« La marque Auvergne, notre association, œuvre aux synergies pour que l’Auvergne se distingue dans la concurrence que se livrent les territoires. Nous fédérons plus de 500 leaders publics et privés de nos 4 départements : Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme » se réjouit notre Président, M. Pierre Desprat. « L’augmentation du nombre d’adhérents prouve notre utilité. Le travail quotidien de notre équipe pourtant restreinte est reconnu ».
2023 restera pour l’Auvergne l’année du Tour de France avec des audiences record pour France Télévision et toutes les chaînes mondiales.
Le premier salon Origine Auvergne, porté par GL Events, a trouvé son public de même que notre place de marché www.achetezenauvergne.fr. Les Toques d’Auvergne, ces restaurateurs ambassadeurs de notre gastronomie, amplifient encore leur ambition en introduisant le logo de la marque Auvergne dans leur nouvelle signature. Idem pour les logos du « Chœur régional d’Auvergne » et du « Jeune chœur d’Auvergne ».
Ils rejoignent d’autres collectifs d’Ambassadeurs, qui portent l’Auvergne dans leur cœur jusque dans leur logo !
Projet de vie, lieu de vacances, mettre du lien entre les acteurs, conforter la fierté des Auvergnats, l’attractivité de l’Auvergne sera plus que jamais au menu de notre quotidien en 2024. Les résultats de notre enquête-baromètre pour mesurer la fierté et l’engagement des Auvergnats d’ici et d’ailleurs sont à retrouver ici.
Jean-Claude Pats, président de l’ASM Clermont Auvergne, a dévoilé en début d’année un nouveau projet d’envergure pour le club auvergnat : la création d’une « Cité du Rugby » d’ici 2027 (Photo ASM).
Baptisé « One ASM », ce nouveau lieu regroupera les entités école de rugby, jeunes, centre de formation, équipe sevens, rugby féminin et structures professionnelles, actuellement éclatées en plusieurs sites sur la métropole clermontoise. Un projet destiné à mettre en lumière les ambitions du club.
« En plus de viser un équilibre financier pérenne et des performances sportives élevées pour (ré)installer le club auvergnat au sommet du rugby français et européen dans les prochaines saisons, le club clermontois a décidé de lancer la « Cité du Rugby ». Un projet immobilier visant à unir sous le même toit toutes les entités sportives faisant rayonner les couleurs Jaune et Bleu dans les diverses compétitions », a commenté le président de l’ASM.
La stratégie du club est donc de réunir toute la famille ASM en un lieu de convergence, de l’école de rugby à l’équipe pro. « Le rugby est présent en de multiples endroits. Pour que 50% des effectifs soient issus de notre centre de formation, il faut qu’il y ait un alignement encore plus fort que celui qui existe aujourd’hui entre l’école de rugby qui commence à l’âge de 6 ans, jusqu’aux Crabos, avant de passer dans la catégorie Espoirs. L’objectif de One ASM est de fédérer toutes ces énergies qui existent aujourd’hui sur l’agglomération clermontoise dans un seul est même endroit avec un même projet de jeu et une même exigence (…) pour que le club pro bénéficie des meilleurs talents », a confié Jean-Claude Pats à La Montagne.
Les contours de la future « Cité du Rugby » devraient être révélés dans le courant du premier semestre 2024, pour un début de construction dans les mois suivants. L’ASM prévoit ensuite deux ans de travaux.
Enfin, la direction du club souhaite également se renforcer d’un point de vue marketing et business, afin de « fédérer les acteurs économiques du territoire et de développer la marque ASM bien au-delà de celui-ci ». Rappelons qu’en juin 2023, le groupe Michelin est devenu propriétaire à 100% du club créé il y a 110 ans par les frères fondateurs de la manufacture.
Implantée dans le Puy-de-Dôme depuis 1993, l’entreprise Détercentre & Cléor est devenue un acteur incontournable de la distribution de produits, matériels et machines d’hygiène et de désinfection pour les professionnels, les collectivités et les particuliers dans toute l’Auvergne (Photo : Marc Nevoux)
Chez les Mallet, on ne rigole pas avec l’hygiène ! Depuis trente ans, cette famille d’entrepreneurs a créé l’un des fleurons du nettoyage et de la désinfection des professionnels, particuliers et collectivités. Implantée à Cournon-d’Auvergne, dans le Puy-de-Dôme, et pilotée par Patrice Mallet, le fils du fondateur, cette société propose depuis 1993 une gamme complète de produits, matériels et machines d’hygiène, de désinfection et d’entretien adaptés aux besoins de chacun. Hygiène en restauration, en buanderie, des mains ou encore de l’air, Détercentre couvre au total une dizaine de domaines. « Dans les années soixante, ma grand-mère, mon grand-père et mon père travaillaient tous les trois au sanatorium de Durtol. Entrepreneur dans l’âme, mon père, Michel Mallet, a immédiatement perçu le potentiel de cette activité. En 1967, il a donc décidé de saisir une opportunité en reprenant le camion et la microentreprise basée à Cusset dans l’Allier qui s’occupait du nettoyage. C’est ainsi qu’a débuté l’aventure Détercentre il y a maintenant 55 ans », Patrice Mallet, 62 ans.
6 500 clients et 4 M€ de chiffre d’affaires
En juillet 1993, son père rachète Perin Hygiène à Cournon-d’Auvergne et investit les locaux pour y créer la filiale qu’il lui confie. « Voilà donc 30 ans aujourd’hui que cette dernière évolue en suivant un marché de l’hygiène particulièrement dynamique », sourit Patrice. Présent dans le Puy-de-Dôme, le Cantal et la Haute-Loire, Détercentre & Cléor compte désormais 4 500 références au catalogue et 6 500 clients pour 4 M€ de chiffre d’affaires. Établissements de santé et d’enseignement, collectivités, industries, secteur agroalimentaire, fermes… son domaine d’activité est vaste. Dans l’Allier, c’est Détercentre en Bourbonnais, une société dirigée par Jean-Christophe Mallet – le frère de Patrice Mallet – depuis le départ de leur père en 2010, qui intervient.
Désormais, le fils de Patrice Mallet s’apprête à assurer la relève. Après des études à l’école de commerce de Clermont-Ferrand et une immersion progressive au cœur de l’entreprise familiale, Pierre Mallet vient d’intégrer officiellement Détercentre & Cléor avec l’ambition de porter toujours plus haut l’entreprise familiale.
« Pérenniser et développer l’activité »
« C’est un véritable challenge ! J’ai besoin d’apporter ma pierre à l’édifice comme mon père l’a fait lorsque mon grand-père lui a confié les rênes de l’entreprise. Ma vision de l’avenir est claire : continuer à pérenniser et développer l’activité tout en modernisant certains aspects pour être toujours en phase avec les évolutions de notre présence sur notre territoire et assurer une hyper-proximité à nos clients ».
Pour Détercentre, les enjeux sont nombreux. La troisième génération devra faire face à toutes les évolutions écologiques et économiques du secteur, la digitalisation, sans négliger la mutation des marchés clients avec notamment la disparition progressive des indépendants au profit des groupements nationaux et régionaux. « On a encore du pain sur la planche ! », se réjouissent déjà les Mallet père & fils.
En 2020, Alexandra et Romain Pichand reprenaient Cré-Light, une société spécialisée dans les illuminations de Noël. Une reconversion réussie pour ce couple de quadras auvergnats. (Photo : Château de la Batisse/Cré-Light)
Des façades de mairie, des ronds-points et maintenant des sites historiques… Les passants ne le savent pas toujours, mais derrière de nombreuses décorations de Noël, se trouve la société puydomoise Cré-Light. Depuis trois ans, un couple d’Auvergnats désireux de se mettre à son compte a repris cette société, créée il y a une vingtaine d’années. « Les choses se sont faites un peu par hasard », sourit Alexandra ex-cadre dans la finance. Et le hasard a plutôt bien fait les choses.
Château de la Bâtisse
Depuis 2020, Cré-Light est passé de six à dix collaborateurs, pouvant même monter jusqu’à quinze en période de haute activité. « Nous concevons et fabriquons des décors festifs sur mesure pour les fêtes de fin d’année, dans nos ateliers à Blanzat. Nos clients apprécient ce côté made in France ». Cré-Light travaille dans toute la France. Collectivités, centres commerciaux, frontons de mairies ou projections de lumières sur les façades, l’entreprise auvergnate fournit des décors clé en main et les installe. Depuis quelques jours, Cré-Light a livré la première édition des « Lumières de Noël » au Château de la Batisse, à Chanonat. Un parcours lumineux et immersif enchanteur dans un décor féérique. Elle signe également une partie de l’éclairage de la grotte du Père Noël à Volvic.
« Créatifs et flexibles »
De Cébazat, à Rueil-Malmaison, de Tulle à la Celles-sur-Durolle, de la Normandie au sud de la France, Cré-Light imagine et compose des scénographies et des décorations personnalisées pour chacun de ses clients. « C’est l’une de nos forces, confirme Alexandra. Nous sommes capables d’être très créatifs et flexibles à la fois. Chaque projet est unique ». Le marché des décorations de Noël est en pleine expansion. Cré-Light a réalisé en 2022 1,1 M€ de chiffre d’affaires et continue de se développer. La magie de Noël n’a jamais aussi bien porté son nom.
Connaissez-vous Culbuto ? Derrière ce nom rigolo se cache une innovation produite en Auvergne qui peut s’avérer très utile (Photo : LHS).
De loin, on dirait un gros enrouleur de tuyau d’arrosage. De près, il s’agit d’un composteur nouvelle génération breveté et fabriqué près de Clermont-Ferrand. Culbuto est produit par la société clermontoise LHS (Lexagone Hygiène & Santé) et séduit déjà les campings, Esat, Epadh et autres restaurateurs. « Pour obtenir du compost frais, il faut brasser, aérer, garder la chaleur et évacuer les jus. C’est beaucoup de travail ! Le Culbuto rend ces quatre actions faciles et rapides, assure Téo Toriani, directeur de LHS Groupe. Nos composteurs sont hors sols et rotatifs pour faciliter le brassage des biodéchets et éloigner les nuisibles et les odeurs. La rotation journalière permet de mélanger la matière et ainsi d’augmenter la rapidité de transformation et la qualité du compost. Le brassage automatique est un réel gain de temps ».
1 200 couverts par jour
Pour l’instant, le composteur Culbuto est destiné à des usagers professionnels (collectivités, écoles, etc). Il existe en deux tailles : 500 ou 1000 litres, capable de composter jusqu’à 1 200 couverts par jour pouvant produire entre 100 et 200 kg de compost par mois. « Notre composteur est recyclable et notre approvisionnement en pièces est réalisé à moins de 100 km du site de fabrication de Clermont-Ferrand », se réjouit Téo Toriani.
« Nous voyons là une véritable opportunité de développement », sourit Téo Toriani qui espère mettre à la vente le composteur Culbuto pour les particuliers dans les grandes surfaces début 2024. « Pour l’instant nous nous sommes fixé l’objectif de fabriquer 70 composteurs par an dans nos ateliers clermontois. Mais nous sommes en capacité d’en produire 120 par an ».
Leader de l’innovation du sport dans la ville, l’entreprise clermontoise UrbanSoccer vient de décrocher un très gros marché avec la Ville de Paris. (Photo : UrbanSoccer)
Paris a tranché. C’est UrbanSoccer, spécialiste du sport dans la ville basé à Clermont-Ferrand, qui a remporté en octobre l’appel d’offre pour la délégation de service public relative à l’exploitation, l’entretien et la valorisation du centre sportif parisien de l’Île de Puteaux. Un projet d’exception à 8 millions d’euros qui s’étalera sur 20 ans.
« Ce centre sportif s’étend sur douze hectares et voit passer près de 70.000 visiteurs par an », décrypte la Ville de Paris qui l’a repris en gestion directe l’an dernier. Le projet présenté par UrbanSoccer est ressorti comme le plus attractif face à la concurrence. Acteur reconnu pour la gestion de centres de foot à 5 et de padel, « UrbanSoccer envisage une nouvelle offre sportive enrichie », précise la ville de Paris. L’ensemble comprend dix terrains de foot à 5, 14 pistes de padel et 16 courts de tennis dotés d’un éclairage. « Le golf ne sera pas en reste, avec la conservation de l’activité sur les installations actuelles ».
2 000 arbres seront plantés (Photos UrbanSoccer)
Enfin, le centre sportif accueillera le siège de la PSG Academy France. Considérée comme la plus grande école de football française. Elle a accueilli, en 2023, 15 000 enfants de 3 à 17 ans dans des centres de Foot 5 déjà gérés par UrbanSoccer. De son côté, l’entreprise auvergnate défend un projet « respectueux de l’environnement » qui a aidé à convaincre le jury. « Aucun arbre ne sera abattu durant les travaux et 2 000 nouveaux seront plantés. Enfin, une « mini-forêt » doit être aménagée », précisent les porteurs de projet.
« Depuis le début, le groupe innove avec la création de plusieurs produits et services autour du sport : la PSG Academy, l’agence Urban Event, la Business League, la foncière UrbanVillage mais aussi UrbanPadel en 2015, qui a démontré que le groupe est à l’avant-garde », ajoute UrbanSoccer qui gère désormais 31 centres en France et pas moins de 300 terrains. Depuis 2015, l’entreprise auvergnate a développé les centres de padel. Elle propose aujourd’hui 50 terrains et vise les 100 d’ici fin 2024.
Ho, Ho, Ho ! Noël approche à grands pas…la marque Auvergne vous donne un coup de pouce avec des idées cadeaux de nos producteurs, artisans et commerçants auvergnats.
L’Auvergne, on l’adore et on la consomme sans modération ! « achetezenauvergne.fr », c’est le meilleur de l’Auvergne à portée de clic avec une offre qui ne cesse de s’enrichir chaque mois. Au service de ses adhérents, l’association marque Auvergne, avec sa place de marché territoriale, permet ainsi à toute l’offre auvergnate de s’exposer et de se vendre. Une vitrine collective très efficace au service des entreprises qui font de l’Auvergne un argument de vente pour séduire et conquérir ensemble de nouvelles clientèles à l’échelle nationale.
« La Distillerie des Scories propose des spiritueux éthiques et gastronomiques distillés au cœur des volcans d’Auvergne à Brassac-les-Mines. Cette solution de vente en ligne est une opportunité de faire connaître ma marque et mon savoir-faire au-delà des frontières de l’Auvergne » témoigne Quentin SICARD, Oenologue-Distillateur de la Distillerie des Scories.
« Achetez en Auvergne est un véritable soutien au service du développement des producteurs et artisans de nos territoires ; un canal de distribution complémentaire de mon magasin à Montluçon et de ma clientèle de proximité » affirme Adrien LE ROUX, chocolatier et gérant de Au Bon Chocolat.
En collaboration avec l’entreprise auvergnate AchetezA, la solution digitale de la marque Auvergne permet de référencer les savoir-faire auvergnats et aux producteurs, artisans et commerçants du territoire de vendre partout en France. Ils peuvent ouvrir leur e-boutique personnalisée puis en assurer la gestion et l’animation en toute autonomie (avec une formation au besoin). Ils bénéficient ainsi des synergies de l’animation online et d’un référencement google collectif.
« Pour avoir de la visibilité, une entreprise a obligatoirement besoin d’une présence sur internet. C’est très important pour toute activité. Et le référencement l’est tout autant. Je trouve cela valorisant d’être sur une même plateforme collective tout en bénéficiant d’un référencement Auvergne efficace. » souligne Amélie BORIE, fabricante et gérante de la Savonnerie de Polignac La Rose Trémière.
« L’Auvergne foisonne de savoir-faire exceptionnels. Convaincus et autour de cette fierté partagée, avec Achetez en Auvergne, cela permet de promouvoir des produits de secteurs différents. Nous sommes plus forts à plusieurs. Ensemble, valorisons le meilleur de l’Auvergne ! » s’enthousiasme Eric MAS, fabricant et co-gérant de La Galoche du Cantal, galoches et sabots fidèles à leur origines ; aussi désirables que confortables, ces chaussures font rimer mode avec tradition.
Pour faire plaisir ou se faire plaisir, rien de plus simple : ajoutez à votre panier tous les produits qui vous font envie, réglez (un seul paiement est nécessaire) et nos adhérents vous livrent à domicile dans toute la France métropolitaine (ou en Click & Collect).
Et si on inversait les rôles ? C’est le défi qu’ont relevé les co-fondateurs de PlayMoovin’ en créant un fauteuil roulant pour valides. Depuis, ce concept inédit a séduit toute la France. ( Photo/Playmoovin’)
« Le handicap est la principale cause de discrimination en France, largement devant l’origine ethnique, la religion ou l’orientation sexuelle. Or, environ 350 000 enfants scolarisés sont en situation de handicap. 3% sont dispensés de sport par manque de structures et d’outils adaptés, dissuadés par le coût d’un fauteuil de sport ». Partant de ce constat, les co-fondateurs de PlayMoovin’, Sébastien Passemard et Mickaël Meyer, ont imaginé dès 2019 un fauteuil roulant pour… valides, enfants et adultes.
Un contrat avec l’UNSS
Le but ? Sensibiliser le grand public aux problèmes du handicap et surtout favoriser leur inclusion grâce au sport. Les associés ont donc imaginé un outil ludique, léger, maniable et facilement nettoyable pour que les enfants et les adultes valides puissent partager un terrain de sport avec ceux dont la mobilité est réduite. La cible de PlayMoovin’ : des associations, centres de loisirs et les écoles. « Nous venons de signer un contrat pour travailler avec l’Union nationale du sport scolaire (UNSS) », annoncent les deux associés.
Côté conception, l’entreprise basée à Cébazat (Puy-de-Dôme) travaille avec l’Établissement et service d’aide par le travail (Esat) de Riom, une structure qui permet aux personnes en situation de handicap d’exercer une activité professionnelle tout en bénéficiant d’un soutien médico-social et éducatif. Par ailleurs, PlayMoovin’ a entamé une démarche d’éco-conception en cohérence avec la vocation RSE de l’entreprise.
Développement à l’export
« Nos fauteuils sont fabriqués dans un monobloc plastique roto-moulé. Le plastique ne s’oppose pas forcément à l’éco-conception, surtout quand il permet de concevoir un fauteuil bien plus robuste et résistant dans le temps. Cela était notre objectif principal : allonger la durée de vie des fauteuils par rapport à des fauteuils classiques. Nous avons également des coûts de transport modérés, car toutes les pièces du fauteuil roulant de sport de PlayMoovin’ sont fabriquées en France et non en Chine, par exemple ».
Depuis son lancement, PlayMoovin’ a déjà commercialisé 900 fauteuils à travers toute la France et sur presque tous les terrains de sport-fauteuil : rugby, handball, basket, tennis, badminton ou encore paddle. « Nous avons bousculé les codes en France et nous voulons désormais créer un élan au niveau de l’Europe », lance Sébastien Passemard. Playmoovin’ devrait ainsi conquérir de nouveaux marchés en Italie, en Belgique et au Luxembourg. L’objectif de production annuelle est fixé à 400 fauteuils par an. Tout roule pour PlayMoovin’.
Des sacs de plage, des bobs ou encore des coussins… L’atelier-chantier de réinsertion Green Couture, basé à Lempdes (Puy-de-Dôme), donne une seconde vie aux tissus. Créée en avril 2022 par Carole Laime, 51 ans, dans le cadre d’une reconversion professionnelle, cette entreprise d’insertion par l’emploi n’a pas mis longtemps à se faire remarquer. Son mode de fonctionnement, basé sur le principe d’une économie circulaire, permet d’embaucher des personnes en insertion pour les ramener vers l’emploi tout en produisant des pièces recyclées uniques.
Partenariats locaux
« Green Couture collecte des matières textiles en tout genre selon les opportunités et les besoins (tissus d’ameublement, chutes de tissus issues de production industrielle, toiles de parapentes, bâches publicitaires, jeans…). À l’issue de chaque collecte un travail minutieux et méticuleux est effectué par les salariés(es) et les bénévoles au sein de nos ateliers pour trier chaque matière et optimiser leur réemploi », développe la fondatrice et directrice de Green Couture.
Jusqu’à 21 personnes éloignées de l’emploi sont passées par l’atelier. Leur fonction ? « Remettre le tissu collecté dans le circuit de la vente de goodies ou d’accessoires écoresponsables », poursuit Carole Laime. Dix-huit mois après le lancement de Green Couture, le succès est déjà au rendez-vous. « Nous avons déjà embauché quatre permanents ».
Une deuxième boutique à Lempdes
L’atelier a également tissé des partenariats locaux avec des entreprises comme Picture Organic Clothing. Le fabricant de vêtements techniques de sport implanté à Cébazat leur fournit des pièces présentant des défauts de fabrication qui sont réparées et remises dans le circuit en seconde main. La société Matussière Toiles a également livré plus d’une tonne de tissus issus de chutes de production des toiles de store vouées à l’incinération. « On travaille aussi avec Maxxess, un groupe local qui produit des accessoires pour motards, ou encore pour Smart Good Upcycling, dont Tony Parker est l’un des actionnaires », ajoute la créatrice de Green Couture.
Deux artistes plasticiens sont associés aux créations : François Groslière et Aron Messk qui ont développé leur propre collection upcyclée. La vente des produits Greencouture se fait via le site internet et la boutique située dans l’atelier, à Lempdes. « Une deuxième boutique va ouvrir ses portes dans la galerie marchande de Cora, ajoute Carole Laime. Et nous en sommes très fiers ».
Après 15 ans d’existence dans l’industrie du textile technique, la marque clermontoise poursuit son développement dans les vêtements outdoor et continue d’innover. L’équipe dirigeante : de gauche à droite Jérémy Rochette, Vincent André et Julien Durant ( Crédit : Picture Organic Clothing ).
Fondée en 2008 à Clermont-Ferrand, Picture Organic Clothingvit une success story mondiale. L’entreprise créée par trois copains d’enfance clermontois passionnés de sports de glisse se veut exemplaire sur le plan environnemental. Picture a décidé de franchir un nouveau cap dans sa volonté de lutter contre le réchauffement climatique. « Notre principale motivation en tant que marque engagée est de rendre l’industrie textile moins polluante, plus durable et plus sobre. Il y a de multiples points d’amélioration, mais trois thématiques sortent clairement du lot : produire moins, consommer moins, faire durer et réparer les vêtements et enfin sortir de la dépendance au charbon, gaz et pétrole en ce qui concerne les matières », assurent les fondateurs de la marque.
Nouvelle collection en polyester circulaire
Ainsi, une nouvelle gamme de vêtements de ski siglée Picture s’apprête à faire son apparition cet hiver dans les rayons. « 80% de cette collection est en polyester circulaire, issu de textiles post-consommation tels que des tee-shirts, vestes, pantalons, annonce Julien Durant, co-fondateur de Picture. Il s’agit de collecter via notre partenaire chinois Jiaren, puis de recycler ces vêtements de travail usagés composés à 100% de polyester. Ensuite, les fibres sont extraites pour créer de nouveaux produits ».
La marque auvergnate qui a réalisé en 2023 42 M€ de chiffre d’affaires n’en est pas à son coup d’essai. En mars, Picture annonçait la sortie d’une toute nouvelle gamme textile dédiée aux amateurs d’enduro et de trail à base de vêtements recyclés.
Convention des Entreprises pour le Climat
« À terme, l’objectif est d’étendre l’utilisation de polyester circulaire à plus de produits, toutes gammes confondues pour faire bouger les lignes de l’industrie textiles », poursuit-on chez Picture Organic Clothing.
Parallèlement, depuis le 1er janvier, Picture adhère à La Convention des Entreprises pour le Climat qui fédère autour de la lutte contre le changement climatique. « L’objectif est de réaliser la bascule de l’économie extractive vers une économie régénérative avant 2030. L’an dernier, il y avait 100 entreprises adhérentes, cette année, nous sommes 1 000 », s’enthousiasme Julien Durant avant de conclure : « c’est l’entreprise qui changera le monde ! ».
Geneviève Colonna d’Istria
Picture en chiffres
45 M€ de CA en 2023
Dont 35% en France
25% en zone germanophone (Allemagne, Autriche, Suisse)
20% en Amérique du Nord
85 salariés dont une cinquantaine à Cébazat, siège de l’entreprise
Il vend ses parfums dans le monde entier et a acquis une réputation internationale dans le milieu très fermé de la cosmétique. Pierre Guillaume vient d’ouvrir son nouvel outil de production à Clermont-Ferrand.
Des lignes épurées, une déco stylée, une chaîne de fabrication raffinée… Bienvenue dans le nouveau monde de Pierre Guillaume ! Si l’adresse n’a pas changé (rue Pierre Boulanger), le site historique du Brézet, ouvert en 1992, a été rasé et totalement reconstruit. Hall d’entrée design, ateliers d’embouteillage ultra modernes, zone de stockage réorganisée… « À l’origine, les locaux avaient été pensés par mon père qui fabriquait des produits chimiques. Puis j’ai pris la suite après avoir lancé ma ligne de parfum en 2002. Bien sûr, il y avait eu déjà des aménagements, mais les locaux n’étaient plus adaptés et trop exigus », développe le parfumeur clermontois indépendant, véritable OVNI dans le monde de la cosmétique.
Un investissement de 2 M€
Désormais, la société dispose d’un atelier de 1 000 m², soit le double de l’ancien. Un investissement de plus de 2 millions d’euros qui permettra, à terme, de doubler la production. « C’est aussi une façon d’accueillir mes quatorze salariés dans de très bonnes conditions. Je voulais vraiment insister sur la qualité de vie au travail et montrer ma gratitude à mes collaborateurs ».
Plusieurs fois démarché pour être racheté par de grands groupes, le parfumeur auvergnat a toujours résisté. « Cette entreprise, c’est comme mon enfant. Le travail d’une vie ! Même si on me faisait un énorme chèque pour la racheter, je refuserais. Je préfère rester une toute petite entreprise indépendante dans un milieu de géants », sourit le quadra à qui tout réussit depuis plus de vingt ans.
400 points de vente dans 26 pays
Même si Pierre Guillaume est toujours resté fidèle à ses racines auvergnates, sa réputation a largement dépassé les frontières de son territoire. Depuis ses débuts au côté de son père, dans les années 2000, le « nez » clermontois a élaboré des best-sellers qui se vendent aujourd’hui dans le monde entier. Outre ses 4 boutiques : dans le centre historique et dans la zone du Brezet de Clermont-Ferrand, à Paris (rue Jean-Jacques Rousseau-1er arrondissement) et à Lyon (presqu’île-rue Emile Zola), les parfums Pierre Guillaume s’écoulent dans une trentaine de pays dans 400 points de vente. De l’Italie à la Corée du Sud, en passant par l’Allemagne ou le Japon, Pierre Guillaume a conquis le monde. Sous oublier le site web, où s’écoulent 60 % des commandes !
Fasciné par les odeurs puis les parfums depuis son plus jeune âge, Pierre grandit dans une famille de chimistes et collectionne dès l’enfance huiles essentielles et matières odorantes, un prélude à ce qui deviendra, des années plus tard, son véritable orgue de parfumeur. C’est un jeune chimiste d’à peine 25 ans lorsqu’il tente de reproduire l’odeur de la cave à cigare de son père et crée Cozé. « C’était mon premier parfum. Il a tout de suite fait mouche ! », se souvient-il avec émotion.
110 références de parfum
Sans le rechercher, il séduit très vite la critique et attire la curiosité du milieu. D’abord des influenceuses qui le révèlent sur leurs blogs. Puis la presse internationale. Le New York Times, GQ, Vogue, Elle, Gala, Madame Figaro, Grazia… Tous en pincent pour le Frenchy des volcans ! Aujourd’hui, Pierre Guillaume compte 110 références de parfums et des produits dérivés (bougies, gels douche, hydroalcooliques, émulsions pour le corps…)
« Vingt-cinq ans après, nous sommes toujours là, alors qu’il sort environ une marque de parfum dans le monde chaque jour ! constate Pierre Guillaume qui savoure son succès. Sans doute, par ce que nous sommes restés libres, fidèles à nous-mêmes, à nos valeurs de qualité et à notre indépendance. Comme j’ai l’habitude de dire : nous ne faisons que du parfum… Et c’est déjà beaucoup ».
Geneviève Colonna d’Istria
MANUFACTURE DES PARFUMS PIERRE GUILLAUME
Boutique de la Manufacture 25 Rue Pierre Boulanger 63100 Clermont-Ferrand Autoroute A71 – Sortie “Le Brézet”
Boutique Quartier Victoire 17 bis Rue Saint-Gènes, 63000 Clermont-Ferrand
Boutique Palais Royal 13 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris
Sur scène, Wazoo délivre un cocktail détonnant d’énergie volcanique, avec de gauche à droite Jeff Chalaffre (guitare, mandoline, banjo), Kévin Quicke (chant), Greg Chauchat (accordéon) et Charlie Glad (violon). (Crédit Photo : Laetitia Roiron).
Après avoir affolé les compteurs avec leurs clips « Agriculteurs » et « Boire un canon » (respectivement plus de 3 millions et 1,7 million de vues sur YouTube), Wazoo revient avec un nouvel extrait de leur dernier album. En cette année de coupe du monde de rugby, le groupe de folk festif lance son ode au monde du ballon ovale.« Nous nous sommes inspirés de la célèbre citation de Jean-Pierre Rives qui résonne à merveille :« le rugby, c’est l’histoire d’un ballon avec des copains autour et quand il n’y a plus de ballon, il reste les copains », sourit Jeff Chalaffre, membre fondateur du groupe et guitariste.
Dans cet opus, Wazoo raconte les célèbres troisièmes mi-temps qui cimentent à vie l’amitié entre les joueurs. Une façon aussi de mettre en lumière le rugby d’en bas, celui du monde amateur et des bénévoles qui tiennent à bout de bras les fondations de ce sport. Dans ce clip, Wazoo a convié quelques icones du rugby des années 80/90, anciennes gloires de l‘ASM Clermont, dont le groupe est un fervent supporter. Dans un moment de convivialité, ces briscards de l’ovalie se remémorent leurs souvenirs de terrain. Autour de Gilles Darlet, on retrouve Eric Nicol, Alexandre Audebert, Dominique Gaby, Jimmy Marlu, Marc Pradier, Christophe Duchene, Henri Bourdillon, Philippe Marocco et Patrick Ladouce.
« Une bande de copains qui s’amuse »
La vidéo fait aussi la part belle au monde amateur, avec des images d’une rencontre opposant le CS Sauxillanges face à l’Oval Club Gévaudan. Avec en final les deux équipes qui chantent ensemble autour d’un verre. « Cet album reflète notre état d’esprit : une bande de copains qui s’amuse et ne se prend pas au sérieux. Notre moteur c’est l’Auvergne ! », poursuit Wazoo.
Et visiblement la formule plait toujours autant. En 25 ans d’existence, Wazoo a conquis toutes les salles des fêtes d’Auvergne… et d’ailleurs. En 1999, lors d’un pèlerinage bucolique au pied du plateau de Gergovie, au cœur de l’Auvergne, Jeff Chalaffre et Kévin Quicke (par ailleurs restaurateur) fondent le groupe. Les deux compères livrent rapidement un premier album sur lequel figure l’inégalable tube « Et moi pendant ce temps-là, j’tournais la Manivelle ».
Deux disques d’or
En quelques mois, cette bourrée auvergnate revisitée, « hommage aux figures arvernes », devient l’hymne des fêtards de France et de Navarre. La chanson franchit les frontières pour s’exporter au Québec, et le groupe décroche deux disques d’or ! Depuis, ces chics types sillonnent la France des campagnes pour livrer des cargaisons de bonne humeur. En plus de vingt ans de carrière, le plus célèbre des groupes auvergnats a donné plus de 600 concerts, vendu plus de 600 000 albums et singles, et accumulé plus de 40 millions de vues sur ses vidéos en streaming.
Plus récemment, la chanson « Agriculteurs » -le dixième album du groupe- a fait mouche. « Depuis sa sortie, elle est devenue l’hymne des jeunes agriculteurs qui s’en servent beaucoup pour leur vidéo sur Tiktok. Le clip a déjà fait plus de 3 millions de vues sur Youtube, se réjouit Jeff. Finalement, c’est toute la France des campagnes qui se reconnaît dans ces chansons ».
Du 24 au 26 novembre 2023, la Grande Halle d’Auvergne accueillera la première édition du salon Origine Auvergne. Un condensé des savoir-faire auvergnats.
« Soyons fiers de ce que nous sommes ! ». Tel est le mot d’ordre de l’organisateur, Clermont Auvergne Events, avec le soutien de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Durant 3 jours, quelque 250 entreprises, artisans, commerçants, créateurs, associations et collectivités seront réunis à la Grande Halle d’Auvergne autour de cinq grands univers : gastronomie, boutiques-artisanat, tourisme-culture, innovation et enfin emploi-formation. « Cet événement correspond à ce que nous prônons depuis que nous sommes aux commandes de la Région : mettre en avant l’Auvergne, ses savoir-faire, son artisanat, son industrie, etc.. Tout cela sous le prisme de la relocalisation, la réindustrialisation et la production locale », décrypte Jean-Pierre Brenas, conseiller régional.
Des critères d’éligibilité
« L’objectif est à la fois de rassembler les forces vives du territoire pour créer des synergies entre les participants et de faire découvrir l’Auvergne à l’extérieur mais aussi aux Auvergnats eux-mêmes qui parfois ignorent ce qui se fait sur leur propre territoire », insiste Arnaud Combes, directeur général de Clermont Auvergne Events. Selon les organisateurs, il y aura plusieurs bonnes raisons de répondre présent au salon Origine Auvergne. « Tout d’abord, nous serons à un mois de Noël, ce sera l’occasion d’acheter local. Les exposants pourront valoriser leur image à travers cet événement. Ils pourront également nouer des partenariats. Quant aux visiteurs, ils seront assurés de consommer en circuit court et de découvrir des savoir-faire de notre territoire ».
15 000 visiteurs attendus
« La fierté d’être Auvergnat est la raison d’être même de la marque Auvergne. Il faut la cultiver. Montrer à tous ce que nous sommes capables de faire. Le salon Origine Auvergne sera la vitrine de cette fierté ! lance Pierre Desprat, président de la marque Auvergne, partenaire de l’événement. Et puis, à l’heure où les entreprises connaissent des difficultés de recrutement, ce sera ainsi l’occasion de valoriser des opportunités professionnelles dans nos territoires ».
Pour certains participants comme Élodie Raimbault, fondatrice de Mes petites fleurs d’Auvergne, qui fabrique des bijoux et des tableaux avec des fleurs locales, c’est l’occasion rêvée de rencontrer ses clients. « Je vends essentiellement en ligne. Je vais pouvoir échanger avec mon public ! ». D’autres comme Amandine Crozatier, éleveuse de porcs noirs à Là Fermà Cotsou en Haute-Loire, « ce salon est l’idéal pour faire valoir les circuits courts ».
Depuis avril 2023, la société clermontoise Actibloom propose aux écoliers et aux enseignants de la France entière des vidéos pour pratiquer des activités physiques au quotidien.
Un chiffre vaut tous les discours. En 40 ans, les enfants ont perdu 25% de leur capacité cardiovasculaire. Dit autrement, un élève mettait 3 minutes en moyenne pour faire le tour d’un stade d’athlétisme (400 mètres), contre 4 aujourd’hui ! En 2023, l’espérance de vie des enfants est donc inférieure à celle de leurs parents pour cause… d’inactivité physique. C’est ainsi qu’a germé l’idée de créer une application pour remédier à ce grave problème de santé publique. La société clermontoise Actibloom a inauguré en avril 2023 son application 30’ minutes APQ (Activité physique quotidienne), en partenariat avec le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
Accompagnée par le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024
« Le dispositif APQ a été lancé il y a maintenant trois ans par le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, le ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse et enfin, le ministère des Sports et des JOP, afin d’inciter les parents, les enseignants et les enfants à pratiquer plus d’activité physique », rappelle Jean-Marc Rigal, fondateur d’Actibloom qui propose désormais son application en partenariat avec le Ministère des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
L’appli 30’APQ Actibloom met en ligne des exercices physiques sous format vidéo, accompagnés de contenus pédagogiques. « Cette application gratuite permet aux encadrants de mettre en place facilement une grande variété d’activités ludiques appelées défis, destinées aux enfants de 3-11 ans », résume Jean-Marc Rigal.
Soixante vidéos d’ici les JO
Trente-deux supports pédagogiques sont déjà disponibles via l’application pour organiser des activités physiques en temps scolaire et périscolaire, ainsi que des fiches pédagogiques (jeux traditionnels, activités ludiques, etc.) établies par des conseillers pédagogiques départementaux, spécialistes de l’EPS. Deux nouvelles vidéos par mois seront ajoutées jusqu’à juillet 2024. « Notre objectif est d’atteindre les soixante vidéos accessibles pour les JOP de Paris 2024 », ajoute-t-on chez Actibloom.
En quelques semaines, l’application a déjà été téléchargée partout en France plus de 4 000 fois. Actibloom vise « plusieurs milliers de téléchargements dès cette rentrée 2023 ».
La Via Allier est un itinéraire cyclable de 455 km essentiellement balisé sur petites routes à faible trafic. Idéal pour (re)découvrir les différents visages de l’Auvergne en mode détente (Photos : Comité Auvergne-Rhône-Alpes Tourisme)
L’Auvergne en vélo… ça vous tente ? Si la réponse est oui, la Via Allier est faite pour vous ! Sur un VTC, un vélo de voyage, un vélo de route, et même un tandem, cet itinéraire cyclable de 455 km qui traverse l’Auvergne du nord au sud en remontant le fil de la rivière Allier, est une manière douce de (re)visiter le territoire. Depuis la confluence entre l’Allier et la Loire à proximité de Nevers jusqu’à Langogne en Lozère, il est possible de remonter le fil de l’eau en restant bien ancré sur sa selle de vélo !
« Au-delà de la pratique cycliste, la Via Allier est une formidable opportunité pour découvrir et profiter à son rythme des multiples richesses de l’Auvergne », précise le comité Auvergne Rhône-Alpes Tourisme.
Un voyage en 18 étapes
L’itinéraire de la Via Allier emprunte une grande majorité de petites routes à faible trafic. Entre Nevers et Apremont-sur-Allier, 17 km sont déjà aménagés. Une section de 27 km de voie verte existe également autour de Vichy entre Billy et Saint-Yorre. Et dans le Puy-de-Dôme, des aménagements sont en cours le long de l’Allier dans l’agglomération de Clermont-Ferrand entre Pont-du-Château et le domaine de Chadieu (commune d’Authezat) soit 27 km d’itinéraire. L’achèvement des travaux sur ce secteur, débutés en 2020, est prévu pour novembre 2023.
La Via Allier comporte 18 étapes de 25 km en moyenne que vous pouvez facilement doubler ou tripler en fonction de votre niveau. Il faut 8 à 14 jours soit 30 à 60 km par jour pour des « débutants » et 7 jours pour des habitués soit 60 à 90 km par jour. « Le vélo à assistance électrique peut être un bon moyen pour étirer la distance et gommer les difficultés du dernier tiers du parcours », ajoute le comité du tourisme.
Un parcours connecté à d’autres véloroutes
De Nevers à Pont-du-Château, l’itinéraire est accessible à tous les publics, son profil plutôt roulant est cependant parsemé de quelques côtes. Il devient plus contrasté à partir de Pont-du-Château lorsqu’il rencontre les volcans qu’il ne quittera plus jusqu’à Langogne. Dans le dernier tiers du parcours, de Brioude à Langogne (environ 135 km), la Via Allier s’enfonce dans les gorges de l’Allier et son dénivelé devient plus important.
Pour les plus ambitieux, la Via Allier est connectée à plusieurs autres itinéraires cyclables dont « La Loire à Vélo » au départ à Nevers. « C’est précisément au Bec d’Allier que le parcours croise La Loire à Vélo (de Nevers à l’Atlantique) qui est aussi l’EuroVelo 6 – Véloroute des fleuves (du Rhin à l’Atlantique). À Moulins, vous croiserez la V75 ou véloroute du Bourbonnais (de l’EuroVelo 6 à la vallée du Cher), à Brassac-les-Mines la Grande Traversée du Volcan à vélo (de la vallée du Lot à la vallée de l’Allier). D’autres véloroutes en cours d’aménagement seront prochainement reliées à la Via Allier », renchérit le comité Auvergne Rhône-Alpes Tourisme.
À terme, l’itinéraire se poursuivra jusqu’à la Méditerranée.
Alors que le Tour 2023 s’apprête à déferler sur les routes d’Auvergne, entre le 9 et le 12 juillet, nous avons rencontré Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, pour évoquer la présence de la Grande Boucle sur les terres auvergnates. Il se dit « très impatient ».
L’Auvergne fera incontestablement date dans le Tour de France masculin 2023 avec ses quatre étapes ?
Oui, nous allons être beaucoup en Auvergne cette année, et je m’en réjouis avec notamment avec une arrivée au sommet du puy de Dôme, ce qui n’était pas arrivé depuis 1988. Cette étape sera suivie d’une étape qui sera sans doute l’une des plus belles du Tour 2023, entre Vulcania et Issoire. Les équipes de reconnaissance sont rentrées totalement enthousiastes. Ensuite nous partirons de Clermont pour aller un peu plus au nord, vers Moulins qui était la seule préfecture de France à ne jamais avoir accueilli d’étape du Tour de France. Avec le Tour, le spectacle est sportif mais il est aussi dans le décor naturel qu’est la France, avec ses paysages incroyables. Nous sommes très impatients. Avec le Tour en Auvergne, on va se régaler !
L’arrivée au sommet du puy de Dôme, le 9 juillet, est très attendue par les amateurs du Tour, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr le puy de Dôme compte parmi la légende du Tour de France, avec ce fameux 12 juillet 1964 et le duel entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, épaule contre épaule, dans un affrontement mythique sur les pentes du volcan. Ensuite, c’est un sommet que l’on voit de loin. C’est une montagne marquante, un peu comme le Mont Ventoux. Il impressionne. Les quatre derniers kilomètres sont à 12% en continu, ce qui est une configuration rarissime et surtout c’est un escargot et cela n’existe nulle part ailleurs. On tourne toujours du même côté tantôt face au vent, tantôt contre. C’est une route à nul autre pareil et je suis très heureux qu’on puisse à nouveau y retourner dans le respect de la charte du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette année, c’est aussi le tour des femmes avec Clermont qui accueillera le grand départ de la deuxième édition du Tour féminin, le 23 juillet. Il était temps que les femmes reviennent en force ?
Quand on a présenté le retour du Tour de France féminin, j’ai dit « vive les tours ! », mais en fait, je me suis trompé. Les deux ne forment qu’un. Le Tour de France féminin, c’est le Tour de France. Il fait un carton avec des records d’audience comme pour les hommes. Avec tout ce que cela représente. Dès son retour, cette course est devenue la course féminine la plus importante au monde. Le public est le même que pour les hommes, avec le même enthousiasme. En revanche, sur le bord des routes, il y a beaucoup de jeunes femmes qui seront présentes et qui vont pouvoir se dire, « demain je serai peut-être dans le peloton ». Et c’est quelque chose de formidable !
Le 1er baromètrescientifique dédié à la fierté des Auvergnats a livré ses résultats. Initié par l’association marque Auvergne en collaboration avec le laboratoire CleRMA et l’ESC Clermont Business School, l’objectif était simple : mesurer avec méthode la fierté des Auvergnats et comprendre leur attachement et leur engagement pour l’Auvergne.
Coordonné par Arnaud BANOUN, enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business avec le concours de chercheurs d’Amérique du Nord, ce baromètre a donné lieu à l’envoi de 3 questionnaires de juillet 2022 à mai 2023. Plus de 2500 personnes ont répondu au 1er questionnaire (et respectivement 1100 au 2nd et 1070 au 3ème).
Les résultats majeurs de cette étude révèlent que :
1- Les Auvergnats portent un regard protecteur sur l’Auvergne :
3 mots dominants pour qualifier l’identité auvergnate : la nature (94% des répondants), la tradition, la gastronomie, le terroir (91.5%), ainsi que la vie sportive et culturelle (67%).
Une Auvergne à double détente : les Auvergnats qualifient l’Auvergne comme belle (98%), propre (74%), active (68%), forte (60%) mais aussi lente pour 25% des répondants.
Les Auvergnats sont soucieux de l’image de l’Auvergne (86% des répondants). 62.5% déclarent être intéressés par ce que les autres pensent de l’Auvergne.
Un lieu unique pour les Auvergnats : 51% estiment qu’aucun autre endroit ne peut être comparé à l’Auvergne !
2- Les Auvergnats ont un attachement fort à l’Auvergne :
Un attachement très fort : 95% disent aimer beaucoup l’Auvergne.
70% ont l’impression de faire partie de la famille des Auvergnats
72% pensent qu’être Auvergnat est une partie importante de ce qu’ils sont.
4 Auvergnats sur 5 déclarent être fiers d’être Auvergnats. Ils sont d’ailleurs 87% à encourager les autres à venir en Auvergne.
Des locaux bien installés et des expatriés sur le retour : 87% des Auvergnats ont l’intention d’y rester et 25% des expatriés de revenir prochainement. Une intention de revenir qui s’explique par l’adéquation des Auvergnats expatriés avec l’Auvergne (ils aiment ses paysages, son cadre de vie…) renforcée par leur attachement à des valeurs collectives (solidarité, famille, amitié).
L’Auvergne compte autant que la France pour les Auvergnats : le sentiment d’appartenance à la communauté auvergnate est aussi fort que le sentiment de fierté envers la France.
3- Les Auvergnats sont fiers et engagés, ce qui les rend plus heureux :
La fierté auvergnate rend heureux : la fierté auvergnate a un impact statistique positif sur le bonheur des Auvergnats. L’attachement au territoire (le fait de se sentir lié au territoire, d’y être engagé et solidaire) et l’adéquation avec le territoire (le fait d’aimer le territoire, ses paysages, son cadre de vie…) sont les deux leviers majeurs de cette fierté auvergnate.
Des Auvergnats engagés dans la vie et la défense du territoire : 66% déclarent être engagés, 58% affichent des symboles de l’Auvergne à la maison comme au travail. 79.5% défendent l’Auvergne quand des personnes d’autres régions la critiquent. 60.5% ressentent le fait de critiquer l’Auvergne comme une insulte personnelle.
Plus on représente et plus on « donne » à l’Auvergne = plus on est heureux. Autre lien statistique intéressant : le fait d’adopter une attitude d’ambassadeur envers l’Auvergne (c’est-à-dire la défendre quand d’autres l’attaquent, encourager les autres à venir la visiter) a un effet statistique positif sur le bonheur et l’épanouissement des Auvergnats.
L’attachement au territoire et l’identification à l’Auvergne, leviers majeurs de l’engagement pour l’Auvergne. La clé pour rendre les Auvergnats plus ambassadeurs de l’Auvergne est de renforcer leur relation « affective » avec le territoire et également leur identification à l’Auvergne. Le sentiment de ressembler aux Auvergnats est également un accélérateur d’engagement.
4 – Les Auvergnats ont beaucoup de points communs, mais aussi des différences :
Des locaux plus fiers, des expatriés plus attachés et ambassadeurs. Les Auvergnats d’ici et d’ailleurs partagent une adéquation forte avec l’Auvergne. Les expatriés sont cependant plus attachés à l’Auvergne et sont de loin les meilleurs ambassadeurs. Les locaux quant à eux sont plus heureux et plus fiers de l’Auvergne.
Pour nos 4 départements, on constate un haut niveau de fierté et d’adéquation avec l’Auvergne. Au rayon des différences, le Cantal et la Haute-Loire sont en tête en matière d’attachement, d’identification et de volontariat. Le Cantal ressort nettement du lot sur le comportement d’ambassadeur et la similitude perçue avec les Auvergnats. L’Allier apparaît en dessous sur plusieurs critères tels que la fierté, l’adéquation, le comportement d’ambassadeur. Le Puy-de-Dôme quant à lui est dans le milieu du classement sur la majorité des critères évalués.
Les valeurs collectives, point commun entre les auvergnats nés en Auvergne et en dehors. Etre né en Auvergne a un impact très net sur la majorité des critères mesurés, les scores étant systématiquement plus élevés quand on est né en Auvergne. Cependant, le score est exactement le même en ce qui concerne l’attachement à des valeurs collectives. On constate également une adéquation très forte avec l’Auvergne chez ces deux populations.
La seule différence entre les hommes et les femmes repose sur l’engagement, le volontariat et de manière générale, le comportement d’ambassadeur. Les hommes ressortant comme étant significativement plus ambassadeurs de l’Auvergne que les femmes.
Il ressort que plus on prend de l’âge et plus on a le sentiment que l’Auvergne a une bonne image/réputation à l’extérieur. Les plus jeuneset les plus âgés sont les plus ambassadeurs. Note très positive pour l’avenir de notre territoire, les plus jeunes sont les plus fiers.
De quoi appréhender l’avenir sereinement pour les amoureux de l’Auvergne !
18 000 m² de bâtiments, 2 500 salariés, 53 millions d’euros d’investissement… Le futur parc d’innovation collaboratif (PIC) qui s’installera sur le site de Cataroux sera celui de tous les superlatifs (Photos : Michelin).
À Cataroux, les pelleteuses et les grues sont entrées en action. Sur cette friche industrielle de Michelin en plein cœur de Clermont-Ferrand, sortira en 2025 le Parc d’innovation collaboratif (PIC), un projet « unique en France », selon ses initiateurs. L’équipementier a présenté au côté de l’ensemble de ses partenaires, jeudi 1er juin, les contours de cet exceptionnel ensemble « dédié au développement de l’innovation ». Au total, le PIC comportera plus de 10 000 m² de coworking, 3 000 m² de coliving (avec 97 logements) et 2 000 m² d’espaces évènementiels (club de jazz à demeure et Food court). À cela s’ajouteront 11 000 m² d’espace végétalisé, près de 2 000 m² de terrasses, 280 places de parking pour vélos.
Trois grandes nefs
Village d’entreprises, accueil de startups, salariés nomades, tous trouveront place dans ce futur grand ensemble dessiné par le cabinet lyonnais Z Architecture. « Nous allons construire trois grandes nefs comme une grande colonne vertébrale qui se raccrocheront au bâtiment B146 déjà existant. Tous les étages seront alignés pour créer une grande fluidité entre les espaces. C’est très important car le bâtiment va accueillir jusqu’à 2 500 personnes. Il sera essentiel de se déplacer avec simplicité », analyse l’architecte Geilon Cannarozzi, mandaté par le groupe Cardinal Promotion.
Le financement du PIC – dont la facture s’élève à 53 M€ – sera assuré par cinq partenaires privés et publics engagés depuis deux ans dans la co-construction du projet : le Crédit Agricole Centre France (36%), le Groupe Michelin (22%), la Banque des Territoires (22%), la Caisse d’Épargne Auvergne Limousin (14%) et la CCI du Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole (6%). « La force de ce collectif d’investisseurs repose sur la conviction partagée de l’intérêt que présente le PIC pour renforcer dans la durée la dynamique d’innovation de notre région, pour ensemble faire gagner le territoire », souligne Frédéric Baraut, directeur général du Crédit Agricole Centre France, qui transférera le Village by CA actuellement au Turing 22.
Un cahier des charges exigeant
Côté construction, le promoteur doit aussi répondre à un cahier des charges très exigeant du point de vue environnemental.« Les trois nefs seront réalisées en béton bas carbone, avec des ciments issus de filière locale à base de pouzzolane. La construction de l’ensemble, certifiée BREEAM Very Good, privilégiera l’usage du bois issu également de filières locales Auvergne Massif central pour les ossatures, les menuiseries et les charpentes. Le bâtiment B146 déjà existant sera conservé et réhabilité. L’intégralité du food court sera construite en shed (toit rectangulaire) pour rappeler le passé industriel des lieux avec murs et charpente en bois. Côté cour, la pleine terre existante sera agrandie pour y planter plus d’une centaine d’arbres et transplanter les douze arbres déjà présents. La gestion du PIC a été confiée à Tristan Colombet, directeur du Turing 22, qui investira 7,5 millions d’euros.
Les premiers salariés devraient s’installer dans les locaux dès la mi-2025.
Le tout premier « handi-opéra » de France a vu le jour en Auvergne. Histoire d’une aventure pas ordinaire (Photo : Geneviève Colonna d’Istria)
Ils sont aveugles, sourds, autistes ou même en fauteuil roulant. Et pourtant, ils sont devenus en quelques mois les vedettes d’une troupe d’artistes atypique. Une quinzaine de personnes en situation de handicap s’apprête à monter sur la scène de l’Opéra théâtre de Clermont-Ferrand pour interpréter « En scène ! », une comédie musicale burlesque conçue spécialement pour eux. Le tout premier « handi-opéra » de France !
« L’idée folle de départ, c’était de trouver des personnes en situation de handicap qui souhaitaient se dépasser, chanter et être sur scène, avec l’ambition de monter un opéra pour elles et surtout avec elles. Et dès le début, à l’unanimité, l’équipe de Clermont Auvergne Opéra s’est embarquée avec nous dans cette aventure », s’enthousiasme Georges Labreuille, Président de la fondation Trait d’Union Auvergne (*).
Handicapés et valides égaux sur scène
Pierre-Thirion Vallet, le directeur de l’Opéra de Clermont, relève alors le défi et écrit le spectacle « En scène ! », l’histoire d’un directeur de théâtre sectaire et ruiné qui réunit une troupe, aussi improbable que volontaire, pour sauver son établissement. Le tout sur des airs d’Offenbach, Rossini ou Bizet. C’est ainsi que les artistes amateurs, atteints de différents handicaps, âgés de 18 à 63 ans, ont été sélectionnés en septembre 2022 par le jury de l’Opéra de Clermont pour partager l’affiche avec de vrais chanteurs professionnels et spécialistes d’art lyrique.
« Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est le mélange sur scène d’artistes, amateurs et professionnels, valides et porteurs de handicap. Cela nous a beaucoup appris sur nous-mêmes. Aujourd’hui, je peux dire que tout le monde peut chanter sur scène ! », sourit Magali Paliès, mezzo-soprano professionnelle. « Ce n’était pas si facile car il y a beaucoup de contraintes techniques liées aux handicaps à surmonter sur scène. Mais finalement ce n’était pas si différent d’un spectacle plus classique. Et surtout, le résultat est bluffant ! », s’enthousiasme Béatrice Boscus, directrice artistique.
Une mini-tournée en Auvergne
Après des mois de répétition, le projet de tout premier handi-opéra de France touche à sa fin. Il sera présenté sur la scène de l’Opéra-théâtre de Clermont pour une grande première, le 2 juin. La troupe partira ensuite en mini-tournée en Auvergne (voir ci-contre). Certains espèrent déjà qu’il y aura une suite à cette fabuleuse aventure.
Geneviève Colonna d’Istria
« En scène ! » – 1h15 sans entracte
– 02 juin, sur invitations – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 03 juin 2023, 20h – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 09 juin 2023, 20h30 – Théâtre Gabrielle Robinne, Montluçon
– 11 juin 2023, 16h – Opéra-Théâtre, Châtel-Guyon (63)
– 24 juin 2023, 20h30 – Théâtre, Puy-en-Velay (43)
(*) Une production Clermont Auvergne Opéra soutenue par la Fondation Trait d’Union Auvergne / l’Association Trait d’union Auvergne Handis / la Fondation de l’Université Clermont Auvergne / Enedis / Vinci / Auvergne Habitat / Ingérop / le Conseil départemental du Puy-de-Dôme / AJ UP
Périple Studio, société de création de jeu vidéo clermontoise, a remporté le « Pégase » du meilleur jeu vidéo mobile. Une très belle récompense pour cette jeune pousse clermontoise en devenir (Photo / Périple Studio).
Le Pégase, c’est un peu le César du jeu vidéo. Chaque année, toute la profession se retrouve pour une cérémonie annuelle destinée à récompenser les meilleures créations nationales et internationales du moment. Lors de la quatrième cérémonie qui se tenait le 9 mars dernier, à la Cigale à Paris, la société clermontoise Périple Studio a marqué le palmarès de son sceau en remportant le prestigieux « Pégase du meilleur jeu vidéo mobile » pour son jeu d’aventures interactives, Tales Up. Cette cérémonie, organisée par l’Académie des Arts Techniques du Jeu Vidéo, récompense les acteurs de l’industrie du jeu vidéo français dans différentes catégories. Le jeu mobile d’aventures interactives a également été finaliste dans deux autres catégories : meilleure accessibilité et meilleur service d’exploitation. «Cette récompense est d’autant plus importante qu’elle représente le premier Pégase décerné à un studio de jeu vidéo clermontois, ce qui témoigne du dynamisme et de la créativité de l’industrie du jeu vidéo dans la métropole », se réjouissent les co-fondateurs Adrien Lambel et Victor Jaffeux, 25 ans. Un excellent temps fort pour cette entreprise qui a vu le jour en février 2021.
D’abord incubé au sein de l’incubateur Square Lab à l’ESC business school de Clermont-Ferrand, Périple Studio a également été lauréat de la bourse Fondation Groupe ESC Clermont 2020, gagnant du concours Pingstar de Digital League et bénéficie de l’aide Startup & Go proposée par la région Auvergne Rhône-Alpes. Actuellement, la start-up est accélérée par le Village by CA.« Depuis octobre 2021, nous sommes incubés au Village by CA. Le jeu a pu être commercialisé dès mai 2022 », ajoutent les lauréats à qui tout semble sourire.
Tales Up est un jeu vidéo inspiré de la saga au succès mondial « Le livre dont vous êtes le Héros », qui propose au joueur de choisir quelle direction donner à son histoire. « Nous avons déjà créé une vingtaine de scénarios, insiste Adrien Lambel. Nous faisons tout nous-même : histoire, illustration, musiques d’ambiance… ». En 2022, Périple Studio s’est structuré. L’équipe compte désormais une dizaine de collaborateurs, dont cinq salariés, les autres travaillant régulièrement en free-lance. La start-up est désormais en attente de levée de fonds, histoire d’écrire un nouveau chapitre à cette success story.
Geneviève Colonna d’Istria
(*) Tales Up est disponible gratuitement sur Androïd et App Store
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