venir en Auvergne.
Des locaux bien installés et des expatriés sur le retour : 87% des Auvergnats ont l’intention d’y rester et 25% des expatriés de revenir prochainement. Une intention de revenir qui s’explique par l’adéquation des Auvergnats expatriés avec l’Auvergne (ils aiment ses paysages, son cadre de vie…) renforcée par leur attachement à des valeurs collectives (solidarité, famille, amitié).
L’Auvergne compte autant que la France pour les Auvergnats : le sentiment d’appartenance à la communauté auvergnate est aussi fort que le sentiment de fierté envers la France.
3- Les Auvergnats sont fiers et engagés, ce qui les rend plus heureux :
La fierté auvergnate rend heureux : la fierté auvergnate a un impact statistique positif sur le bonheur des Auvergnats. L’attachement au territoire (le fait de se sentir lié au territoire, d’y être engagé et solidaire) et l’adéquation avec le territoire (le fait d’aimer le territoire, ses paysages, son cadre de vie…) sont les deux leviers majeurs de cette fierté auvergnate.
Des Auvergnats engagés dans la vie et la défense du territoire : 66% déclarent être engagés, 58% affichent des symboles de l’Auvergne à la maison comme au travail. 79.5% défendent l’Auvergne quand des personnes d’autres régions la critiquent. 60.5% ressentent le fait de critiquer l’Auvergne comme une insulte personnelle.
Plus on représente et plus on « donne » à l’Auvergne = plus on est heureux. Autre lien statistique intéressant : le fait d’adopter une attitude d’ambassadeur envers l’Auvergne (c’est-à-dire la défendre quand d’autres l’attaquent, encourager les autres à venir la visiter) a un effet statistique positif sur le bonheur et l’épanouissement des Auvergnats.
L’attachement au territoire et l’identification à l’Auvergne, leviers majeurs de l’engagement pour l’Auvergne. La clé pour rendre les Auvergnats plus ambassadeurs de l’Auvergne est de renforcer leur relation « affective » avec le territoire et également leur identification à l’Auvergne. Le sentiment de ressembler aux Auvergnats est également un accélérateur d’engagement.
4 – Les Auvergnats ont beaucoup de points communs, mais aussi des différences :
Des locaux plus fiers, des expatriés plus attachés et ambassadeurs. Les Auvergnats d’ici et d’ailleurs partagent une adéquation forte avec l’Auvergne. Les expatriés sont cependant plus attachés à l’Auvergne et sont de loin les meilleurs ambassadeurs. Les locaux quant à eux sont plus heureux et plus fiers de l’Auvergne.
Pour nos 4 départements, on constate un haut niveau de fierté et d’adéquation avec l’Auvergne. Au rayon des différences, le Cantal et la Haute-Loire sont en tête en matière d’attachement, d’identification et de volontariat. Le Cantal ressort nettement du lot sur le comportement d’ambassadeur et la similitude perçue avec les Auvergnats. L’Allier apparaît en dessous sur plusieurs critères tels que la fierté, l’adéquation, le comportement d’ambassadeur. Le Puy-de-Dôme quant à lui est dans le milieu du classement sur la majorité des critères évalués.
Les valeurs collectives, point commun entre les auvergnats nés en Auvergne et en dehors. Etre né en Auvergne a un impact très net sur la majorité des critères mesurés, les scores étant systématiquement plus élevés quand on est né en Auvergne. Cependant, le score est exactement le même en ce qui concerne l’attachement à des valeurs collectives. On constate également une adéquation très forte avec l’Auvergne chez ces deux populations.
La seule différence entre les hommes et les femmes repose sur l’engagement, le volontariat et de manière générale, le comportement d’ambassadeur. Les hommes ressortant comme étant significativement plus ambassadeurs de l’Auvergne que les femmes.
Il ressort que plus on prend de l’âge et plus on a le sentiment que l’Auvergne a une bonne image/réputation à l’extérieur. Les plus jeuneset les plus âgés sont les plus ambassadeurs. Note très positive pour l’avenir de notre territoire, les plus jeunes sont les plus fiers.
De quoi appréhender l’avenir sereinement pour les amoureux de l’Auvergne !
Le tout premier « handi-opéra » de France a vu le jour en Auvergne. Histoire d’une aventure pas ordinaire (Photo : Geneviève Colonna d’Istria)
Ils sont aveugles, sourds, autistes ou même en fauteuil roulant. Et pourtant, ils sont devenus en quelques mois les vedettes d’une troupe d’artistes atypique. Une quinzaine de personnes en situation de handicap s’apprête à monter sur la scène de l’Opéra théâtre de Clermont-Ferrand pour interpréter « En scène ! », une comédie musicale burlesque conçue spécialement pour eux. Le tout premier « handi-opéra » de France !
« L’idée folle de départ, c’était de trouver des personnes en situation de handicap qui souhaitaient se dépasser, chanter et être sur scène, avec l’ambition de monter un opéra pour elles et surtout avec elles. Et dès le début, à l’unanimité, l’équipe de Clermont Auvergne Opéra s’est embarquée avec nous dans cette aventure », s’enthousiasme Georges Labreuille, Président de la fondation Trait d’Union Auvergne (*).
Handicapés et valides égaux sur scène
Pierre-Thirion Vallet, le directeur de l’Opéra de Clermont, relève alors le défi et écrit le spectacle « En scène ! », l’histoire d’un directeur de théâtre sectaire et ruiné qui réunit une troupe, aussi improbable que volontaire, pour sauver son établissement. Le tout sur des airs d’Offenbach, Rossini ou Bizet. C’est ainsi que les artistes amateurs, atteints de différents handicaps, âgés de 18 à 63 ans, ont été sélectionnés en septembre 2022 par le jury de l’Opéra de Clermont pour partager l’affiche avec de vrais chanteurs professionnels et spécialistes d’art lyrique.
« Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est le mélange sur scène d’artistes, amateurs et professionnels, valides et porteurs de handicap. Cela nous a beaucoup appris sur nous-mêmes. Aujourd’hui, je peux dire que tout le monde peut chanter sur scène ! », sourit Magali Paliès, mezzo-soprano professionnelle. « Ce n’était pas si facile car il y a beaucoup de contraintes techniques liées aux handicaps à surmonter sur scène. Mais finalement ce n’était pas si différent d’un spectacle plus classique. Et surtout, le résultat est bluffant ! », s’enthousiasme Béatrice Boscus, directrice artistique.
Une mini-tournée en Auvergne
Après des mois de répétition, le projet de tout premier handi-opéra de France touche à sa fin. Il sera présenté sur la scène de l’Opéra-théâtre de Clermont pour une grande première, le 2 juin. La troupe partira ensuite en mini-tournée en Auvergne (voir ci-contre). Certains espèrent déjà qu’il y aura une suite à cette fabuleuse aventure.
Geneviève Colonna d’Istria
« En scène ! » – 1h15 sans entracte
– 02 juin, sur invitations – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 03 juin 2023, 20h – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 09 juin 2023, 20h30 – Théâtre Gabrielle Robinne, Montluçon
– 11 juin 2023, 16h – Opéra-Théâtre, Châtel-Guyon (63)
– 24 juin 2023, 20h30 – Théâtre, Puy-en-Velay (43)
(*) Une production Clermont Auvergne Opéra soutenue par la Fondation Trait d’Union Auvergne / l’Association Trait d’union Auvergne Handis / la Fondation de l’Université Clermont Auvergne / Enedis / Vinci / Auvergne Habitat / Ingérop / le Conseil départemental du Puy-de-Dôme / AJ UP
Trop d’écrans, pas assez d’activité physique… Alors que les autorités tirent le signal s’alarme sur la santé des enfants, l’ASM Omnisports propose un dispositif inédit en France baptisé « Pauses actives » pour faire bouger les plus jeunes.
Trois enfants sur cinq qui entrent en 6e ne savent pas enchaîner quatre sauts à cloche-pied ! C’est difficile à croire et pourtant, les chiffres sont là, de plus en plus alarmants. Le phénomène s’est amplifié avec le Covid et a fini par interpeller jusque dans les rangs de l’ASM Omnisports, le club de sport clermontois créé il y a plus de 100 ans par les frères Michelin. « Nous avons imaginé des Pauses actives, un dispositif qui va directement au contact des plus jeunes dans les classes », précise le président, Jean-Paul Chiocchetti.
Des séances en classe de 15 minutes
Fruit d’un partenariat innovant avec le Rectorat de Clermont-Ferrand et unique à l’échelle nationale, ces « Pauses actives » ont été lancées fin 2021, d’abord dans le département du Puy-de-Dôme. Elles permettent aux enfants, du CP au CM2, de réaliser en classe des exercices variés pendant 15 minutes, comprenant 4 phases : mobilisation, correction de postures, apport de connaissances et relaxation.
Soit des coachs de l’ASM se rendent dans les classes pour exercer les enfants en présence des enseignants. Soit les enseignants ont directement recours à une plateforme en ligne fournie par l’ASM qui permet aux professeurs de choisir les séquences à diffuser en classe parmi une centaine de vidéos. « Ces Pauses actives répondent à deux phénomènes : une baisse considérable du temps d’activité physique quotidienne et un temps d’assise et d’écran de plus en plus important », poursuit le président.
Financé par la Fondation ASM Impulsion
L’expérimentation Pauses actives concernait d’abord deux circonscriptions du Puy-de-Dôme : Clermont Plaine et Riom-Combrailles, où les enfants sont souvent issus de milieux plus défavorisés. Aujourd’hui, le dispositif est étendu à l’ensemble des quatre départements de l’Auvergne, y compris en milieu rural. Désormais, 65 écoles et près de 5 000 enfants ont déjà bénéficié de ce programme
Pour l’heure l’expérience est entièrement financée par la Fondation ASM Impulsion Auvergne, qui apporte un soutien financier de 186 000€ pour l’année scolaire 2022-2023. « Cette initiative est exemplaire pour la Fondation dont le but est de soutenir la pratique de l’activité sportive », souligne Jean-Marc Gendre, son président.
« Notre concept a fait ses preuves en Auvergne, s’enthousiasme Jean-Paul Chiocchetti. Il est simple à mettre en place et peu coûteux. Il fonctionne et il a des résultats. Aujourd’hui on aimerait le voir appliquer au niveau national ».
Le Groupe Thebault, leader français du contreplaqué, va investir 100 millions d’euros dans la construction d’une nouvelle unité de transformation du bois à Lempdes-sur-Allagnon, en Haute-Loire (Photo : Groupe Thebault).
Le Groupe Thebault tisse sa toile. Historiquement implanté dans les Deux-Sèvres et les Landes, et plus récemment dans l’Aube, avec des sites de production de placages et de contreplaqués, le leader national du contreplaqué a annoncé la création d’un nouveau site en Haute-Loire. Il sera dédié à la production de panneaux et poutres LVL-Lamibois, le tout premier en France. Avec un investissement prévisionnel de 100 millions d’euros, la nouvelle unité de 25 000 m² sera construite sur un terrain de 15 hectares sur le parc d’activités Sud Auvergne, à Lempdes-sur-Allagnon, près de Brioude. À terme, l’usine assurera une production de 100 000 m3 de LVL entièrement « made in France », avec une première phase à 70 000 m3.
Portée par un marché en forte croissance, cette production française de produits d’ingénierie bois viendra étoffer l’offre de matériaux bio-sourcés contribuant à la décarbonation du secteur du bâtiment. « Notre projet d’industrialisation soutiendra le développement de nouvelles solutions pour la construction bas carbone et hors site, ainsi que la rénovation. Cette nouvelle unité de production s’inscrit dans la stratégie du groupe d’élargissement de sa gamme, en synergie avec les essences déjà transformées, tout en sécurisant son approvisionnement bois pour les prochaines décennies » indique Antoine Thebault, président du groupe éponyme.
Situé au carrefour des départements du Cantal, de la Haute-Loire et du Puy de Dôme, le parc d’activités Sud Auvergne où prendra place la future usine a séduit par ses nombreux atouts logistiques, la proximité et la disponibilité de la ressource en gros bois, et le potentiel de son bassin d’emploi sur le territoire d’industrie Issoire-Brioude. Le sapin pectiné, essence endémique et historique du Massif Central, a fini de convaincre par ses qualités mécaniques. « Ces produits porteront les labels de gestion durable PEFC et Bois de France, et les certifications mondiales, tous plébiscités dans les secteurs de la construction auxquels sont destinés les poutres et panneaux LVL », ajoute le groupe. Le démarrage du site est programmé pour 2025 et permettra la création de 85 emplois directs, « majoritairement issus des bassins d’emplois locaux ».
GCI
Un projet soutenu et partagé
Projet emblématique du plan d’investissement France 2030 dans son volet décarbonation, le 6e site du groupe bénéficie du soutien financier de l’État via l’Ademe à hauteur de 17 millions d’euros. La Région Auvergne Rhône-Alpes (3 M€), le Syndicat intercommunal pour le développement économique (Sydec) Allier-Allagnon (300 000 euros) et le Département Haute-Loire (dans le cadre du dispositif Immobilier d’entreprises, en lien avec le Sydec) complètent le financement par des subventions. Le groupe Thebault représentera, a minima, 75 % de l’actionnariat.
Après avoir racheté fin 2022 les Etablissements Jamon (Yssingeaux – 43), le Groupe Vacher réalise sa deuxième opération de croissance externe et déroule sa stratégie de croissance pour devenir un acteur de référence dans la gestion globale des déchets en Auvergne-Rhône-Alpes, au service des professionnels, des collectivités et des éco-organismes. (photo Groupe Vacher)
La société Claustre Environnement a été créée par David Claustre en 2008. Elle réalise environ 6 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2022 et compte une quinzaine de salariés. Claustre Environnement est spécialisée dans la gestion globale des déchets (collecte, tri et valorisation) et le négoce des matières issues du recyclage. Avec deux sites labelisés ISO 9001 à Marsacen-Livradois et Courpière (Puy-de-Dôme), la société couvre le Parc Livradois-Forez, d’Arlanc jusqu’à Thiers, un territoire dynamique de plus de 30 000 habitants et 1 200 entreprises dans des secteurs très divers : pharmaceutique, plasturgie, bois, métaux, agroalimentaire, BTP, emballages. Claustre Environnement est centre VHU agréé et adhérent FEDEREC.
Le Groupe Vacher est une société familiale et indépendante basée au Puy-en-Velay, dirigée par Fabien et Matthieu Charreyre depuis 2003. Le Groupe réalise environ 40 millions de chiffre d’affaires combiné en 2022 et compte 130 salariés. Fort de 7 sites en Haute-Loire, le Groupe Vacher est présent sur tous les métiers de la gestion globale des déchets ainsi que sur le recyclage des plastiques. Le Groupe VACHER est membre-fondateur du Réseau PRAXY et adhérent FEDEREC.
La gestion globale des déchets est un secteur en pleine évolution, sous l’effet d’une réorganisation du métier à travers le développement des filières REP (Responsabilité Elargie du Producteur), du renforcement des obligations de tri pour les professionnels, des politiques locales ou nationales visant à tendre vers le zéro enfouissement, de l’évolution du gisement de déchets et de l’émergence de nouveaux exutoires, notamment énergétiques (CSR, biogaz…). L’adaptation des acteurs à ces évolutions requiert une taille suffisante, des ressources et une expertise.
Depuis 5 ans, le Groupe Vacher a fait évoluer son activité vers ces nouveaux enjeux de filière. En reprenant Claustre Environnement, le Groupe Vacher entend permettre à la société de suivre la même direction tout en continuant d’offrir à ses clients historiques des prestations de qualité.
Par ailleurs, la proximité géographique entre les sites Claustre et Vacher permettra un meilleur maillage territorial et la réalisation de nombreuses synergies, dans l’intérêt des clients et afin de leur apporter des solutions performantes au plus près de leurs besoins.
Enfin, ce rapprochement permettra d’accélérer le développement du nouvel ensemble dans le domaine des combustibles alternatifs, et notamment dans l’approvisionnement des chaudières biomasse et CSR (Combustible Solide de Récupération) en Région Auvergne-Rhône-Alpes.
Fabien et Matthieu Charreyre, dirigeants du Groupe VACHER : « Claustre Environnement a su se développer fortement ces dernières années tout en gardant une excellente qualité de service et une très bonne réputation. Nous partageons les mêmes valeurs et l’ADN commun des entreprises familiales. Ce rapprochement de nos activités historiques avec celles de Claustre Environnement consolide notre présence en sud-Auvergne et marque de nouvelles perspectives de développement pour notre Groupe. ».
David Claustre, dirigeant de Claustre Environnement : « Je suis heureux de transmettre l’entreprise que j’ai créée au Groupe Vacher. C’est l’acteur idéal pour lui permettre de continuer de se développer et de s’adapter aux nouvelles exigences du métier, tout en conservant son identité. »
Gustave Courbet, Camille Pissarro, Paul Cézanne ou encore Vincent Van Gogh… Tous ces immenses artistes du XIXè et XXè siècles seront mis à l’honneur au musée Crozatier du Puy-en-Velay lors d’une exposition événement. « Autoportraits. De Cézanne à Van Gogh » a été organisée grâce au soutien exceptionnel du musée d’Orsay. Au total, ce sont plus de 70 œuvres (peintures, sculptures, photographies…) qui ont été réunies pour l’exposition, dont 40 venant tout droit du célèbre musée parisien.
Du 29 avril au 17 septembre 2023, l’exposition réunira exclusivement des autoportraits de tous ces grands maîtres prêtés également par huit grands musées de la région Auvergne-Rhône-Alpes. À travers ces œuvres exceptionnelles, ce parcours inédit témoigne des grands bouleversements sociaux et artistiques des années 1830 à 1925 et nous interpelle sur la gestion de notre image à l’heure du numérique.
« Depuis la Renaissance, l’autoportrait est un exercice d’introspection pour l’artiste qui se questionne sur sa place dans la société et sur l’image qu’il laisse de lui-même à la postérité », souligne le musée Crozatier. L’histoire du XIX siècle et du début du XX siècle est particulièrement riche. De nombreux mouvements (l’impressionnisme, le pointillisme, le fauvisme…) voient le jour et cohabitent avec des styles plus académiques.
Quelques artistes s’attachent aussi à développer des expressions très personnelles en marge des grands courants. Certains autoportraits sont des manifestes dans lesquels l’artiste affirme avec force ses convictions, d’autres destinés à des proches, évoquent des moments plus intimes. À l’heure où les selfies ont envahi nos vies, cette exposition d’autoportraits nous renvoie à notre propre image. Le comble serait sans doute de se prendre en photo devant les peintures de ces immenses artistes !
INFOS PRATIQUES
Exposition ouverte tous les jours. Fermeture exceptionnelle le 1er mai
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