Dans le cadre de sa stratégie de marque territoriale et sous son impulsion, la marque Auvergne coordonne les évènements Uphéros Auvergne dédiés à l’entrepreneuriat.
Objectif : valoriser la dynamique entrepreneuriale auvergnate, démonstration de l’attractivité de nos territoires, en fédérant les écosystèmes locaux de manière transversale et en donnant une visibilité accrue aux projets conduits sur nos territoires.
Les Uphéros Auvergne sont des scènes ouvertes, au format participatif, dédiées auxentrepreneurs et porteurs de projet. Ces événements gratuits sont co-organisés par la marque Auvergne et ses partenaires bénévoles dans nos 4 départements : de Clermont-Ferrand à Brioude, de Moulins au Puy-en-Velay, d’Aurillac à Ambert en passant par Vichy, Monistrol sur Loire ou encore Murat. Tout acteur local peut suggèrer des pitchers ou alors eux-même se proposent. Pas de dossier, pas de jury, chacune et chacun peut témoigner de son parcours, de son accomplissement sur le territoire et développer son réseau.
Les Uphéros sont accueillis gracieusement dans des lieux ouverts et inspirants : espaces de co-working, tiers-lieux, cafés participatifs, etc. Tout le monde peut assister à ces évènements avec un état d’esprit bienveillant (gratuit sur inscription). Cela contribue au sentiment de fierté d’un territoire qui bouge, participe à la valorisation des acteurs économiques et soutient nos réseaux et les interactions locales.
Tous mobilisés autour des Upheros Auvergne, ensemble pour faire rayonner, plus haut et plus fort, ces projets de vie réussis ou en devenir ! Nous sommes fiers d’avoir mis en lumière quelques belles idées devenues désormais de belles pépites du territoire en pleine croissance !
Restons connectés et suivez l’agenda des Uphéros Auvergne :
Nouvelle direction, plan stratégique… En cette rentrée 2022, l’ESC Clermont Business School affiche ses ambitions et déploie son plan stratégique sur 5 ans.
La rentrée 2022 est synonyme de changements pour l’ESC Clermont. Parmi les grandes nouveautés, un changement de casting à la tête de l’école de la rue Trudaine. Françoise Roudier, 63 ans, vient de passer la main à son successeur, Richard Soparnot, 49 ans, au poste de directeur général. « Cela n’a rien d’une surprise. C’est une succession anticipée et partagée. D’ailleurs, je ne quitte pas l’ESC pour autant ! », précise celle qui devient chargée de mission auprès de la direction générale. « Cette nouvelle direction marque un changement dans la continuité. L’enjeu est de poursuivre le développement de notre école avec de nouvelles ambitions compatibles avec notre ADN », renchérit le nouveau chef d’établissement, jusque-là directeur général-adjoint depuis 2020.
Accueillir 2 400 étudiants d’ici 2027
A travers son plan « baptisé « Reveal 2022-2027 », l’ESC trace la voie pour les 5 ans à venir. Parmi les grands chantiers annoncés, le développement de formations axées sur la RSE, le renforcement de la politique d’ouverture sociale, ou encore obtention de nouvelles accréditations. Grâce notamment à sa bonne santé financière retrouvée. « Nous sommes passés d’un chiffre d’affaires de 5,7 M€ en 2017 à 17,4 M€ de CA en 2022, avec même un bénéfice de 1 M€. Notre ambition est d’atteindre en 2027 les 23,4 M€ et 2 400 étudiants, contre 1 900 aujourd’hui », annonce Richard Soparnot.
Pour répondre à ces différents enjeux, l’ESC Clermont BS souhaite développer son implantation à l’international, avec l’ouverture d’un campus en propre au Maroc (Marrakech) en septembre 2023 et d’un campus abrité par un partenaire universitaire en Chine (Pékin). Ces deux nouveautés se feront en parallèle du chantier d’extension du campus Trudaine XL, dont les travaux débuteront à l’automne 2022. L’ESC passera alors de 11 000 à 14 000 m² sur son site historique en cœur de ville.
La RSE au cœur des programmes
L’Ecole vise aussi la création de deux nouveaux campus, en France, à l’horizon 2027, « en y proposant des programmes innovants, qui répondent aux besoins de leurs territoires ». Même si pour l’heure les villes d’implantation sont encore à l’étude.
Dans le même temps, l’ESC Clermont BS souhaite « multiplier les partenariats et doubles-diplômes avec des partenaires français et ainsi développer de nouvelles filières spécialisées, au rythme d’une par an d’ici 2027 ».
En complément des accréditations et reconnaissances obtenues ces dernières années (EFMD, AMBA, AACSB, Qualiopi, Visas, Grade de Licence, Grade de Master, CGE), l’ESC Clermont BS a pour ambition de rejoindre le cercle des écoles triplement couronnées en décrochant l’accréditation internationale EQUIS. « La RSE et développement durable sont au cœur du projet Reveal », poursuit Richard Soparnot. En 2027, une spécialisation/filière sur deux sera estampillée « Monde meilleur », le plan de mobilité initié en 2021 aura pu réduire drastiquement l’empreinte carbone de l’Ecole, la politique d’ouverture sociale sera encore renforcée et la compétence RSE au cœur de tous les programmes.
Pour la direction, « l’idée générale est d’être l’école qui révèle les talents et les passions d’une nouvelle génération d’acteurs du changement, plaçant l’humain et la planète au cœur de ses choix ». Chiche !
Geneviève Colonna d’Istria
Nouvel organigramme
Annoncé à la rentrée 2022, Richard Soparnot, en poste à l’ESC Clermont BS depuis 2017 comme Directeur académique puis Directeur général adjoint, a été nommé Directeur Général de l’ESC Clermont BS. Il succède ainsi à Françoise Roudier, Directeur Général de l’Ecole depuis 2013 et nommée Chargée de missions auprès de la Direction Générale, dont le rôle sera de piloter certains dossiers en cours (extension du campus Trudaine, renouvellement et obtention d’accréditations, création de nouvelles filières), d’accompagner les transitions managériales et sécuriser la continuité des activités tout en soutenant la Direction Générale dans les relations avec la Gouvernance et les parties prenantes. Ce changement de direction s’accompagne d’une nouvelle organisation avec notamment la création d’une Direction de la RSE dédiée aux enjeux et réalisations RSE 360°, d’une Direction des Projets de Développement France, d’une Direction des Programmes et des Étudiants qui intègre le cycle de vie complet de l’étudiant et le renforcement de la Direction Déléguée à l’Innovation Pédagogique, rattachée à la Direction Académique.
L’ESC en 10 dates
-1919 : Création de l’Ecole
-1949 : 1er accord international américain avec l’Université du Kansas
-1951 : Visa du MESRI (Master)
-1986 : Grade de Master
-2006 : 1 ère accréditation AACSB
-2012-2014 : Parenthèse France Business School
-2015 : Nouvelle gouvernance
-2016 : Création de la Fondation Groupe ESC Clermont
La marque Auvergne continue sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 6 avec Etienne Rachez, associé gérant et artisan du vin chez Héritage Volcanic et fier ambassadeur de notre belle Auvergne et de nos vins volcaniques de caractère.
« C’est un vrai plaisir d’être revenu. Moi l’avenir, je le vois plutôt bien ici. C’est une région qui me correspond, aucun regret d’être parti parce-que ça apporte beaucoup d’ouverture mais aucun regret d’être revenu car je profite de mes expériences. Il y a une vraie notion d’échanges, de faire découvrir nos vins, de promouvoir notre région, une appellation. C’est une vraie fierté ! », souligne Etienne Rachez.
La coopérative Limagrain a inauguré jeudi 8 septembre, à Saint-Ignat, un nouveau moulin à blé. Un investissement de 24 millions d’euros pour ce fleuron régional de l’industrie agro-alimentaire.
Il mesure plusieurs dizaines de mètres de hauteur, avec vue imprenable sur la chaîne des puys. Et il est visible de très loin depuis la plaine de la Limagne. Le bijou de technologie de Limagrain récemment inauguré à Saint-Ignat (Puy-de-Dôme) est le nouveau fleuron du champion européen de la semence qui vient remplacer les deux moulins existants à Bouzel et à Gerzat. Un investissement de 24 M€ devenu indispensable pour la coopérative agricole.
« Ce moulin réunit toutes les dernières technologies de pointe nécessaires pour répondre aux exigences de qualité, de régularité et de sécurité alimentaire. C’était un investissement nécessaire pour nous car il va nous permettre de développer des farines encore plus techniques et donc d’aller chercher un maximum de valeurs pour nos adhérents », précise Sébastien Vidal, président de Limagrain.
110 000 tonnes de blé par an
Le moulin est entièrement automatisé et pressurisé pour limiter les risques liés aux insectes. Un transport pneumatique des farines est assuré sans zone de rétention pour limiter le risque sanitaire. « Nous assurons un pré-nettoyage des blés avant le stockage pour supprimer des impuretés », promet Limagrain. Grâce à sa polyvalence, il permet de produire tous les types de farines (de la farine complète à la farine ultra blanche), adaptées à la fois aux attentes des clients industriels et des clients de la boulangerie.
Doté d’une capacité d’écrasement de 110 000 tonnes de blé par an (350 tonnes par jour), il propose un rendement de + 1 à + 1,5 % supérieur aux anciens moulins. « Ce nouvel outil permet d’une part d’assurer aux agriculteurs adhérents une transformation de leur blé pour les décennies à venir sur leur territoire et, d’autre part, de poursuivre le développement de l’activité meunerie de Limagrain portée par sa Business Unit Limagrain Ingredients », poursuit Sébastien Vidal.
Maîtriser l’intégralité de la filière
Limagrain devient ainsi le seul acteur du marché capable de maîtriser l’intégralité de sa filière blé, de la création de la semence à la production de pain. En effet, le Groupe est devenu leader européen en farines fonctionnelles, 2e boulanger-pâtissier industriel français avec les marques Jacquet et Brossard et n°1 français sur les pains hamburgers, les pains festifs, les brownies et les cakes aux fruits. « Alors que la question de la souveraineté alimentaire est sur toutes les lèvres, nous devons créer les conditions qui permettront de produire durablement en France notre alimentation », conclut Sébastien Vidal qui promet de nouveaux investissements dans un avenir proche.
Geneviève Colonna d’Istria
Limagrain en chiffres
Aujourd’hui, la filière blé représente 20 000 ha en Limagne. Au total, 180 000 tonnes de blé par an sont produites en contrat avec 738 exploitations. Ce blé est transformé à 50 % localement. Le blé transformé est ensuite destiné à la boulangerie industrielle à 88 % dont Jacquet Brossard (filiale de Limagrain) et à 82 % la filière régionale de boulangerie artisanale. Présent dans 57 pays le groupe rassemblant plus de 9 000 collaborateurs.4e semencier mondial, Limagrain réalise, à travers des marques reconnues sur leurs marchés comme LG, Vilmorin, Hazera, Harris Moran, Jacquet, Brossard, un chiffre d’affaires de1 984 M€ auxquels s’ajoutent 680 M€ de chiffre d’affaires des activités réalisées conjointement avec ses partenaires stratégiques. Au total, 1 300 emplois sont générés localement par Limagrain. Il peut s’agir d’emplois industriels notamment au sein du moulin et de l’usine Jacquet de Saint-Beauzire mais aussi d’emplois en recherche et développement liés aux 2 centres de recherche basés dans le Puy-de-Dôme. Au travers de ses différentes activités, Limagrain réalise 435 millions d’euros de chiffre d’affaires localement.
Depuis 2021, les trois écoles d’ingénieurs rattachées à l’Université Clermont Auvergne se sont fédérées sous la bannière Clermont Auvergne INP (Institut National Polytechnique). Une union qui procure visibilité et notoriété aux formations auvergnates (Crédit Photo : Joël Damase).
Pour cette rentrée 2022, Clermont Auvergne INP a accueilli plus de 800 nouveaux élèves ingénieurs et doctorants sur le Campus des Cézeaux, à Aubière. Des étudiants venus de toute la France et à 15 % de l’étranger (Allemagne, Brésil, Chine, Maghreb…). Cette nouvelle structure créée en janvier 2021 reste rattachée à l’Université Clermont Auvergne (UCA), placée sous la tutelle du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Clermont Auvergne INP regroupe désormais trois écoles d’ingénieurs clermontoises : Isima, Polytech Clermont et Sigma Clermont, ainsi que l’École Doctorale des Sciences pour l’Ingénieur (ED SPI) et trois laboratoires de recherche : Institut Pascal, ICCF et LIMOS.
2 500 diplômés et 190 doctorants
« En nous fédérant, notre ambition est de gagner en attractivité et de déployer une forte internationalisation de l’établissement. Notre vocation est de former des ingénieurs et cadres responsables et engagés », assure Sophie Commereuc, directrice générale de Clermont Auvergne INP.
Cette année, les trois écoles d’ingénieurs clermontoises recensent 2 500 étudiants et 190 doctorants, dans des secteurs variés : informatique, physique-chimie, mécanique… « Clermont Auvergne INP développe ses formations en synergie avec des laboratoires de recherche de haut niveau. Il tisse des liens étroits avec le monde socio-économique qui lui permettent d’anticiper les besoins en compétences des entreprises. C’est la force de notre réseau », poursuit la directrice.
Quelques élèves issus des bancs de ces formations peuvent également se lancer dans l’entrepreneuriat. « Isima a déjà produit 25 entreprises toujours pérennes à ce jour », annonce Sophie Commereuc. La plus célèbre étant, sans doute, Allegorithmic créée en 2001 à Clermont-Ferrand par Sébastien Deguy, rachetée en 2019 par le géant mondial américain Adobe, éditeur notamment de Photoshop !
Visibilité internationale
Grâce à cette alliance, Clermont Auvergne INP concentre aujourd’hui les forces en ingénierie du site universitaire Clermont Auvergne, labellisé ISITE et donc identifié parmi les meilleurs dans le paysage de l’Enseignement Supérieur et de Recherche français.
« L’ambition de Clermont Auvergne INP est de contribuer activement à la montée en puissance de cette université de rang international, au travers de ses activités en matière de formation et de recherche tout en s’appuyant sur les partenariats spécifiques académiques et privés, en France et à l’étranger », ajoute la directrice.
Dans le monde très concurrentiel des écoles d’ingénieurs, Clermont Auvergne INP a une carte à jouer : celle d’une école à taille humaine, dont la valeur ajoutée reste la qualité de la formation et l’agilité déjà reconnues y compris au niveau international.
Geneviève Colonna d’Istria
Zoom sur le Groupe INP en France
1er réseau d’écoles publiques d’ingénieurs de France, l’Institut National Polytechnique regroupe plus de 30 écoles d’ingénieurs et forme plus de 25 000 étudiants au sein de ses 4 sites (Bordeaux, Clermont-Ferrand, Grenoble et Nancy). Il développe des passerelles entre ses écoles pour permettre aux étudiants de personnaliser leur cursus et couvre tous les champs disciplinaires de l’ingénierie. Il propose une prépa spécifique (La Prépa des INP) qui permet d’intégrer l’une des 35 écoles du groupe sans passer de concours, sous forme d’un contrôle continu.
Forum de recrutement le 17 novembre
Clermont Auvergne INP regroupant les 3 écoles d’Ingénieurs : ISIMA, POLYTECH Clermont, SIGMA Clermont, propose le 17 novembre prochain au stade Marcel Michelin, à Clermont-Ferrand, un forum de recrutement pour les étudiants (stage, alternance, apprentissage, emploi). Deux cents entreprises ont déjà confirmé leur présence. Les places en présentiel étant complètes, les entreprises qui souhaitent participer au forum pourront s’inscrire uniquement pour la formule en distanciel, en suivant le lien communication@clermont-auvergne-inp.fr.
Des conditions météo exceptionnelles conjuguées à une forte fréquentation de la clientèle française ont permis de réaliser une saison remarquable cet été en Auvergne. (Crédit photo : R. Coutinho)
L’Auvergne deviendrait-elle « the place to be « ? D’après un baromètre conjoncturel réalisé par Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme pour mesurer l’évolution de l’activité touristique estivale, les quatre départements auvergnats tirent très bien leur épingle du jeu. Deux enquêtes en ligne, réalisées par le cabinet G2A Consulting auprès des professionnels du tourisme de la région ont même révélé un été au zénith.
Après une première enquête réalisée en juin, la deuxième enquête a permis de collecter quelque 2 000 interviews entre le 13 et le 22 août 2022 dans les 4 départements d’Auvergne. Ce baromètre fait état du ressenti des professionnels sur le bilan du printemps et les prévisions de fréquentation pour cet été.
« Le bilan du printemps annonçait des perspectives encourageantes pour cet été. Je suis très satisfait que ces prévisions se soient nettement confirmées pour la majorité des professionnels du tourisme de notre région. Toutes nos clientèles ont progressé et, fait majeur, le mois de juillet a été exceptionnel », décrypte Fabrice Pannekoucke, président d’Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
Un mois de juillet exceptionnel
« Pour cet été, la fréquentation touristique s’est davantage étalée sur l’ensemble de la saison que les années précédentes. Fait notable, le mois de juillet a accueilli 43% de la fréquentation estivale et le mois d’août 57% alors que l’on note généralement plus de 60% d’aoutiens. Les bonnes conditions météorologiques et la très forte envie de voyager après 2 années de restrictions liées à la crise sanitaire ont favorisé l’étalement de l’activité sur l’ensemble de l’été », précise Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme.
La fréquentation touristique en Auvergne a augmenté cet été de +12% [1] par rapport à 2021. Cette tendance est principalement portée par trois phénomènes : un mois de juillet exceptionnellement bon (+14% de nuitées), une forte fréquentation de la clientèle française et un retour en force des clientèles internationales (+44%).
Belges, Néerlandais et Allemands dans le trio de tête
La saison estivale est caractérisée par une forte fréquentation française (87% de la fréquentation en Auvergne), notamment des clientèles de proximité. Les habitants de la région ont ainsi représenté 26% de la fréquentation touristique française en Auvergne cet été soit 4 points de plus qu’avant Covid. Au global, sur l’ensemble de la saison estivale 2022, la majorité des professionnels du tourisme auvergnats estiment que les clientèles françaises et intra-régionales sont stables voire en hausse par rapport à 2021.
La clientèle internationale représente 13% de la fréquentation en Auvergne et progresse nettement par rapport aux saisons estivales 2020 et 2021 mais reste encore en léger repli par rapport à la situation d’avant crise (18% en 2019). Les clientèles belges et néerlandaises, puis allemandes et suisses étaient les plus présentes cet été. Il est à noter le retour marqué des Britanniques qui avaient fait défaut l’été dernier.
+6% pour les locations entre particuliers
La plupart des hébergements affichent un haut niveau de satisfaction : 87% pour les campings, 84% pour les meublés et les chambres d’hôtes, 82% pour les hébergements collectifs, 78% pour les hôtels. Ils sont également 43% à afficher une hausse de leur fréquentation par rapport à l’été 2019.
« Dans les hébergements entre particuliers (Airbnb, Abritel…), la tendance en Auvergne est également à la hausse mais de manière plus modérée avec +6% de nuits vendues par rapport à l’été 2021 », ajoute Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme. Il est à noter que les tarifs ont fortement progressé sur cette catégorie d’hébergements (+7%) ce qui engendre un chiffre d’affaires en hausse de +11% par rapport à l’été dernier. Source : Liwango (Airbnb, Abritel…).
Une saison bonne à 80%
Les restaurants affichent un bon niveau de satisfaction pour cet été (76%) tandis que les activités culturelles et outdoor affirment avoir souffert des épisodes de fortes chaleurs. Les prestataires d’activités pointent aussi du doigt la baisse de pouvoir d’achat de la clientèle. Les effets économiques de l’inflation sont d’ailleurs le premier facteur d’insatisfaction de l’ensemble des professionnels. De surcroit, les restaurateurs (52%) et les hôteliers (53%) auvergnats ont rencontré des difficultés de recrutement cette saison, entrainant une réduction des services et activités ainsi qu’une réduction des jours d’ouverture et des amplitudes horaires. Le département le plus affecté par la pénurie de main d’œuvre étant le Puy-de-Dôme.
Au final, la fréquentation touristique en Auvergne au cours de la saison estivale 2022 est jugée bonne voire très bonne par 80% des professionnels (contre 60% en 2021). C’est la Haute-Loire qui affiche le plus haut niveau de satisfaction (85% dont 24% de très satisfaits) devant le Cantal (81%). Le niveau de fréquentation semble avoir enfin rattrapé et même dépassé celui d’avant crise puisque 38% des professionnels auvergnats affichent une hausse de leur fréquentation par rapport à l’été 2019
Geneviève Colonna d’Istria
(1) Source : Orange Flux Vision Tourisme (données issues de la téléphonie mobile).
À vos agendas ! Les Toques d’Auvergne sont de retour avec un tout nouvel « Auvergne Toques Chaud », les 11 et 12 septembre 2022. Cette fois-ci, les chefs installent leur cuisine au cœur de la forêt de Tronçais (Photo : Natacha Sibellas).
Après le Lac Pavin, Saint-Flour, la Foire du Puy, ou encore le Centre National du Costume de Scène de Moulins et le Sommet du Puy-de-Dôme, voici les Toques d’Auvergne en goguette dans la forêt de Tronçais ! Chaque année, les chefs adhérents à l’association culinaire née il y a 42 ans, se retrouvent pour une grande fête de la gastronomie auvergnate, baptisée « l’Auvergne Toques Chaud ». Au fil des éditions – la première avait eu lieu en 2009 à Saint-Gervais d’Auvergne- les quatre départements sont représentés et font valoir les trésors de chaque territoire. Cette année, la forêt de Tronçais sera donc le point de rencontre sur deux jours, les 11 et 12 septembre.
Hommage à la nature
« Ce rassemblement était prévu en 2020 à l’occasion des 40 ans de l’association des Toques d’Auvergne, mais il a été annulé à deux reprises pour les raisons que l’on connaît tous, rappelle Jean-François Fafournoux, président des Toques d’Auvergne. En 2022, un tel événement prend tout son sens après les terribles incendies qu’à connu la France cet été, c’est l’occasion de rappeler que la forêt est notre patrimoine vert qu’il faut préserver ».
Au programme, entre le dimanche 11 septembre et le lundi 12 septembre : découverte de la forêt et de la culture gastronomique du territoire. Pendant deux jours, les chefs mettent les petits plats dans les grands pour faire (re)découvrir Tronçais et toutes ses merveilles, avant de passer à table au cœur de la nature.
Une parcelle d’arbre plantée pour l’occasion
« Cette édition revêt un caractère spécial puisqu’elle rendra hommage aux Toques de l’Allier, dont mon père décédé depuis, qui avaient organisé le premier Toques Chaud à Tronçais, il y a 20 ans », précise Mattieu Omont à la tête de l’Hôtel de France de Tronçais.
À noter qu’en partenariat avec l’Office national des forêts (ONF), partenaire de cette opération, une parcelle d’arbres sera plantée et portera le nom des Toques d’Auvergne. « Cuisine et nature font très bon ménage, ce Toques Chaud le prouve une fois de plus. Il fallait bien une chênaie exceptionnelle pour accueillir un tel moment gastronomique ! ».
Geneviève Colonna d’Istria
Demandez le programme !
Le dimanche 11 septembre
À partir de 9 heures : Balades thématiques proposées par l’office de tourisme de la Vallée Cœur de France : chasses aux trésors, courses d’orientation ou petites randonnées à faire par le biais d’applications gratuites, fournies lors de la réservation Parcours Pépite en pays de Tronçais Chasses aux trésors scénarisée et peuplée de personnages 5 parcours/5 trésors. Découverte des trésors patrimoniaux, naturels et les savoir-faire L’Ordre de l’Écu d’Or (Rond de Richebourg en futaie Colbert) Jeu de piste scénarisé avec une intrigue à décrypter : « Ondine et Sortilèges de Tronçais ».
À partir de 12 heures : « Buffet » du terroir, concocté par les Chefs Toques d’Auvergne Rencontre et échange avec les Chefs Toques d’Auvergne Concert de Treeban, groupe de musiques rock et variétés. 300 places disponibles sur réservation et paiement en ligne sur : www.toques-auvergne.fr
Tarif : 25 € par personne hors boisson.
Le lundi 12 septembre
À partir de 9 heures : Accueil des convives venus en bus des 4 départements : Puy-de-Dôme, Allier, Cantal et Haute-Loire, à l’Office de Tourisme de Cérilly, autour d’un café d’accueil. Promenades thématiques commentées en car, (histoire des futaies, des arbres remarquables…) au cœur de la forêt de Tronçais Casse-croûte préparé par les Toques d’Auvergne et le Bus 26, au Rond des Pêcheurs.
Arrivée au Rond de la Cave, lieu du show gastronomique. Diverses animations prévues sur place Repas de gala Démonstration sculpture sur bois/ fabrication de tonneaux/ forge.
Présentation de champignons par des spécialistes mycologues. Animation autour des vins de Saint Pourçain. Chaque département est à l’honneur. Tous les chefs confectionnent ensemble le menu.
200 places disponibles sur réservation par table de 8 en ligne sur : www.toques-auvergne.fr
Tarif 110 € par personne
Menu du repas de gala du lundi 12 septembre préparé par les 4 départements et piloté par Jacques Marcon
– Les amuse-bouches de nos 4 départements
– Tourte « Les volailles d’Alice », châtaignes du Veinazes, pickles de champignons (Toques du Cantal)
– Omble Alis d’Augerolles en ballade forestière, sabayon à la Gentiane (Toques de Haute Loire)
– Carré de boeuf cuit en croûte de sel, galette de sarrasin et légumes d’automne (Toques de l’Allier)
– Les fromages AOP d’Auvergne
– La pomme, le miel et les pastilles de Vichy (Toques du Puy-de-Dôme)
Trois ans après son ouverture à Clermont-Ferrand, Hall 32, Centre de Promotion des Métiers de l’industrie, fait son bilan. Et il est plutôt positif. (Photo : GCI)
C’est sur une ancienne friche industrielle Michelin que Hall 32 a vu le jour, face au stade Marcel-Michelin, en septembre 2019. Son architecture aussi audacieuse que son projet, a fait de ce lieu une référence unique en France. Lieu d’expérimentation, de formation, d’innovation, il s’agit avant tout d’une vitrine technologique qui réunit et connecte les jeunes, les entreprises (de la start-up aux grands groupes) et tous les acteurs autour des problématiques actuelles qui animent le secteur industriel.
À l’origine, l’association 2ARAMI, créée en 2016 par des acteurs économiques notables de la Région Auvergne-Rhône-Alpes (Banque de France, CIMES, Limagrain, Michelin), l’académie de Clermont-Ferrand et Akto, dans le but de répondre aux nombreux défis actuels de l’industrie et d’apporter des réponses concrètes à ceux de demain.
« Tous partageaient des difficultés de recrutement de personnels qualifiés sur des métiers industriels en tension comme la maintenance, la robotique, la mécanique. Il y avait un déficit d’attractivité du monde industriel, un fort chômage des jeunes, un besoin d’adapter les formations aux besoins des emplois, des évolutions technologiques majeures dans ce secteur, un besoin d’accessibilité plus rapide aux nouvelles technologies pour les PME/TPE », rappelle-t-on du côté de Hall 32.
Un plateau technique de 3 000 m²
Dans la première région française en termes d’emplois industriels naissait alors l’idée d’un Centre de Promotion des Métiers de l’Industrie, de transfert de savoirs technologiques, au service de la société et des entreprises, inédit dans l’hexagone.
Ouvert en septembre 2019, Hall 32 porte depuis quatre missions majeures : informer, former, innover et connecter. « L’offre de services proposée par Hall 32 est concentrée sur une offre d’appui au tissu industriel (porteurs de projets industriels, PME, ETI ou grands groupes) pour les accompagner sur l’innovation, la formation initiale et continue grâce à un partenariat de proximité et une ingénierie dédiée », poursuit la direction.
Ainsi Hall 32 forme, amène à l’emploi et répond aux besoins d’embauche dans le secteur industriel. « Pour cela, nous disposons d’un environnement industriel unique avec des formateurs experts, issus du terrain et un plateau technique de 3 000 m² qui accueillera bientôt une unité de production représentative de l’industrie du futur ».
Selon un premier bilan, en 2022 environ 400 personnes ont été formées au global et 70 entreprises proposent un accueil pour les apprenants, contre 18 en 2020, 47 en 2021. Les élèves affichent des résultats aux examens de la session de juin très encourageants. 85 % de réussite pour les BTS, 97 % en bac pro, dont 80 % avec mention. Hall 32 offre également une deuxième chance pour les élèves en décrochage scolaire grâce au Campus des Talents.
Hall 32 permet de répondre aux besoins de recrutement identifiés dans les entreprises industrielles du territoire, et tout particulièrement pour les métiers en tension avec 200 à 350 embauches annuelles, réparties entre les fonctions de la maintenance et de la production. Hall 32 a vocation à s’ouvrir à toutes les entreprises industrielles de la région, notamment aux PME et TPE.
Pôle Industrie et événementiel
Hall 32 dispose également un Design’Lab qui permet d’intervenir à n’importe quel stade de développement d’un produit : conception, fabrication et méthodologie. Une part importante de l’activité puisque le « Pôle Industrie » aide aussi les entreprises à prototyper des pièces, des produits et des process à partir d’une simple idée, et à l’aide de technologies de pointe. « L’accompagnement dans la transformation technologique est le cœur de la valeur ajoutée du pôle ».
Enfin, Hall 32 comporte également une activité évènementielle. « Nos espaces offrent des solutions pour des événements sur-mesure jusqu’à 700 personnes grâce à la combinaison d’un auditorium de 250 places, d’un showroom de 200m², et d’une galerie publique centrale de 300 m2. Des lieux dédiés aux besoins de réunions sont également disponibles : box de travail de 4 à 10 personnes et salles de réunion jusqu’à 50 personnes.
De futurs laboratoires
L’ambition de Hall 32 ne s’arrête pas là. « L’objectif est de poursuivre le développement d’un laboratoire pédagogique et d’un laboratoire d’innovation à partir de notre ingénierie interne et qu’il devienne un outil de promotion économique pour les entreprises et le territoire ».
Hall 32 est également le lieu totem du projet régional de Campus des Métiers et des Qualifications d’excellence de la production industrielle de demain porté en collaboration avec l’Université Clermont Auvergne, avec l’appui de CIMES et du Rectorat – réponse à venir d’ici peu. « Nous sommes également intégrés dans le projet du pôle innovation du programme de transformation du parc Cataroux de Michelin ».
Hall 32 n’a pas fini de faire parler de lui.
Geneviève Colonna d’Istria
Un partenariat unique
Hall 32 est à la fois inédit dans sa conception mais aussi dans son mode de fonctionnement. Fruit d’un partenariat inédit de grande envergure, associant le public et le privé, il dispose d’un financement d’environ 30 millions d’euros sur cinq ans, apportés par Michelin (13,8 M€), la Banque des Territoires dans le cadre du Programme d’Investissements d’Avenir (9,4 M€), la Région Auvergne-Rhône-Alpes (3,2 M€) et Opcalia (1,3 M€).
La Banque de France, Limagrain, ViaMéca (pôle de compétitivité – plus de 200 entreprises adhérentes), et le Rectorat de l’académie de Clermont-Ferrand apportent, quant à eux, une contribution de compétences comme la mise à disposition d’enseignants, de personnels administratifs, ou bien encore de membres des corps d’inspection.
La marque Nattitude, créée en 2010, regroupe à ce jour une centaine d’adhérents, la plupart en Auvergne. Véritable gage de qualité, elle contribue à promouvoir le meilleur de la destination à travers sa collection d’hébergements d’exception.
Logements insolites, chambres d’hôtes, gîtes, camping ou hôtels… Tous partagent une même philosophie, celle de l’excellence et du respect de l’environnement. La centaine d’adhérents à la marque Nattitude propose sur les quatre départements de l’ex-Auvergne et sa périphérie, des adresses exceptionnelles. « Nous sommes comme un label, mais en mieux ! », sourit Pierre-Marie Tissier, président de Nattitude et propriétaire du château d’Ygrande, dans l’Allier.
Créée en 2010 par le Comité régional de tourisme d’Auvergne, la marque Nattitude réunit des hébergements emblématiques du territoire, notables par leur originalité et leur diversité. De la yourte aux cabanes dans les arbres, en passant par des châteaux et de l’hôtellerie de plein air, « tous nos adhérents répondent à des critères d’exigence très précis, avec en tête de liste l’écoresponsabilité. La gestion des déchets, de l’énergie et de l’environnement doivent être au cœur des préoccupations de nos partenaires », précise Pierre-Marie Tissier.
L’eau comme fil conducteur
Ainsi, les établissements sélectionnés doivent tous s’intégrer dans un paysage préservé de la région Auvergne Rhône-Alpes. Les lieux sont propices à une escapade bien-être autour de l’eau, qui reste l’un des fils conducteurs de la marque. « Les propriétaires cultivent le charme et l’authenticité de leur maison. Fiers de leur région, ils ont à cœur de la faire découvrir en partageant ses pépites et en révélant ses secrets », ajoute le président.
Nattitude appartient aujourd’hui à l’Agence Régionale du Tourisme en Auvergne Rhône-Alpes, mais elle fonctionne à 100 % avec un budget privé d’environ 15.000 euros. Bien plus qu’une simple marque, c’est avant tout un état d’esprit partagé par l’ensemble de ses membres. Ayant chacun une identité très marquée, ils forment une collection d’hébergements emblématiques du territoire, respectant l’environnement sans pour autant faire de compromis sur le confort et le bien-être des clients.
Cinq nouveaux adhérents
« L’originalité et la force de Nattitude résident dans sa diversité. C’est le seul réseau qui réunit et décloisonne toutes les catégories d’hébergements. Entre ces propriétaires passionnés, pas de concurrence mais uniquement de la bienveillance », insiste Pierre-Marie Tissier.
Le label garantit également une certaine visibilité pour ses adhérents, car il est abondamment relayé dans les offices de tourisme de la région et à travers des campagnes de communication ciblées. Cinq nouveaux hébergements viennent d’intégrer le cercle sélectif de la marque. « Nous restons à l’écoute de tous ceux qui souhaiteraient nous rejoindre », souligne le président de l’association, persuadé que le tourisme auvergnat n’a pas encore révélé tous ses trésors.
Tel le Phoenix, le moulin de Nouara, à Ambert, est en train de renaître de ses cendres. À l’abandon pendant une quinzaine d’années, il s’est mué en un site touristique et culturel d’exception (photo : Bernard Toselli).
Ce fut d’abord un moulin à papier, puis à farine, avant de se transformer en un centre de colonies de vacances, avant de refermer ses portes en 2003 pour cause de vétusté… Depuis le Moyen-Âge, l’histoire du moulin de Nouara se confond avec celle d’Ambert. En 2015, sous l’impulsion de Xavier Omerin – célèbre entrepreneur du cru – la fondation éponyme rachète le moulin avec un projet bien précis : transformer Nouara en centre culturel et touristique.
Quatre ans de travaux de réhabilitation
Réhabiliter le site et ses 1 600 m² de bâtiments est une mission complexe qui va prendre quatre longues années. Des travaux titanesques sont nécessaires pour moderniser et réparer chaque bâtisse tout en conservant l’esprit des lieux. L’ancien bief est même remis en état et une roue réinstallée à son emplacement d’origine pour faire tourner un moulin à farine comme à la fin du XIXe siècle. De nombreux éléments appartenant à la papeterie d’antan font également partie du décor. « Il a fallu les soins de trois cabinets d’architecte, d’une décoratrice et d’un scénographe pour venir à bout du chantier », précise Maud Colombié, directrice du moulin. Aujourd’hui, les résultats sont là. Impressionnants. Dans son écrin de verdure, Nouara propose un magnifique ensemble mêlant diverses activités : spectacles, expositions, résidences d’artistes, hébergement, évènements privés…
Michel Bussi, parrain du moulin
« Il y a la partie touristique avec ses deux gîtes et ses cinq chambres d’hôte. Et puis, il y a la partie plus culturelle avec auditorium, salle de spectacle, résidences d’artistes, espaces d’exposition. Le moulin peut aussi bien accueillir des mariages que des séminaires d’entreprise, des congrès ou des colloques. Des prestations complémentaires sont possibles en fonction des demandes : café d’accueil, traiteur, location de mobilier, régie », ajoute la maîtresse des lieux.
Depuis son ouverture récente, les demandes commencent déjà à affluer. D’autant que le moulin a déjà trouvé une belle notoriété grâce à ses deux parrains. Le jazzman Stan Laferrière, musicien multi-instrumentiste, compositeur, arrangeur et chef d’orchestre. Mais aussi et surtout le célèbre écrivain Michel Bussi, venu passer toutes ses vacances à la colonie du moulin quand il était enfant ! Un nouveau chapitre de l’histoire de Nouara est en train de s’écrire.
Visite musicale, découverte des vignobles en trottinette électrique ou encore yoga dans les vignes… Depuis quelques années, l’œnotourisme connaît un bel essor. L’Auvergne n’échappe pas au phénomène. (Photos : Ludovic Combe)
Découvrir les vignes sous un autre angle. Tel est le défi que relèvent au quotidien les vignerons de la région. Du Puy-de-Dôme au saint-pourçain, les vignerons font preuve d’une belle imagination pour attirer les touristes à eux. L’AOC Côtes d’Auvergne (obtenue en 2010) concerne 267 hectares, 120 viticulteurs et comprend cinq dénominations locales complémentaires : Madargue, Châteauguay, Chanturgue, Corent et Boudes, réparties sur un vaste territoire, de part et d’autre de Clermont-Ferrand.
Survol des vignes en avion
« De plus en plus de touristes viennent à nous pour comprendre nos métiers et nos terroirs », confirme-t-on à la Fédération viticole du Puy-de-Dôme. À l’instar du domaine Sauvat de Boudes qui offre un programme original. Tout au long de l’année, il est possible, sur réservation, de partir à la découverte de l’élaboration du vin, du raisin au verre, et de se prêter au délicieux jeu de la dégustation en présence de la maîtresse des lieux, Annie Sauvat. La vigneronne invite également les visiteurs à monter à bord d’un 4×4 (2h de visite commentée, du lundi au samedi), ou survoler le vignoble en avion (20 minutes, du lundi au samedi) à moins que vous ne préfériez une séance de yoga de plein air avec un professeur diplômé ?
Balade à poney
Un peu plus au Nord, au domaine de Lachaux, Yolande et Thierry Sciortino partagent leur amour pour le vin au détour d’une visite de chai, d’une promenade dans les vignes ou d’une dégustation des dernières bouteilles de la maison. À proximité, le domaine Jérôme Chapel situé sur la commune de Laps, convie, sur simple réservation, de janvier à décembre, tous ceux qui le souhaitent venir visiter les lieux, déguster les vins de la cave et surtout, passer un agréable moment d’échange.
Desprat-Saint Verny à Veyre-Monton (cave située à 1 minute de la sortie 6 de l’autoroute A75), propose, durant la période estivale, une balade pédestre dans les vignes du Puy de Corent (de juin à août) et une promenade, particulièrement appréciée des familles, à poney (en juin, juillet et août). Du côté de chez Héritage Volcanic et Pierre Goigoux, à Châteaugay, le propriétaire offre la possibilité de visiter ses vignes en trottinettes électriques. Enfin, le domaine de Benoît Montel à Riom, ouvre sa cave au public tous les vendredis soir à partir de 18h30 et les autres jours sur rendez-vous.
Un festival viticole et gourmand
L’Allier n’est pas en reste. Discret dans le paysage bourbonnais avec ses 600 hectares, le vignoble de Saint-Pourçain est pourtant l’un des plus anciens de France. Labellisé AOC (Appellation d’Origine Contrôlée) depuis 2009, le vignoble de Saint-Pourçain est conduit par un peu plus d’une soixantaine d’exploitations viticoles, dont les deux tiers adhèrent à l’Union des Vignerons et dix-sept sont des caves particulières. Outre les traditionnelles visites et dégustations, la profession organise le Festival viticole et gourmand, à Saint-Pourçain sur-Sioule, du 11 au 21 août.« Le but est de faire découvrir le travail de nos vignerons sur un mode festif », précise d’Office de tourisme de Saint-Pourçain. Au programme, sur l’ensemble des 33 communes du Pays saint-pourcinois et de l’aire viticole, de multiples animations rythment le quotidien des habitants et des touristes durant 11 jours : marchés, randonnées, repas, dégustations, animations musicales. Le vignoble auvergnat n’aura jamais été autant à la fête.
Geneviève Colonna d’Istria
Label « vignobles et découvertes » pour le Puy-de-Dôme
Le 14 mars 2022, l’AOC Côtes d’Auvergne a franchi un nouveau cap en obtenant le très convoité label « Vignobles et découvertes ». Porté au niveau national par Atout France, le précieux sésame est attribué pour 3 ans à une destination à vocation touristique et viticole, proposant une offre de produits touristiques multiples et complémentaires (hébergement, restauration, visite de cave et dégustation, musée, évènement, etc.). Pour les professionnels du tourisme et de la viticulture, « ce label doit permettre d’améliorer la lisibilité de l’offre qui reste difficile d’accès compte tenu de la multiplicité des produits et des appellations, d’accroître la fréquentation et la consommation touristique grâce à ce facteur d’attractivité, et enfin, de développer le débouché tourisme pour la filière viticole ». Le périmètre du label obtenu par le Puy-de-Dôme couvre la totalité de la zone AOC Côtes d’Auvergne élargie aux huit communautés de communes concernées, soit 266 communes (pour un total de 3 358 km²). Les labellisés sont les professionnels viticoles (vignerons indépendants, cave coopérative) et les professionnels du tourisme réunissant hébergements, restaurants, activités culturelles et de loisirs, événements, structures réceptives et offices de tourisme. Pour l’occasion, les professionnels du vin et du tourisme du Puy-de-Dôme ont également lancé la destination « Côtes d’Auvergne, Destination Volcans ». Un label suplémentaire créé pour « améliorer la lisibilité de l’offre de produits touristiques et d’événements et donc d’accroître la fréquentation et de développer la diversification la filière viticole vers le tourisme ».
Le Petit Futé au pays des Côtes d’Auvergne
En partenariat avec le Syndicat des AOC Côtes d’Auvergne, le Petit Futé édite cette année un guide, format pocket, spécial « œnotourisme au pays des côtes d’Auvergne ». À travers ses 120 pages, ce nouveau guide propose une découverte du vignoble auvergnat en présentant 28 vignerons et vigneronnes. Au-delà du vin, le guide s’ouvre également à la découverte des zones d’appellation viticole en évoquant leur offre touristique (patrimoine, gastronomie et hébergement…). Le petit Futé vous emmène à la découverte du vignoble de l’AOC Côtes d’Auvergne, réparti sur un axe Nord Sud, de Riom à Boudes, sur 70 km, tout au long des 80 volcans de la Chaîne des Puys, Faille de Limagne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Une mine de renseignements sur l’AOC côtes d’Auvergne ainsi que des bons plans randos, des visites incontournables, une sélection d’hébergements dans le Puy-de-Dôme et les meilleures tables de la région.
Le groupe familial indépendant Dômes Pharma, basé à Pont-du-Château (Puy-de-Dôme), part à la conquête de terres encore inconnues. Après l’Angleterre et l’Allemagne, il met le cap sur les États-Unis.
Bye bye la France ! Depuis quelques semaines, Anne Moulin-Chauder, présidente du groupe Dômes Pharma s’est envolée pour Boston, aux États-Unis. Mais si cette dynamique quadra a quitté (ponctuellement) son Auvergne natale, c’est pour la bonne cause : lancer la première filiale du groupe en Amérique du Nord. « Je me donne trois ans pour réussir », annonce avec fermeté la représentante de la troisième génération à la tête de l’entreprise.
Après avoir commencé à développer le marché européen, Anne Moulin-Chauder voit toujours plus grand. « Nous prospectons ce marché depuis des années, confie-t-elle. Actuellement, nous réalisons 15 % du CA à l’export. Notre objectif est de monter à 35 % d’ici 2025 ; Pour cela je mise beaucoup sur l’Amérique du Nord, où le potentiel est immense ».
Pour asseoir son développement, le groupe déjà présent commercialement dans une trentaine de pays, vise donc le marché nord-américain, « numéro 1 pour les médicaments et le bien-être des animaux de compagnie. L’objectif, à long terme, est de doubler notre chiffre d’affaires », affiche Anne Moulin-Chauder.
82 M€ de chiffre d’affaires en 2021
Dômes Pharma qui fabrique et commercialise des solutions pour la santé et le bien-être des animaux de compagnie, produit chaque année 400 millions de comprimés compressés et 120 millions de capsules remplies. Il compte parmi ses produits phares, les marques Biocanina, Léro ou encore Aspivenin. De vraies pépites du secteur.
Présent depuis 1947 dans l’industrie pharmaceutique, le groupe auvergnat (82 M€ de chiffre d’affaires en 2021) distribue déjà ses produits dans plus de 30 pays. Il compte plus de 390 salariés, dont 250 à Lempdes, près de Clermont-Ferrand, où se situe son usine de production. « Nous réalisons 85 % de notre CA sur le secteur de la santé animale. 15 % sur la santé humaine. Notre développement à venir doit se concentrer sur notre cœur de métier historique, c’est-à-dire la santé animale. Depuis 70 ans, notre développement international repose sur ces savoir-faire. Nos concurrents, eux, sont plutôt des spécialistes de la santé humaine ».
Bientôt l’Espagne et l’Italie
Organisée autour de la holding Dômes Pharma, l’ETI auvergnate maîtrise toute la chaîne de valeur du médicament au travers de filiales complémentaires. « Une spécificité qui nous met en relation avec tous les acteurs de la santé animale : scientifiques, industriels, pharmaciens, vétérinaires et propriétaires d’animaux ». Dômes Pharma assure le développement R & D et les services supports à ses filiales. Europhartech site de production industrielle du Groupe, est spécialisé dans les petites et moyennes séries en santé humaine et animale.
Outre ses ambitions internationales, le groupe s’est également lancé dans un plan de modernisation de son usine de Lempdes, car « mécaniquement, l’ouverture des USA et du Canada va permettre de monter en charge ». Un million d’euros a été investi dans son outil industriel, près de Clermont-Ferrand. 2023 devrait être également l’année de l’ouverture d’une nouvelle filiale en Espagne. « L’Italie est aussi dans nos projets », annonce la présidente qui rêve plus que jamais d’un destin international.
Alors que la saison estivale bat son plein, la première maison de site Unesco a ouvert ses portes à Volvic pour accueillir les 150 000 touristes de passage dans ce secteur chaque année.
Les volcans d’Auvergne attirent chaque année des centaines de milliers de visiteurs. Parmi les sites touristiques les plus visités, Volvic et ses environs. L’an dernier environ 150 000 visiteurs ont fait escale sur ce lieu touristique emblématique du Parc régional des Volcans d’Auvergne. Depuis le 9 juillet, la première maison de site du patrimoine mondial de l’Unesco, Haut lieu tectonique Chaîne des Puys et faille de Limagne, a donc ouvert ses portes au public et accueille les bureaux volvicois de l’Office de Tourisme Terra Volcana. Un projet concentré autour du tourisme de pleine nature et des activités de plein air construit et financé (1 million d’euros) par Riom Limagne et Volcan (RLV), le Département du Puy-de-Dôme, la région Auvergne-Rhône-Alpes et l’Etat.
Vulcania, Lemptegy, Grotte de la Pierre…
Randonneurs, trailers, vététistes, visiteurs du Parc de la Source… « Chaque année, le site du Goulet à Volvic est le repère des passionnés de nature et de grand air », a rappelé le Président de RLV, Frédéric Bonnichon, lors de l’inauguration. La future maison de site, située rue des Sources dans un ancien bâtiment en pierres de Volvic, a une triple vocation avec trois espaces dédiés. Elle abrite le nouveau point d’information touristique de l’Office de tourisme Terra Volcana, en complément du point d’accueil présent en centre-ville qui restera ouvert en saison. Cet espace permettra aux équipes de Terra Volcana d’accueillir les visiteurs, de les renseigner et les orienter, notamment vers les principaux lieux touristiques du territoire : Parc Vulcania, Volcan de Lemptegy, Grotte de la Pierre, Espace d’information de la société des Eaux de Volvic…
Espaces scénographiques et vidéomapping
« Autant de lieux emblématiques au cœur du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne à visiter pour découvrir l’histoire de l’eau, de la pierre et des volcans. De Chambaron-sur-Morge à Saint-Ours-les-Roches en passant par Châtel-Guyon, Riom et les Martres d’Artières, les équipes de Terra Volcana seront également présentes pour guider les visiteurs tout au long de leur séjour sur le territoire de l’Agglomération Riom Limagne et Volcan et jusqu’auxChâteaux de Randan, d’Effiat et aux Tanneries de Maringues», précise-t-on du côté de RLV.
En complément, un espace scénographique dédié à l’inscription de la chaîne des Puys Faille de Limagne au patrimoine mondial de l’UNESCOest proposé aux visiteurs. Maquette 3D avec projections de vidéomapping, écrans tactiles et panneau géant. Les dispositifs numériques proposés à l’intérieur de la maison de site offrent une première approche du volcanisme et du phénomène unique mondial de la faille de la Limagne aux visiteurs. Une véritable porte d’entrée de la zone du Patrimoine Mondial.
+ 35% de visiteurs depuis le label Unesco
La maison de site du Goulet a également une vocation de point de départ des activités de pleine nature. Des services adaptés sont proposés : une station de lavage et de gonflage des VTT et de vélos en extérieur ; deux bornes tactiles permettant d’imprimer ou de télécharger toutes les randonnées du territoire et de consulter les infos pratiques liées aux activités, aux points de restauration, aux événements ; un point de départ et de rencontre pour les accompagnateurs de moyenne montage partenaires de l’Office de tourisme Terra Volcana. Enfin, le visiteur est plongé dans l’univers du territoire de Riom Limagne et Volcans avec l’installation de sculptures, de pièces en lave émaillés, d’éléments liés aux eaux minérales et thermales.
« C’est aussi l’occasion de rappeler aux touristes qu’ils ont des devoirs. La chaîne des Puys est un lieu sensible qu’il faut apprendre à respecter pour la préserver », insiste le président du Conseil départemental Lionnel Chauvin. Depuis la labélisation par l’Unesco de la chaîne des puys il y a quatre ans, le département estime que la fréquentation touristique a augmenté d’environ 35 %.
Geneviève Colonna d’Istria
Bientôt quatre maisons de site sur le territoire
A terme, le projet de la maison de site du patrimoine mondial de l’Unesco, Haut lieu tectonique Chaîne des Puys et faille de Limagne, s’intégrera dans un ensemble d’aménagements plus large avec notamment la création d’un parking arboré porté par la ville de Volvic, l’ouverture d’un gite de groupes construit par un acteur privé à côté de la maison de site et l’aménagement de cheminements permettant de rejoindre à pied les lieux touristiques alentours. Au total, 4 maisons de site verront le jour aux portes d’entrée de la Chaîne des Puys : en parallèle de l’ouverture de celle du Goulet, des projets de réaménagement sont prévus à la gare du Panoramique des Dômes, à la maison du Parc naturel des Volcans d’Auvergne à Montlosier et à l’Office de tourisme d’Aydat.
L’Auvergne, destination tendance ? Entre volcans, air pur et grands espaces, l’ex-région a une carte à jouer, et même plusieurs ! (Photo : Luc Olivier)
Et si on partait en vacances en Auvergne ? Voici la question que se posent de plus en plus de touristes français. Entre le réchauffement climatique qui rend certaines régions irrespirables l’été et la volonté de plus en plus évidente de se mettre au vert quelques jours, beaucoup de Français (et d’étrangers) font de l’Auvergne une destination de choix. « Les gens sont en quête de sens pour leurs vacances. Après le Covid, il y a eu un réel engouement pour les grands espaces, l’air pur… Depuis, L’Auvergne surfe sur ce succès », résume Bruno Avignon, directeur du Comité départemental du tourisme du Cantal porte-parole d’Auvergne Destination (voir par ailleurs).
Le Cantal attire aussi les jeunes
« La première quinzaine d’août, l’Auvergne affiche complet. On frôle les 100 % de réservation ! assure Bruno Avignon. Dans le Cantal, 80 % des visiteurs sont des Français d’Île-de-France ou du nord-ouest de la France. Mais il y a aussi de plus en plus de gens du sud-est qui viennent chercher un peu moins de monde et un peu plus de fraîcheur ». Au pays des vaches Salers, le portrait-robot du touriste ressemble à un cadre moyen ou employé, en moyenne 53 ans. Il est en couple et ne vient pas forcément avec des enfants. « On remarque toutefois de plus en plus une montée en puissance chez les jeunes de 25-30 ans qui viennent randonner et découvrir le plus grand volcan d’Europe ! ».
L’Allier tire également son épingle du jeu.« Après une fréquentation printanière jugée majoritairement bonne pour 76 % des prestataires de l’Allier, voire en augmentation pour 22 %, les perspectives pour l’été restent encourageantes, analyse Véronique Dufrechou, directrice du comité départemental du tourisme de l’Allier. Près de 73 % des professionnels bourbonnais sont confiants, malgré une réserve plus marquée qu’en région AURA sur l’impact du prix du carburant et le pouvoir d’achat sur les séjours à venir : séjour plus court, recentrage des dépenses, réservations plus tardives hors la période du cœur d’été… Une perspective qui pourrait être compensée par une clientèle de grande proximité régionale ou parisienne (à moins de 3 heures) et le retour des clientèles européennes belges et néerlandaises ».
+35 % de hausse des touristes dans le Puy-de-Dôme
Même optimisme du côté de la Haute-Loire. Après un très beau printemps, le niveau des réservations, pour la période de juillet à septembre, est en hausse, voire en forte hausse par rapport à la même période 2021 (29 % la jugent stable), selon les statistiques de la Maison du tourisme de la Haute-Loire. « 92 % des professionnels se disent optimistes ou très optimistes pour juillet/août. 82 % d’entre eux se disent optimistes ou très optimistes également pour septembre. Les prestataires d’activités de pleine nature sont 100 % à être optimistes ou très optimistes pour juillet/août ! ».
Quant au Puy-de-Dôme, l’inscription au patrimoine mondial de l’UNESCO de la Chaîne des puys-faille de Limagne en 2018 a fait l’effet d’une éruption volcanique auprès des professionnels du tourisme. Selon Lionel Chauvin, président du conseil départemental, en quatre ans le tourisme aurait augmenté dans le Puy-de-Dôme de 35 % !
Geneviève Colonna d’Istria
Le Mont Dore dans le top des destinations Airbnb !
Le Castellet (Var), L’Île-Rousse (Haute-Corse) et Honfleur (Calvados)… Cette année encore, la célèbre plateforme de réservation Airbnb dévoile les destinations tendances de cet été 2022 en France. Sans surprise, la mer et la montagne remportent la plus grande adhésion des hôtes. Parmi les destinations les plus en vogue, se trouve la station du Mont Dore, dans le Sancy, qui apparaît en 11è position, juste derrière… Menton ! « Une très belle performance », saluent les professionnels du tourisme local. La station thermale peut même se vanter d’arriver en tête des destinations de montagne, devant Briançon et Corrençon-en-Vercors. Airbnb s’est basé sur les recherches effectuées sur son site entre le 1er janvier et le 31 mars 2022 pour la période du 1er juin au 31 août. « Séduits par les séjours au grand air lors des deux années précédentes, les utilisateurs français de la plateforme continuent de se tourner vers des destinations où ils peuvent passer du temps en extérieur. Le littoral et la montagne restent des incontournables de l’été en France sur Airbnb ». Le Sancy leur dit merci.
Auvergne Destination : un collectif unique en France
Depuis sa création en 2021, Auvergne Destinationse présente comme un collectif unique en France par son fonctionnement. Il regroupe le Comité départemental du tourisme de l’Allier, le Comité départemental du tourisme du Cantal, la Maison du tourisme de la Haute-Loire et la Mission tourisme du Conseil départemental du Puy-de-Dôme. Les quatre départements de l’ex-Auvergne aidés du Comité régional de tourisme et d’Atout France, ont décidé de faire cause commune pour renforcer l’image et l’attractivité touristique de l’Auvergne. Dotée d’un budget communication de 1,1 million d’euros, Auvergne Destination fait la promotion active du territoire. Spots télé, campagnes sur les réseaux sociaux, affichage, magazine sur papier glacé, reportages, bannières publicitaires, salons ou encore présence dans les guides touristiques, l’Auvergne est partout !
À quel point les Auvergnats sont-ils fiers de leur territoire ? Pour répondre à cette vaste question et aux enjeux que cela induit, la marque Auvergne* lance une étude-baromètre inédite auprès des Auvergnats. Le Dr Arnaud Banoun, enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business School et son équipe vont mener l’enquête.
« Dans le but d’aider la marque Auvergne à accomplir sa mission, nous proposons la mise en place d’un baromètre permettant de comprendre comment renforcer l’identité auvergnate, l’engagement des Auvergnats pour leur territoire en matière d’image, de dynamique touristique, économique et sociale » détaille le Dr Arnaud Banoun.
Trois questionnaires
Concrètement, toute personne se sentant Auvergnate vivant en Auvergne ou pas, peut répondre aux trois questionnaires. Parmi les questions, « Encouragez-vous les autres à visiter l’Auvergne ? », « Défendez-vous l’Auvergne quand d’autres la critiquent ? », « Etes-vous fiers de représenter l’Auvergne ? » Etc. Les réponses s’évaluent à chaque fois sur une échelle de 1 à 5.
Un premier questionnaire est envoyé par mail dans le courant du mois de juillet, puis un deuxième en octobre, et enfin le dernier en décembre. « Il est très important que les participants remplissent bien les trois questionnaires et ce, en entier », insiste le Dr Arnaud Banoun. Les résultats seront analysés. Le résultat de ce sondage original sera connu début 2023 et partagé avec tous les participants.
« L’objectif est de proposer à la marque Auvergne, de manière scientifique, des indicateurs qui permettront de communiquer sur l’identité auvergnate, de prendre les bonnes décisions pour renforcer cette identité, de disposer d’une vision claire de l’engagement des Auvergnats pour leur territoire et de mettre en place les actions les plus innovantes et pertinentes pour renforcer cet engagement », poursuit le Dr Arnaud Banoun.
Une étude qui respecte le plus strict anonymat des répondants dans le respect du règlement général de protection des données personnelles (RGPD).
*La marque Auvergne : l’association qui agit pour l’attractivité collective de nos 4 départements, fédérant 500 leaders publics et privés, pour que l’Auvergne continue à exister et à rayonner, avec fierté à l’échelle régionale et nationale.
Un groupement de seize chefs d’entreprise auvergnats (*) venus des quatre départements a lancé, le 14 juin 2022, la Fondation ASM Impulsion Auvergne destinée à développer la pratique du sport au quotidien. Une aventure humaine et philanthropique qui se veut unique en France. (Photo : Fondation ASM Impulsion).
Ils comptent parmi les plus importants chefs d’entreprise d’Auvergne et ils ont décidé d’unir leurs forces pour favoriser la pratique du sport. Michelin, Omerin, Quantel ou encore le Crédit Agricole, pour ne citer qu’eux, vont allouer un budget de 500 000 euros par an pendant cinq ans pour financer des initiatives variées afin d’inciter les Auvergnats à pratiquer une activité physique régulière.
Les chefs d’entreprise soulignent en particulier la nécessité d’agir pour mieux répondre aux besoins de la société, qu’il s’agisse de santé publique, notamment de lutte contre la sédentarité, d’inclusion sociale, de féminisation du sport ou d’innovation dans l’éducation sportive : en résumé, de soutenir des actions sociétales dont le sport est un catalyseur.
Lutter contre l’obésité
« Depuis plusieurs années, l’obésité gagne du terrain chez les plus jeunes, à cause notamment d’une baisse de l’activité physique et sportive. Et le Covid n’a rien arrangé ! Les entreprises ont un rôle sociétal à jouer face à ce défi », analyse Jean-Marc Gendre, pdg de Quantel Medical qui a pris la tête de la Fondation.
Unique en son genre, la fondation se différencie par une approche, une gouvernance et un mode de fonctionnement spécifiques qui visent à garantir une efficacité maximale à son action. ASM Impulsion Auvergne bénéficiera ainsi du savoir-faire de l’ASM Omnisports, créée il y a 110 ans par Marcel Michelin pour encourager la pratique sportive pour tous. Elle s’appuiera également sur une solide implantation de ses entreprises membres partout en Auvergne, « y compris dans les zones rurales ».
Des opérations ciblées et concrètes
Concrètement, la fondation a d’ores et déjà décidé de financer plusieurs opérations ciblées et concrètes, comme le dispositif des « Pauses Actives », mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat entre l’ASM Omnisports et l’Académie de Clermont-Ferrand, pour les écoles primaires des quatre départements auvergnats. « Le but est de sensibiliser au sport dans un cadre scolaire », assure l’ASM Impulsion. Cet apport de 186 000 € permettra de déployer l’initiative, auprès d’un potentiel de 36 000 enfants de 6 à 10 ans dans 380 écoles volontaires : 12 écoles dans l’Allier, 8 écoles dans le Cantal, 10 écoles en Haute-Loire, 356 écoles dans le Puy-de-Dôme.
Autre exemple, ASM Impulsion s’engage à soutenir en Auvergne les Maisons Sport-Santé labellisées par l’Etat qui relèvent d’un statut associatif et proposent un parcours de santé complet à leurs adhérents. Il en existe déjà quatre situées à Montluçon, à Mauriac et deux à Clermont-Ferrand qui accueillent environ 600 personnes pour leur proposer une reprise d’activité physique adaptée et encadrée.
Le Medef, la CPME et la CCI ont d’ores et déjà décidé de rejoindre le projet. « Depuis l’annonce de lancement de la Fondation, de nombreux chefs d’entreprise m’ont appelé pour me dire qu’ils souhaitaient se joindre au mouvement », se réjouit déjà Jean-Marc Gendre, qui espère rallier à la (bonne) cause de nouvelles (bonnes) volontés.
Geneviève Colonna d’Istria
Qui siègent à la Fondation ?
Le Crédit Agricole Centre-France, Centaurea, La Montagne Centre-France,
Europe Service Autec, Gédimat Bomeil-Boulard-Verdier, Intermarché Isoma,
Si vous avez un projet et que vous souhaitez faire appel au soutien de la Fondation, vous devez remplir plusieurs critères :
-être un organisme à but non lucratif et à gestion désintéressée dont le siège social est en Auvergne ou ayant un projet mis en œuvre en Auvergne
-porter un projet s’inscrivant dans les 5 thèmes et s’adressant à un collectif (sport santé, sport pour tous, sport pour s’intégrer, sport pour s’accomplir, sport pour la vie)
-avoir une action inscrite dans la durée et/ou reproductible
-justifier d’au moins un an d’existence
Plus de détails la Fondation et son fonctionnement ICI
(Denis Corgiat et Fabrice Revelard, les attaquants et de trois défenseurs : Richard Barbarin, Frédéric Folcher et Cédric Terrasson : les cinq Auvergnats constituent l’équipe de France de drone soccer)
Les 15 et 16 juillet prochains se tiendront à Séoul (Corée du Sud) les championnats du monde de drone soccer. Pour la première fois une délégation française, venue d’Auvergne, participera à cet événement.
2022 ne sera pas seulement l’année de la coupe du monde foot au Qatar. Beaucoup l’ignorent, mais ce sont aussi les championnats du monde de drone soccer. Ce e-sport peu connu en Europe fait de nombreux adeptes en Asie, notamment en Corée, pays fondateur de la discipline. Et pour la première fois, une délégation va s’envoler pour Séoul défendre les couleurs de la France… Cinq amateurs de pilotage de drone venus du Puy-de-Dôme.
« C’est une histoire complètement dingue qui nous arrive ! » s’enthousiasme Denis Corgiat, 48 ans, patron de la société Inairtech créée en 2017, qui utilise des drones comme outil de travail. Habituellement ce passionné d’aéromodélisme met son talent au service de son entreprise, basée à Olby, au pied du puy de Dôme. Il travaille ainsi pour de grands donneurs d’ordre comme l’Armée française, l’INRA, le CNRS ou encore France Télévision. C’est aussi lui qui forme les pilotes de drone pour l’armée au côté de son associé Cédric Terrasson.
« Nous allons faire face aux meilleurs mondiaux »
Parallèlement, Richard Barbarin, seul fabricant en France de drone soccer (sorte de drone entouré d’une cage ronde) exerce, lui aussi, dans le Puy-de-Dôme, où est implantée sa société Hélicoracing. Tous se connaissent bien et partagent une passion commune pour les drones et le modélisme. « Il y a quelques semaines, il m’appelle pour me dire qu’il est invité par la Fédération mondiale de drone soccer à se rendre à Séoul et me demander si je suis OK pour participer aux championnats du monde en Corée avec lui. Au début, j’ai cru à une blague. Mais pas du tout ! s’amuse Denis Corgiat. On a proposé à nos stagiaires Fabrice Revelard, et Frédéric Folcher s’ils voulaient tenter l’aventure avec nous. C’est ainsi que nous sommes devenus l’équipe de France de Drone Soccer ! ».
Depuis, les compétiteurs s’entraînent d’arrache-pied pour faire bonne figure en Corée. « Nous allons faire face aux meilleurs mondiaux de la discipline, mais une chose est sûre, on n’y va pas pour faire de la figuration. On a les cheveux blancs et des lunettes et on va se retrouver face à des gamins, mais on a nos chances ! », sourit Denis Corgiat qui espère créer l’exploit. La « french Touch » fera-t-elle trembler le Sky Dome de Séoul ? Réponse les 15 et 16 juillet prochains. Une chose est sûre, les cinq amis Auvergnats espèrent bien ramener la coupe à la maison.
Originaire de Corée du Sud, le drone Soccer s’apparente au “Quidditch” de la saga Harry Potter. Le principe ? Faire passer son drone appelé « Striker » dans un but appelé « Donut ». Chaque camp doit élaborer une stratégie pour déjouer la défense adverse et marquer des buts dans les « Donuts ». Importée en France par l’Agence Faireplay et son président Pascal Roignau depuis 2019, la discipline a conquis peu à peu l’hexagone, et même l’Europe. Le développement du Drone Soccer en France est en marche, à l’image du lancement prochain de la Ligue Française de Drone Soccer, prévu pour l’automne 2022. Organisée par la Fédération International of Drone Soccer Association (FIDA), la compétition réunira les sélections sud-coréennes, japonaises, belges, chinoises et françaises.
La marque Auvergne a lancé sa série de portraits « La vraie vie devant soi » qui valorise celles et ceux qui ont fait de l’Auvergne, leur projet de vie !
Découvrez l’épisode 4 avec Thierry Courtadon, artiste sculpteur de pierre de Volvic.
« Je crois qu’on a besoin de savoir qui on est, d’où on vient. Et cette pierre volcanique de Volvic révèle évidemment son identité. On est une terre riche, extrêmement riche. Aujourd’hui, il y a tout à inventer, il y a tout à montrer. Il y a l’amoureux de sa région, qui la respecte, qui l’aime vraiment et profondément. Et aujourd’hui, on me considère comme un ambassadeur à travers cette matière. » Thierry Courtadon.
L’association marque Auvergne, en charge de la valorisation du territoire, tenait son assemblée générale annuelle le 28 juin dernier, dans les salons du Stade Michelin. L’occasion d’élire un nouveau Conseil d’Administration et un nouveau Président et d’afficher ses objectifs (Photos : Laurent Garlaschi).
Depuis 2017, la marque Auvergne se bat sur tous les fronts ! Créée pour valoriser le territoire et ses habitants, l’association territoriale, financée principalement par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, creuse son sillon. « Nous avons investi tous les spectres, culturels, sportifs, économiques, sociétaux. En trois ans, nous avons engrangé 300 nouvelles adhésions et nous affichons 30 millions de vues sur l’ensemble de nos réseaux sociaux ! », a résumé Nicolas Nuger, Directeur de la communication du groupe éponyme et Président sortant de la marque Auvergne.
Le flambeau a donc été transmis à l’issue de l’Assemblée générale à Pierre Desprat, Directeur de la cave Desprat Saint-Verny, élu pour un mandat de deux ans. « Je suis là pour pérenniser les atouts de la marque Auvergne et j’ai bien l’intention de porter le territoire au-delà de nos frontières », a lancé le nouveau Président face à une assemblée de quelque 200 adhérents. Premier défi à relever, « gérer la croissance exponentielle du nombre d’adhérents, qu’il va falloir structurer », a-t-il d’ores et déjà annoncé.
En effet, la marque Auvergne fédère aujourd’hui 485 adhérents, des plus importantes entreprises du territoire aux petites PME en passant par les collectivités, des membres du monde associatif et de la société civile. L’objectif affiché du nouveau bureau est d’atteindre les 500 adhésions rapidement. Dotée d’un budget de 600 000 euros (ce qui est peu au regard du nombre d’initiatives menées), l’association ne compte que 2,2 salariés à temps plein. Depuis sa création, la marque Auvergne est chargée de coordonner toutes les actions d’attractivité et de jouer le rôle d’un vecteur d’ambition et de souffle pour le territoire auvergnat, en collaboration avec les forces vives des 4 départements.
30 millions de vues pour la campagne « L’Auvergne Recrute » !
Parmi ses opérations les plus notoires, la marque Auvergne organise des opérations de recrutement, via AuvergneRecrute, qui compte déjà plus de 30 millions de vues sur les offres d’emploi en ligne. Autre point fort, la plateforme d’achat « Achetez en Auvergne». Elle fédère plus de 150 boutiques régionales en ligne proposant plus de 4 000 produits. « Cette marketplace territoriale créée en Auvergne a permis de générer 17 millions de vues, 2 500 commandes et plus de 100 000 euros de produits vendus (nourriture, artisanat…) pour sa première année. 75 % des acheteurs se situent hors de l’Auvergne. », précise l’association.
La marque Auvergne organise également des «#Uphéros Auvergne», destinés à créer des liens entre des porteurs de projet et des entrepreneurs venus des quatre départements. Enfin, la marque peut se reposer sur son réseau de journalistes auvergnats de l’« Auvergne Presse club », pour faire écho des atouts du territoire. Elle compte désormais son propre magazine on line NewsAuvergne.com pour relayer les actualités positives de l’Auvergne. Pour Pierre Desprat, c’est sûr, « le groupe est toujours plus fort que le plus fort du groupe ».
Geneviève Colonna d’Istria
Voici les 46 membres du nouveau Conseil d’Administration de la marque Auvergne :
Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes (4 postes), Conseil Départemental de l’Allier, Conseil Départemental du Cantal, Conseil Départemental de Haute-Loire, Conseil Départemental du Puy-de-Dôme, Clermont Auvergne Métropole, Crédit Mutuel Massif Central, Michelin, Limagrain, Université Clermont Auvergne, Europe Service, L’Oréal, ASM Clermont Auvergne, Engie, Ingerop, MS, Desprat Saint-Verny, La Montagne, Clermont Auvergne Athlétisme, EDF, Lojelis, Crédit Agricole Centre France, Vulcania, Orchestre national d’Auvergne, Auvergne Thermale, Ligue Auvergnate et du Massif Central, Association Promotion Auvergne Qualité, CCI du Puy-de-Dôme, Festival de la Chaise Dieu, Françoise CIVIALE, Naturopôle de Saint-Bonnet de Rochefort, Caisse d’Epargne Auvergne Limousin, Communauté de Communes Brioude Sud Auvergne, Toques d’Auvergne, Parc Naturel régional des Volcans d’Auvergne, ESC Clermont Business School, Fondation Trait d’Union Auvergne, Chantal MOULIN, Organicom, Ferme Evènements, Club Hôtelier Clermontois, Comité Interprofessionnel des Fromages du Cantal et la Commune de Tauves.
L’Agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises renouvelle en 2022 son concept original de job dating au cœur des festivals. Deux campagnes de recrutement auront lieu cet été en marge d’Europavox et du festival d’Ambert (Photo : Auvergne Recrute).
Est-il possible de s’amuser en cherchant du travail ? Définitivement, oui ! Une nouvelle édition d’Europajob, le job dating décalé organisé par Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises au cœur du festival Europavox, aura lieu à Clermont-Ferrand les 1er, 2 et 3 juillet prochains. Le principe est toujours le même, les demandeurs d’emploi viennent sur place avec leur CV et peuvent déposer leur demande ou rencontrer un recruteur directement. Cette version 2022 accueillera une trentaine d’entreprises régionales dans l’enceinte du festival, place du 1er mai à Clermont-Ferrand.
Plus de 300 offres
« Elles viendront à la rencontre des festivaliers avec plus de 300 offres d’emploi en CDI-CDD, alternances, stages et jobs d’été. Cette quatrième édition sera une nouvelle occasion pour les entreprises régionales de mettre en avant leur image dans un contexte original ! », précise-t-on à l’agence Auvergne-Rhône-Alpes Entreprises. Les partenaires de l’emploi Action logement, APEC et Auvergne-Rhône-Alpes Orientation seront également présents pour aborder avec les candidats tous les aspects d’un nouveau job, de la mobilité, d’une nouvelle installation, de la formation, etc. Durant l’édition Europavox 2019, 4 000 personnes ont visité l’espace Europajob et plus de 150 entreprises ont décidé de « recruter autrement », à l’instar du Groupe ICARE. « Ce job dating nous a permis de rencontrer des profils dans un contexte différent et une ambiance conviviale et même de concrétiser un recrutement. Comme nous avions proposé à l’ensemble de nos collaborateurs des places pour le Festival Europavox le jour de notre participation au job dating, nous avons partagé un super moment en équipe ! ».
Pour la première fois à Ambert
Des résultats suffisamment encourageants pour déployer le concept ailleurs en Auvergne. Cet été, Auvergne Recrute sera donc également présent pour la première fois en marge du festival d’Ambert avec l’opération Ambert Job. Même principe que pour Europavox, un grand job dating se tiendra dans un espace dédié, ouvert de 17 heures à 21 heures, du jeudi 21 juillet au samedi 23 juillet. Plus de 20 entreprises du bassin, dont Claustres, Joubert ou Veyrière, ont d’ores et déjà répondu à l’appel.
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