« La marque Auvergne, notre association, œuvre aux synergies pour que l’Auvergne se distingue dans la concurrence que se livrent les territoires. Nous fédérons plus de 500 leaders publics et privés de nos 4 départements : Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme » se réjouit notre Président, M. Pierre Desprat. « L’augmentation du nombre d’adhérents prouve notre utilité. Le travail quotidien de notre équipe pourtant restreinte est reconnu ».
2023 restera pour l’Auvergne l’année du Tour de France avec des audiences record pour France Télévision et toutes les chaînes mondiales.
Le premier salon Origine Auvergne, porté par GL Events, a trouvé son public de même que notre place de marché www.achetezenauvergne.fr. Les Toques d’Auvergne, ces restaurateurs ambassadeurs de notre gastronomie, amplifient encore leur ambition en introduisant le logo de la marque Auvergne dans leur nouvelle signature. Idem pour les logos du « Chœur régional d’Auvergne » et du « Jeune chœur d’Auvergne ».
Ils rejoignent d’autres collectifs d’Ambassadeurs, qui portent l’Auvergne dans leur cœur jusque dans leur logo !
Projet de vie, lieu de vacances, mettre du lien entre les acteurs, conforter la fierté des Auvergnats, l’attractivité de l’Auvergne sera plus que jamais au menu de notre quotidien en 2024. Les résultats de notre enquête-baromètre pour mesurer la fierté et l’engagement des Auvergnats d’ici et d’ailleurs sont à retrouver ici.
Europe Service, leader français du matériel de déneigement et de nettoyage de voiries est au cœur de l’actualité.
Au cœur de l’actualité : en présentant fin d’année 2023 dans le Cantal sa solution « eTrac » en présence de Bruno Bonnell, Secrétaire général pour l’investissement chargé du Plan France 2030. « eTrac » est un petit porteur à propulsion 100% électrique (et demain « hyTrac » dans sa déclinaison hydrogène) qui a reçu un appui de 1,2 millions d’euros via l’appel à projet France 2030. Cette nouvelle solution innovante a été spécialement pensée pour les métropoles et les centres urbains (et notamment les ZFE), incarnant la diversification dans laquelle s’engage avec force l’entreprise auvergnate.
Au cœur de l’actualité encore : en faisant venir dans le Cantal Jean Todt, le numéro 1 mondial de la sécurité routière. Cet Auvergnat et Envoyé spécial du Secrétaire général de l’Organisation des Nations Unies (ONU) pour la sécurité routière s’est rendu sur leur site de production Europe Service -Autec à Ytrac pour la présentation officielle de leur prototype « eCone ». Ce nouveau produit de diversification est une solution robotisée qui permet de poser et déposer des cônes et des panneaux sur les voies en toute sécurité. Elle permettra de sauver des vies sur les routes et autoroutes de France, d’Europe et du monde. En effet, le Cantalien Jean Todt a assuré Aurelien Lafon, le PDG d’Europe Service, de tout son soutien par sa présence et son intervention en direct sur France Télévision ! Nul doute qu’il s’agit là d’un appui de poids et d’influence dans la conquête de nouveaux marchés et notamment à l’export.
Au cœur de l’actualité toujours : le Directeur Général d’Europe Service, François-Xavier Montil, a pu débattre en direct avec Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio sur les solutions innovantes que met en œuvre cette pépite industrielle cantalienne pour déneiger et sécuriser nos routes. En cette période de grands froids qui paralysent la France, il fut question des stations de saumure. Ces stations ont été mises au point par l’ancien PDG, Guy Lafon, et permettent d’agir plus rapidement (un quart d’heure au lieu de 2 heures), jusqu’à des températures bien plus négatives (-14 ° C au lieu de -2 ° C ) et de manière plus écologique (40% d’économie de sel) par rapport à un salage classique.
Une fois encore, notre fleuron auvergnat Europe Service démontre sa capacité à faciliter et sécuriser la route et la vie.
L’École Nationale Supérieure de Pâtisserie (ENSP), école de référence et de réputation mondiale dans les arts de la pâtisserie et dans les arts glacés, vient d’inaugurer la nouvelle extension de son campus de 2 300 m2 (Photo : ENSP).
Meilleure institution de formation culinaire au monde et Meilleure institution de formation culinaire en Europe (*) et à présent plus grand campus au monde dédié aux arts sucrés…L’École Nationale supérieure de la Pâtisserie (ENSP) d’Yssingeaux, en Haute-Loire, n’en finit pas de cumuler les titres. Le 24 novembre 2023, l’École qui appartient au groupe Ducasse depuis 2007, a inauguré une extension de 2 300 m². 3 nouvelles salles de cours, 4 laboratoires ainsi que 32 appartements pour les élèves viennent s’ajouter aux 5 000 m² déjà existant au siège historique du château de Montbarnier.
« Une opportunité majeure pour Yssingeaux »
En 40 ans, l’ENSP s’est incontestablement imposée comme l’école d’excellence et de référence dans le monde des arts sucrés pour les formations en pâtisserie, chocolaterie, confiserie, glacerie et boulangerie. Autour de ses 19 chefs pâtissiers et 25 professeurs pour les cours académiques, l’école forme tout au long de l’année 1 500 élèves issus de plus de 70 nationalités différentes. « C’est bien plus qu’un simple accomplissement pour l’ENSP car cette extension permet à notre école de devenir le plus grand campus au monde dédié aux Arts Sucrés. C’est également une opportunité majeure pour Yssingeaux et toute une région qui émergent désormais en tant que pivot stratégique pour l’industrie de la pâtisserie à l’échelle mondiale, avec tous les bénéfices que cela engendre d’un point de vue local », analyse Luc Debove, directeur et chef exécutif de l’ENSP, Champion du monde de glace et Meilleur Ouvrier de France Glacier.
Les plus grands spécialistes mondiaux
« Tous les plus grands noms de la pâtisserie française et internationale se sont formés ici et reviennent pour parfaire leur technique », assure la direction. Le large portefeuille regroupe des formations post-bac comme le Diplôme Supérieur des Arts Pâtissiers en 3 ans, des formations intensives pour les personnes en reconversion comme le CAP en huit mois, le Diplôme des Arts de la Pâtisserie française en 8 mois ou encore le programme des Essentiels de la Pâtisserie française en 2 mois. Au-delà de ces programmes, c’est un catalogue de 70 formations professionnelles qui ont lieu sur site, dispensées par les plus grands spécialistes de la discipline.
Geneviève Colonna d’Istria
(*) titres obtenus lors des World Culinary Awards 2023
À propos de l’École Ducasse
École Ducasse est un réseau d’écoles fondé en 1999 par le Chef multi-étoilé Alain Ducasse dédiées à la transmission d’un savoir-faire français unique d’excellence en cuisine et en pâtisserie. L’École Ducasse compte trois écoles en France : Paris Studio, Paris Campus et l’École Nationale Supérieure de Pâtisserie ; et des écoles à l’international aux Philippines, en Thaïlande et en Inde. Toutes sont réunies autour d’une volonté de partager la passion du goût avec les professionnels aguerris comme les amateurs passionnés, adultes en reconversion ou étudiants. En octobre 2023, École Ducasse a été récompensée du titre de World’s Best Culinary Institution.
En 2020, Alexandra et Romain Pichand reprenaient Cré-Light, une société spécialisée dans les illuminations de Noël. Une reconversion réussie pour ce couple de quadras auvergnats. (Photo : Château de la Batisse/Cré-Light)
Des façades de mairie, des ronds-points et maintenant des sites historiques… Les passants ne le savent pas toujours, mais derrière de nombreuses décorations de Noël, se trouve la société puydomoise Cré-Light. Depuis trois ans, un couple d’Auvergnats désireux de se mettre à son compte a repris cette société, créée il y a une vingtaine d’années. « Les choses se sont faites un peu par hasard », sourit Alexandra ex-cadre dans la finance. Et le hasard a plutôt bien fait les choses.
Château de la Bâtisse
Depuis 2020, Cré-Light est passé de six à dix collaborateurs, pouvant même monter jusqu’à quinze en période de haute activité. « Nous concevons et fabriquons des décors festifs sur mesure pour les fêtes de fin d’année, dans nos ateliers à Blanzat. Nos clients apprécient ce côté made in France ». Cré-Light travaille dans toute la France. Collectivités, centres commerciaux, frontons de mairies ou projections de lumières sur les façades, l’entreprise auvergnate fournit des décors clé en main et les installe. Depuis quelques jours, Cré-Light a livré la première édition des « Lumières de Noël » au Château de la Batisse, à Chanonat. Un parcours lumineux et immersif enchanteur dans un décor féérique. Elle signe également une partie de l’éclairage de la grotte du Père Noël à Volvic.
« Créatifs et flexibles »
De Cébazat, à Rueil-Malmaison, de Tulle à la Celles-sur-Durolle, de la Normandie au sud de la France, Cré-Light imagine et compose des scénographies et des décorations personnalisées pour chacun de ses clients. « C’est l’une de nos forces, confirme Alexandra. Nous sommes capables d’être très créatifs et flexibles à la fois. Chaque projet est unique ». Le marché des décorations de Noël est en pleine expansion. Cré-Light a réalisé en 2022 1,1 M€ de chiffre d’affaires et continue de se développer. La magie de Noël n’a jamais aussi bien porté son nom.
Seguin-Duteriez n’en finit pas de grandir. Le fabricant de cheminées, implanté depuis toujours à Randan (Puy-de-Dôme), a annoncé un nouvel investissement de plus de 2 millions d’euros et la création de quinze emplois supplémentaires.
Seguin-Duteriez ne connait pas la crise. L’entreprise familiale auvergnate qui conçoit et fabrique des solutions de chauffage au bois (cheminées, foyers, inserts, poêles à bois et à granulés) depuis 1976 ne cesse de grossir. Parti d’un « simple magasin » à ses débuts, le fabricant s’est progressivement mué en géant du chauffage. Dans les années 1980, la société se lance dans le développement de foyers fermés en fonte. Au fil des ans, Seguin étend son activité à toute la France, avant d’opérer un virage stratégique vers l’international au cours de la décennie suivante.
300 salariés dont une centaine à Randan
Désormais, la société familiale exporte dans 40 pays, compte plus de300 salariés et réalise un chiffre d’affaires consolidé de 100 millions d’euros ! Mais elle reste aussi fortement attachée à son site historique de Randan, où travaillent une centaine de personnes. « Nous pensons que notre histoire et notre ancrage territorial participent à notre réussite. C’est pour cela que tous nos sites de fabrication sont implantés en Auvergne, dans un rayon de moins de 20 kilomètres autour de Randan », explique le dirigeant du groupe Seguin, Aymeric de Galembert.
Depuis quelques années, Seguin-Duteriez s’est lancée dans une stratégie d’investissements majeurs pour ses différents sites en vue de moderniser et d’accroitre ses capacités de production. C’est ainsi que la direction a misé en 2023 plus de 2 M€ accompagné de l’embauche de 15 personnes au siège social. Objectif : « réagencer complètement des ateliers avec modification des flux de production, amélioration des conditions de travail et de la productivité ».
Chiffre d’affaires en hausse de 15%
Dans sa stratégie de croissance, l’entreprise auvergnate a aussi élargi son activité sur site en venant y adjoindre de nouveaux savoir-faire comme l’assemblage et modelage de foyers et poêles acier, une nouvelle activité portant sur le confort thermique avec le chauffage central et les poêles à granulés mais aussi les climatisations… La crise de l’énergie qui touche les pays européens depuis deux ans a contribué au développement du chauffage au bois. Une aubaine pour Seguin qui a vu son dernier chiffre d’affaires grimper de 15 %. Les exportations elles, ont augmenté de 25 % en un an.
Leader de l’innovation du sport dans la ville, l’entreprise clermontoise UrbanSoccer vient de décrocher un très gros marché avec la Ville de Paris. (Photo : UrbanSoccer)
Paris a tranché. C’est UrbanSoccer, spécialiste du sport dans la ville basé à Clermont-Ferrand, qui a remporté en octobre l’appel d’offre pour la délégation de service public relative à l’exploitation, l’entretien et la valorisation du centre sportif parisien de l’Île de Puteaux. Un projet d’exception à 8 millions d’euros qui s’étalera sur 20 ans.
« Ce centre sportif s’étend sur douze hectares et voit passer près de 70.000 visiteurs par an », décrypte la Ville de Paris qui l’a repris en gestion directe l’an dernier. Le projet présenté par UrbanSoccer est ressorti comme le plus attractif face à la concurrence. Acteur reconnu pour la gestion de centres de foot à 5 et de padel, « UrbanSoccer envisage une nouvelle offre sportive enrichie », précise la ville de Paris. L’ensemble comprend dix terrains de foot à 5, 14 pistes de padel et 16 courts de tennis dotés d’un éclairage. « Le golf ne sera pas en reste, avec la conservation de l’activité sur les installations actuelles ».
2 000 arbres seront plantés (Photos UrbanSoccer)
Enfin, le centre sportif accueillera le siège de la PSG Academy France. Considérée comme la plus grande école de football française. Elle a accueilli, en 2023, 15 000 enfants de 3 à 17 ans dans des centres de Foot 5 déjà gérés par UrbanSoccer. De son côté, l’entreprise auvergnate défend un projet « respectueux de l’environnement » qui a aidé à convaincre le jury. « Aucun arbre ne sera abattu durant les travaux et 2 000 nouveaux seront plantés. Enfin, une « mini-forêt » doit être aménagée », précisent les porteurs de projet.
« Depuis le début, le groupe innove avec la création de plusieurs produits et services autour du sport : la PSG Academy, l’agence Urban Event, la Business League, la foncière UrbanVillage mais aussi UrbanPadel en 2015, qui a démontré que le groupe est à l’avant-garde », ajoute UrbanSoccer qui gère désormais 31 centres en France et pas moins de 300 terrains. Depuis 2015, l’entreprise auvergnate a développé les centres de padel. Elle propose aujourd’hui 50 terrains et vise les 100 d’ici fin 2024.
Ho, Ho, Ho ! Noël approche à grands pas…la marque Auvergne vous donne un coup de pouce avec des idées cadeaux de nos producteurs, artisans et commerçants auvergnats.
L’Auvergne, on l’adore et on la consomme sans modération ! « achetezenauvergne.fr », c’est le meilleur de l’Auvergne à portée de clic avec une offre qui ne cesse de s’enrichir chaque mois. Au service de ses adhérents, l’association marque Auvergne, avec sa place de marché territoriale, permet ainsi à toute l’offre auvergnate de s’exposer et de se vendre. Une vitrine collective très efficace au service des entreprises qui font de l’Auvergne un argument de vente pour séduire et conquérir ensemble de nouvelles clientèles à l’échelle nationale.
« La Distillerie des Scories propose des spiritueux éthiques et gastronomiques distillés au cœur des volcans d’Auvergne à Brassac-les-Mines. Cette solution de vente en ligne est une opportunité de faire connaître ma marque et mon savoir-faire au-delà des frontières de l’Auvergne » témoigne Quentin SICARD, Oenologue-Distillateur de la Distillerie des Scories.
« Achetez en Auvergne est un véritable soutien au service du développement des producteurs et artisans de nos territoires ; un canal de distribution complémentaire de mon magasin à Montluçon et de ma clientèle de proximité » affirme Adrien LE ROUX, chocolatier et gérant de Au Bon Chocolat.
En collaboration avec l’entreprise auvergnate AchetezA, la solution digitale de la marque Auvergne permet de référencer les savoir-faire auvergnats et aux producteurs, artisans et commerçants du territoire de vendre partout en France. Ils peuvent ouvrir leur e-boutique personnalisée puis en assurer la gestion et l’animation en toute autonomie (avec une formation au besoin). Ils bénéficient ainsi des synergies de l’animation online et d’un référencement google collectif.
« Pour avoir de la visibilité, une entreprise a obligatoirement besoin d’une présence sur internet. C’est très important pour toute activité. Et le référencement l’est tout autant. Je trouve cela valorisant d’être sur une même plateforme collective tout en bénéficiant d’un référencement Auvergne efficace. » souligne Amélie BORIE, fabricante et gérante de la Savonnerie de Polignac La Rose Trémière.
« L’Auvergne foisonne de savoir-faire exceptionnels. Convaincus et autour de cette fierté partagée, avec Achetez en Auvergne, cela permet de promouvoir des produits de secteurs différents. Nous sommes plus forts à plusieurs. Ensemble, valorisons le meilleur de l’Auvergne ! » s’enthousiasme Eric MAS, fabricant et co-gérant de La Galoche du Cantal, galoches et sabots fidèles à leur origines ; aussi désirables que confortables, ces chaussures font rimer mode avec tradition.
Pour faire plaisir ou se faire plaisir, rien de plus simple : ajoutez à votre panier tous les produits qui vous font envie, réglez (un seul paiement est nécessaire) et nos adhérents vous livrent à domicile dans toute la France métropolitaine (ou en Click & Collect).
Le groupe Omerin vient d’annoncer la construction d’une nouvelle usine de 12 000 m² dans la zone d’activité d’Orléat-Lezoux, dans le Puy-de-Dôme (Photo : Omerin).
Le géant du câble poursuit son développement. Le groupe Omerin déjà à la tête de seize usines, va construire une nouvelle unité de production sur un terrain de 67 000 m² cédé par la communauté de communes Entre Dore et Allier, près de Thiers dans le Puy-de-Dôme. L’entreprise auvergnate, dont le siège historique et familial se situe à Ambert, se lance à l’assaut du câble destiné au marché de la mobilité électrique. « Ce marché mondial des câbles pour le secteur automobile est évalué à 10 milliards d’euros et va croître de 5 % par an sous l’influence combinée de la hausse des volumes, de la valeur des véhicules et surtout de la forte réduction des véhicules à moteurs thermiques jusqu’à leur disparition au profit des véhicules électriques ou électriques alimentés à l’hydrogène », anticipe la direction d’Omerin.
Ainsi le groupe auvergnat, aujourd’hui challenger sur ce marché qui s’ouvre, souhaite « gravir les échelons pour intégrer le top 10 » des acteurs mondiaux du marché. « La mobilité électrique ne concerne pas seulement les véhicules électriques dits légers mais aussi les nombreux véhicules utilitaires, les poids lourds, bus, trains, métros, tramways, bateaux, avions… tant il est certain que les réserves d’énergies fossiles s’épuisent et que la réduction de l’empreinte carbone est un enjeu majeur pour le climat ».
20 M€ d’investissement
La future usine dédiée sera donc construite pour être opérationnelle au 2e trimestre 2025. La surface constructible sur ce terrain de presque 7 hectares va en outre permettre de planifier plusieurs tranches de travaux d’extension successifs, pour « devenir le plus grand site européen dédié exclusivement à la production de cette gamme de câbles ». 20 millions d’euros seront investis dans un premier temps.
« Notre gamme de câbles dédiés à l’e-mobilité rencontre déjà un grand succès, et il est rapidement apparu que nous devions nous organiser et augmenter notre capacité de production. La création d’une entité spécifique et la construction d’une nouvelle usine nous ont semblé comme une évidence », explique Xavier Omerin président du groupe éponyme.
Une centaine d’emplois à la clé
Le groupe ambertois qui a réalisé l’an dernier un chiffre d’affaires de 292 M€, ambitionne d’être « un acteur de la décarbonation des transports », ce qui nécessite d’investir massivement pour développer son offre et sa présence sur le marché de la mobilité électrique.
Cette nouvelle division accueillera des équipes aux compétences multiples : opérateurs de lignes de production, techniciens, ingénieurs R&D, responsable qualité système et qualité produits… ainsi que les fonctions supports ad hoc : RH, commerce… À terme le site d’Orléat devrait employer une centaine de personnes qui viendront s’ajouter aux 1 700 collaborateurs actuels. Une très bonne nouvelle pour le bassin économique de Thiers qui a déjà appris en début d’année l’implantation de Van Cleef & Arpels à horizon 2026 avec 300 autres nouveaux emplois à la clé.
Geneviève Colonna d’Istria
Une success-story à l’Auvergnate !
Créé en 1959 par Michel Omerin, le Groupe français éponyme produit des câbles électriques pour conditions extrêmes (de -190°C à +1 400 °C). L’entreprise familiale auvergnate, dont le siège social et la division principale sont basés à Ambert dans le Puy de Dôme, est un des tout premiers fabricants mondiaux de fils et câbles électriques spéciaux pour conditions extrêmes (70 % de ses activités). Il est implanté sur 16 sites de production, dont 11 en France, en région AURA (Puy de Dôme, Haute-Loire, Loire, Rhône), dans l’Oise et dans la Seine-et-Marne. 5 sites à l’étranger : 3 en Tunisie, 1 en Espagne, et 1 aux États-Unis, auxquels s’ajoutent 10 filiales de «Business development» et bureaux de vente : Angleterre, Allemagne, Singapour, Pologne, Chine, Inde, Espagne, Turquie, Mexique et Argentine. Sa gamme variée de produits s’étend également aux gaines isolantes tressées, éléments chauffants souples, gaines et tubes extrudés, flexibles basse pression et aux dispositifs médicaux et emballages primaires pharmaceutiques. Sa compétence est reconnue dans plus de 120 pays.
Il vend ses parfums dans le monde entier et a acquis une réputation internationale dans le milieu très fermé de la cosmétique. Pierre Guillaume vient d’ouvrir son nouvel outil de production à Clermont-Ferrand.
Des lignes épurées, une déco stylée, une chaîne de fabrication raffinée… Bienvenue dans le nouveau monde de Pierre Guillaume ! Si l’adresse n’a pas changé (rue Pierre Boulanger), le site historique du Brézet, ouvert en 1992, a été rasé et totalement reconstruit. Hall d’entrée design, ateliers d’embouteillage ultra modernes, zone de stockage réorganisée… « À l’origine, les locaux avaient été pensés par mon père qui fabriquait des produits chimiques. Puis j’ai pris la suite après avoir lancé ma ligne de parfum en 2002. Bien sûr, il y avait eu déjà des aménagements, mais les locaux n’étaient plus adaptés et trop exigus », développe le parfumeur clermontois indépendant, véritable OVNI dans le monde de la cosmétique.
Un investissement de 2 M€
Désormais, la société dispose d’un atelier de 1 000 m², soit le double de l’ancien. Un investissement de plus de 2 millions d’euros qui permettra, à terme, de doubler la production. « C’est aussi une façon d’accueillir mes quatorze salariés dans de très bonnes conditions. Je voulais vraiment insister sur la qualité de vie au travail et montrer ma gratitude à mes collaborateurs ».
Plusieurs fois démarché pour être racheté par de grands groupes, le parfumeur auvergnat a toujours résisté. « Cette entreprise, c’est comme mon enfant. Le travail d’une vie ! Même si on me faisait un énorme chèque pour la racheter, je refuserais. Je préfère rester une toute petite entreprise indépendante dans un milieu de géants », sourit le quadra à qui tout réussit depuis plus de vingt ans.
400 points de vente dans 26 pays
Même si Pierre Guillaume est toujours resté fidèle à ses racines auvergnates, sa réputation a largement dépassé les frontières de son territoire. Depuis ses débuts au côté de son père, dans les années 2000, le « nez » clermontois a élaboré des best-sellers qui se vendent aujourd’hui dans le monde entier. Outre ses 4 boutiques : dans le centre historique et dans la zone du Brezet de Clermont-Ferrand, à Paris (rue Jean-Jacques Rousseau-1er arrondissement) et à Lyon (presqu’île-rue Emile Zola), les parfums Pierre Guillaume s’écoulent dans une trentaine de pays dans 400 points de vente. De l’Italie à la Corée du Sud, en passant par l’Allemagne ou le Japon, Pierre Guillaume a conquis le monde. Sous oublier le site web, où s’écoulent 60 % des commandes !
Fasciné par les odeurs puis les parfums depuis son plus jeune âge, Pierre grandit dans une famille de chimistes et collectionne dès l’enfance huiles essentielles et matières odorantes, un prélude à ce qui deviendra, des années plus tard, son véritable orgue de parfumeur. C’est un jeune chimiste d’à peine 25 ans lorsqu’il tente de reproduire l’odeur de la cave à cigare de son père et crée Cozé. « C’était mon premier parfum. Il a tout de suite fait mouche ! », se souvient-il avec émotion.
110 références de parfum
Sans le rechercher, il séduit très vite la critique et attire la curiosité du milieu. D’abord des influenceuses qui le révèlent sur leurs blogs. Puis la presse internationale. Le New York Times, GQ, Vogue, Elle, Gala, Madame Figaro, Grazia… Tous en pincent pour le Frenchy des volcans ! Aujourd’hui, Pierre Guillaume compte 110 références de parfums et des produits dérivés (bougies, gels douche, hydroalcooliques, émulsions pour le corps…)
« Vingt-cinq ans après, nous sommes toujours là, alors qu’il sort environ une marque de parfum dans le monde chaque jour ! constate Pierre Guillaume qui savoure son succès. Sans doute, par ce que nous sommes restés libres, fidèles à nous-mêmes, à nos valeurs de qualité et à notre indépendance. Comme j’ai l’habitude de dire : nous ne faisons que du parfum… Et c’est déjà beaucoup ».
Geneviève Colonna d’Istria
MANUFACTURE DES PARFUMS PIERRE GUILLAUME
Boutique de la Manufacture 25 Rue Pierre Boulanger 63100 Clermont-Ferrand Autoroute A71 – Sortie “Le Brézet”
Boutique Quartier Victoire 17 bis Rue Saint-Gènes, 63000 Clermont-Ferrand
Boutique Palais Royal 13 Rue Jean-Jacques Rousseau, 75001 Paris
Une entreprise auvergnate implantée à Thiers (Puy-de-Dôme) est devenue fournisseur officiel d’objets publicitaires pour la Coupe du monde de rugby qui se tient en France du 8 septembre au 28 octobre (Photo : Ovalie)
L’entreprise Ovalie Original® s’apprête à entrer dans l’arène de la Coupe du monde de rugby. Basée à Thiers, cette jeune société créée en 2018 par Pierre-Edouard Morin et l’ex-joueur de l’ASM, Elvis Vermeulen, a décroché cette année la licence d’exploitation Rugby World Cup France 2023 pour produire des objets publicitaires fabriqués à 100% dans le Puy-de-Dôme.
« De la conception à la production, tout est réalisé dans le département. Ils seront distribués dans les loges officielles de la coupe du monde de rugby, en cohésion avec les valeurs de la marque, avance Pierre-Edouard Morin. C’est une formidable mise en lumière pour notre entreprise. C’est aussi la preuve qu’il n’est pas utile d’aller fabriquer à l’autre bout du monde ce que nous savons très bien faire en France ». Ce contrat devrait permettre à la PME puydômoise de tripler son chiffre d’affaires en 2023.
Bracelets et bonbons
Ainsi, les boîtes de bonbons et les bracelets bleu-blanc-rouge avec leurs médaillons seront présents dans toutes les boutiques officielles de la Coupe du Monde, dans les stades et les mégastores éphémères qui seront implantés à Paris et Marseille le temps de la compétition. Parallèlement, Ovalie Original® a obtenu le marché pour être présent en marque blanche dans les hospitalités de la Coupe du monde où seront offerts des couteaux, planches de découpe de saucisson, décapsuleurs, sous-verre, et autres bouchons de champagne, estampillés Rugby World Cup.« Cette seule commande s’élève à plus de 100 000 euros !», se réjouit Pierre-Edouard Morin.
Pour fournir les produits, Ovalie sous-traite ses commandes à des entreprises locales comme Actilam et Roger Orfèvre à Thiers, pour les couteaux, les planches, les médailles des bracelets, les bouchons de champagne. Gauthier fils à Vertolaye produisent les bracelets. Mais aussi la SCIP à Thiers pour la partie sommellerie, Bonbonprint à Aubière, Planète mascottes à Chambaron-sur-Morge pour les tabliers et broderies et enfin, l’Esat Pierre Doussinet à Romagnat qui assemble les médaillons et les bracelets.
Fournisseur du Top 14
Ce n’est pas la première fois que cette entreprise auvergnate marque des essais dans le domaine du marchandising sportif. Associée à une autre société locale, Le Coq Français, Ovalie fournit notamment des couteaux personnalisés pour les plus grands clubs de Top 14 comme l’ASM Clermont Auvergne, La Rochelle, Perpignan, Castres, Pau, Lyon, Toulon, sans oublier le XV de France estampillés France Rugby. En cette année de coupe du monde, Ovalie semble avoir déjà gagné la partie.
Le tourisme de plein air connait un véritable boom depuis le confinement. La société Campinambulle profite à plein de cette tendance (Photo : Mathis Décroux)
Depuis l’épidémie de Covid, les Français rêvent de grands espaces. Une tendance lourde qui booste le secteur des véhicules de loisirs. À tel point qu’il faut parfois attendre jusqu’à deux ans pour obtenir le van de ses rêves. Pensez ! Les derniers chiffres d’immatriculations montrent une augmentation importante des camper-vans de+57,1% en un an. Cette tendance massive de la “van life” fait les affaires de la société familiale Campinambule, basée dans l’Allier.
Spécialiste de la fabrication de malles de voyage, l’entreprise développe des solutions clé en main pour transformer un véhicule classique en un van de voyage : couchettes polyvalentes, cuisines, aménagement de tentes sur le toit d’un véhicule… tout semble possible ! Créée il y a presque 10 ans par Patrick Matéos, maître ébéniste et architecte d’intérieur, et sa femme Monique Guillon, l’entreprise Campinambulle promeut le savoir-faire traditionnel, les matériaux durables et le Made in France.
« Un tourisme local et durable »
« En créant Campinambulle nous avons souhaité proposer une autre façon de voyager, plus respectueuse de l’environnement, plus proche de la nature et des gens, à l’image du lieu dans lequel nous avons grandi. À l’heure où les « vraies vacances » riment trop souvent avec le triptyque avion, hôtel, restaurant, et où le tourisme est responsable de 8 % de la pollution mondiale, Campinambulle propose un tourisme local et durable, plus compatible avec l’épuisement des ressources naturelles », développe Sylvère Matéos qui a pris la suite de ses parents.
Grâce à des produits qui s’adaptent à presque tous les coffres, Campinambulle transforme même les petits véhicules avec des aménagements amovibles qui se montent et de démontent en quelques dizaines de minutes. Il est alors possible de cuisiner, manger et dormir dans sa voiture de tous les jours tout en limitant le parc automobile. Côté matériau, l’entreprise bourbonnaise utilise un bois labellisé issu de forêts gérées durablement, labellisées FSC (Forest Stewardship Council®) pour la confection de ses malles, ainsi que des matériaux recyclables comme l’aluminium. « Les fournisseurs et sous-traitants sont choisis dans un rayon de 40 km, ce qui participe à la redynamisation de l’économie locale et à la réduction des émissions liées au transport des marchandises », explique le chef d’entreprise
Développer l’export en 2024
Et le concept séduit ! Campinambulle vient d’investir 1 million d’euros dans un nouveau site de production, pour s’installer dans la zone artisanale des Rosières, au rond-point de l’Aire des Vérités de Lapalisse, près de Vichy (à 7 km de la ferme familiale). L’achat de ce bâtiment industriel de 1000 m² marque un nouveau tournant sans toutefois renier ses valeurs fondatrices. Campinambulle emploie désormais 10 salariés et se fixe des objectifs ambitieux. La production de malles devrait doubler en 2023. « Campinambulle séduit même des grands distributeurs automobiles européens et est déjà présent dans plus de 60 concessions ».
Prochaine étape : développer l’export vers la Belgique, les Pays-Bas et la Suisse, d’ici 2024. Campinabulle est bien sur la route du succès.
La station cantalienne continue d’investir dans un modèle touristique toute saison. Elle inaugure cet été une tyrolienne de 1 257 mètres. Frissons garantis.
Prêt pour le grand saut à bord de la « Lioran Express » ? La station du Lioran propose à partir du 8 juillet une toute nouvelle animation qui fonctionnera été comme hiver : une tyrolienne géante de 1,2 km de long. « Elle sera ouverte à l’année et complétera l’offre touristique de la station car nous devons dès maintenant préparer l’avenir en diversifiant nos activités », souligne Hervé Pounau, directeur de la SAEM Super Lioran Développement, qui gère la station.
Un investissement d’1 million
Pour accéder à la plateforme de départ à 1 450 m d’altitude, vous empruntez le télésiège du Buron du Baguet, situé dans la Prairie des Sagnes en cœur de station. Au départ, un opérateur vous équipe d’un harnais. Vous êtes assis et suspendu à un chariot auto-freiné, sans aucune manipulation de votre part ne sera nécessaire à l’arrivée le freinage est automatique et en douceur.
La descente se fait sur 1 257 m, avec 187 m de dénivelé, sur 15 % de dénivelé. Le tout à presque 120 km/h, au-dessus des volcans ! Il est possible de pratiquer en solo (la tyrolienne est accessible aux enfants à partir de 25 kg), ou en duo (le poids cumulé des deux descendeurs ne doit pas excéder 150 kg). L’investissement de ce nouvel équipement s’élève à 1 025 000 €, co-financé par la SEAM, le département du Cantal, l’Europe /via le fonds Feader, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et État (Agence National de la cohésion des territoires).
D’autres projets à venir
Avec le réchauffement climatique, les stations de moyennes montagnes doivent anticiper leur orientation stratégique. « Nous ne sommes plus dans une logique de loisirs d’hiver uniquement, décrypte Hervé Pounau. Notre ambition finale est d’attirer des touristes à l’année. Il faut prendre le tournant de la diversification maintenant ».
Outre la tyrolienne, la station cantalienne va également investir dans une piste de VTT quatre saisons et d’une piste de luge été-hiver. D’ici cinq ans, elle devrait également être dotée d’un centre thermo-ludique flambant neuf couplé à un bowling et des jeux d’après-ski ainsi qu’un nouveau complexe hôtelier de 500 à 600 lits.
Geneviève Colonna d’Istria
Des tarifs groupes sont consentis à partir de 10 personnes, sur simple demande au 04 71 49 50 09.
Alors que le Tour 2023 s’apprête à déferler sur les routes d’Auvergne, entre le 9 et le 12 juillet, nous avons rencontré Christian Prudhomme, directeur du Tour de France, pour évoquer la présence de la Grande Boucle sur les terres auvergnates. Il se dit « très impatient ».
L’Auvergne fera incontestablement date dans le Tour de France masculin 2023 avec ses quatre étapes ?
Oui, nous allons être beaucoup en Auvergne cette année, et je m’en réjouis avec notamment avec une arrivée au sommet du puy de Dôme, ce qui n’était pas arrivé depuis 1988. Cette étape sera suivie d’une étape qui sera sans doute l’une des plus belles du Tour 2023, entre Vulcania et Issoire. Les équipes de reconnaissance sont rentrées totalement enthousiastes. Ensuite nous partirons de Clermont pour aller un peu plus au nord, vers Moulins qui était la seule préfecture de France à ne jamais avoir accueilli d’étape du Tour de France. Avec le Tour, le spectacle est sportif mais il est aussi dans le décor naturel qu’est la France, avec ses paysages incroyables. Nous sommes très impatients. Avec le Tour en Auvergne, on va se régaler !
L’arrivée au sommet du puy de Dôme, le 9 juillet, est très attendue par les amateurs du Tour, n’est-ce pas ?
Oui, bien sûr le puy de Dôme compte parmi la légende du Tour de France, avec ce fameux 12 juillet 1964 et le duel entre Jacques Anquetil et Raymond Poulidor, épaule contre épaule, dans un affrontement mythique sur les pentes du volcan. Ensuite, c’est un sommet que l’on voit de loin. C’est une montagne marquante, un peu comme le Mont Ventoux. Il impressionne. Les quatre derniers kilomètres sont à 12% en continu, ce qui est une configuration rarissime et surtout c’est un escargot et cela n’existe nulle part ailleurs. On tourne toujours du même côté tantôt face au vent, tantôt contre. C’est une route à nul autre pareil et je suis très heureux qu’on puisse à nouveau y retourner dans le respect de la charte du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Cette année, c’est aussi le tour des femmes avec Clermont qui accueillera le grand départ de la deuxième édition du Tour féminin, le 23 juillet. Il était temps que les femmes reviennent en force ?
Quand on a présenté le retour du Tour de France féminin, j’ai dit « vive les tours ! », mais en fait, je me suis trompé. Les deux ne forment qu’un. Le Tour de France féminin, c’est le Tour de France. Il fait un carton avec des records d’audience comme pour les hommes. Avec tout ce que cela représente. Dès son retour, cette course est devenue la course féminine la plus importante au monde. Le public est le même que pour les hommes, avec le même enthousiasme. En revanche, sur le bord des routes, il y a beaucoup de jeunes femmes qui seront présentes et qui vont pouvoir se dire, « demain je serai peut-être dans le peloton ». Et c’est quelque chose de formidable !
Le 1er baromètrescientifique dédié à la fierté des Auvergnats a livré ses résultats. Initié par l’association marque Auvergne en collaboration avec le laboratoire CleRMA et l’ESC Clermont Business School, l’objectif était simple : mesurer avec méthode la fierté des Auvergnats et comprendre leur attachement et leur engagement pour l’Auvergne.
Coordonné par Arnaud BANOUN, enseignant-chercheur à l’ESC Clermont Business avec le concours de chercheurs d’Amérique du Nord, ce baromètre a donné lieu à l’envoi de 3 questionnaires de juillet 2022 à mai 2023. Plus de 2500 personnes ont répondu au 1er questionnaire (et respectivement 1100 au 2nd et 1070 au 3ème).
Les résultats majeurs de cette étude révèlent que :
1- Les Auvergnats portent un regard protecteur sur l’Auvergne :
3 mots dominants pour qualifier l’identité auvergnate : la nature (94% des répondants), la tradition, la gastronomie, le terroir (91.5%), ainsi que la vie sportive et culturelle (67%).
Une Auvergne à double détente : les Auvergnats qualifient l’Auvergne comme belle (98%), propre (74%), active (68%), forte (60%) mais aussi lente pour 25% des répondants.
Les Auvergnats sont soucieux de l’image de l’Auvergne (86% des répondants). 62.5% déclarent être intéressés par ce que les autres pensent de l’Auvergne.
Un lieu unique pour les Auvergnats : 51% estiment qu’aucun autre endroit ne peut être comparé à l’Auvergne !
2- Les Auvergnats ont un attachement fort à l’Auvergne :
Un attachement très fort : 95% disent aimer beaucoup l’Auvergne.
70% ont l’impression de faire partie de la famille des Auvergnats
72% pensent qu’être Auvergnat est une partie importante de ce qu’ils sont.
4 Auvergnats sur 5 déclarent être fiers d’être Auvergnats. Ils sont d’ailleurs 87% à encourager les autres à venir en Auvergne.
Des locaux bien installés et des expatriés sur le retour : 87% des Auvergnats ont l’intention d’y rester et 25% des expatriés de revenir prochainement. Une intention de revenir qui s’explique par l’adéquation des Auvergnats expatriés avec l’Auvergne (ils aiment ses paysages, son cadre de vie…) renforcée par leur attachement à des valeurs collectives (solidarité, famille, amitié).
L’Auvergne compte autant que la France pour les Auvergnats : le sentiment d’appartenance à la communauté auvergnate est aussi fort que le sentiment de fierté envers la France.
3- Les Auvergnats sont fiers et engagés, ce qui les rend plus heureux :
La fierté auvergnate rend heureux : la fierté auvergnate a un impact statistique positif sur le bonheur des Auvergnats. L’attachement au territoire (le fait de se sentir lié au territoire, d’y être engagé et solidaire) et l’adéquation avec le territoire (le fait d’aimer le territoire, ses paysages, son cadre de vie…) sont les deux leviers majeurs de cette fierté auvergnate.
Des Auvergnats engagés dans la vie et la défense du territoire : 66% déclarent être engagés, 58% affichent des symboles de l’Auvergne à la maison comme au travail. 79.5% défendent l’Auvergne quand des personnes d’autres régions la critiquent. 60.5% ressentent le fait de critiquer l’Auvergne comme une insulte personnelle.
Plus on représente et plus on « donne » à l’Auvergne = plus on est heureux. Autre lien statistique intéressant : le fait d’adopter une attitude d’ambassadeur envers l’Auvergne (c’est-à-dire la défendre quand d’autres l’attaquent, encourager les autres à venir la visiter) a un effet statistique positif sur le bonheur et l’épanouissement des Auvergnats.
L’attachement au territoire et l’identification à l’Auvergne, leviers majeurs de l’engagement pour l’Auvergne. La clé pour rendre les Auvergnats plus ambassadeurs de l’Auvergne est de renforcer leur relation « affective » avec le territoire et également leur identification à l’Auvergne. Le sentiment de ressembler aux Auvergnats est également un accélérateur d’engagement.
4 – Les Auvergnats ont beaucoup de points communs, mais aussi des différences :
Des locaux plus fiers, des expatriés plus attachés et ambassadeurs. Les Auvergnats d’ici et d’ailleurs partagent une adéquation forte avec l’Auvergne. Les expatriés sont cependant plus attachés à l’Auvergne et sont de loin les meilleurs ambassadeurs. Les locaux quant à eux sont plus heureux et plus fiers de l’Auvergne.
Pour nos 4 départements, on constate un haut niveau de fierté et d’adéquation avec l’Auvergne. Au rayon des différences, le Cantal et la Haute-Loire sont en tête en matière d’attachement, d’identification et de volontariat. Le Cantal ressort nettement du lot sur le comportement d’ambassadeur et la similitude perçue avec les Auvergnats. L’Allier apparaît en dessous sur plusieurs critères tels que la fierté, l’adéquation, le comportement d’ambassadeur. Le Puy-de-Dôme quant à lui est dans le milieu du classement sur la majorité des critères évalués.
Les valeurs collectives, point commun entre les auvergnats nés en Auvergne et en dehors. Etre né en Auvergne a un impact très net sur la majorité des critères mesurés, les scores étant systématiquement plus élevés quand on est né en Auvergne. Cependant, le score est exactement le même en ce qui concerne l’attachement à des valeurs collectives. On constate également une adéquation très forte avec l’Auvergne chez ces deux populations.
La seule différence entre les hommes et les femmes repose sur l’engagement, le volontariat et de manière générale, le comportement d’ambassadeur. Les hommes ressortant comme étant significativement plus ambassadeurs de l’Auvergne que les femmes.
Il ressort que plus on prend de l’âge et plus on a le sentiment que l’Auvergne a une bonne image/réputation à l’extérieur. Les plus jeuneset les plus âgés sont les plus ambassadeurs. Note très positive pour l’avenir de notre territoire, les plus jeunes sont les plus fiers.
De quoi appréhender l’avenir sereinement pour les amoureux de l’Auvergne !
18 000 m² de bâtiments, 2 500 salariés, 53 millions d’euros d’investissement… Le futur parc d’innovation collaboratif (PIC) qui s’installera sur le site de Cataroux sera celui de tous les superlatifs (Photos : Michelin).
À Cataroux, les pelleteuses et les grues sont entrées en action. Sur cette friche industrielle de Michelin en plein cœur de Clermont-Ferrand, sortira en 2025 le Parc d’innovation collaboratif (PIC), un projet « unique en France », selon ses initiateurs. L’équipementier a présenté au côté de l’ensemble de ses partenaires, jeudi 1er juin, les contours de cet exceptionnel ensemble « dédié au développement de l’innovation ». Au total, le PIC comportera plus de 10 000 m² de coworking, 3 000 m² de coliving (avec 97 logements) et 2 000 m² d’espaces évènementiels (club de jazz à demeure et Food court). À cela s’ajouteront 11 000 m² d’espace végétalisé, près de 2 000 m² de terrasses, 280 places de parking pour vélos.
Trois grandes nefs
Village d’entreprises, accueil de startups, salariés nomades, tous trouveront place dans ce futur grand ensemble dessiné par le cabinet lyonnais Z Architecture. « Nous allons construire trois grandes nefs comme une grande colonne vertébrale qui se raccrocheront au bâtiment B146 déjà existant. Tous les étages seront alignés pour créer une grande fluidité entre les espaces. C’est très important car le bâtiment va accueillir jusqu’à 2 500 personnes. Il sera essentiel de se déplacer avec simplicité », analyse l’architecte Geilon Cannarozzi, mandaté par le groupe Cardinal Promotion.
Le financement du PIC – dont la facture s’élève à 53 M€ – sera assuré par cinq partenaires privés et publics engagés depuis deux ans dans la co-construction du projet : le Crédit Agricole Centre France (36%), le Groupe Michelin (22%), la Banque des Territoires (22%), la Caisse d’Épargne Auvergne Limousin (14%) et la CCI du Puy-de-Dôme Clermont Auvergne Métropole (6%). « La force de ce collectif d’investisseurs repose sur la conviction partagée de l’intérêt que présente le PIC pour renforcer dans la durée la dynamique d’innovation de notre région, pour ensemble faire gagner le territoire », souligne Frédéric Baraut, directeur général du Crédit Agricole Centre France, qui transférera le Village by CA actuellement au Turing 22.
Un cahier des charges exigeant
Côté construction, le promoteur doit aussi répondre à un cahier des charges très exigeant du point de vue environnemental.« Les trois nefs seront réalisées en béton bas carbone, avec des ciments issus de filière locale à base de pouzzolane. La construction de l’ensemble, certifiée BREEAM Very Good, privilégiera l’usage du bois issu également de filières locales Auvergne Massif central pour les ossatures, les menuiseries et les charpentes. Le bâtiment B146 déjà existant sera conservé et réhabilité. L’intégralité du food court sera construite en shed (toit rectangulaire) pour rappeler le passé industriel des lieux avec murs et charpente en bois. Côté cour, la pleine terre existante sera agrandie pour y planter plus d’une centaine d’arbres et transplanter les douze arbres déjà présents. La gestion du PIC a été confiée à Tristan Colombet, directeur du Turing 22, qui investira 7,5 millions d’euros.
Les premiers salariés devraient s’installer dans les locaux dès la mi-2025.
On peut être originaire du Cantal et séduire Hollywood. Léo Pons en sait quelque chose… Depuis quelques jours, ce cinéaste amateur de 26 ans, originaire d’Aurillac, vit un véritable rêve éveillé. Son premier court-métrage « le Buron » vient d’être doublement récompensé au festival international du film de Los Angeles, le IndieX Fest qui se tenait le samedi 6 mai. Sa passion pour le 7e art l’a poussé à réaliser ce premier court-métrage de 26 minutes il y a deux ans, sur ces fonds propres. Tourné dans le Cantal, l’intrigue se situe pendant la seconde guerre mondiale autour d’un mystérieux buron… « Le film a d’abord été diffusé dans les salles du Cantal pendant deux ans. Et puis je me suis dit que je devais tenter ma chance ».
Nommé initialement dans trois catégories, le jeune réalisateur a raflé le 1er prix du meilleur thriller et le 1er prix de la meilleure mise en scène. « Je ne m’y attendais pas du tout ! J’avais envoyé ma candidature en me disant que si j’étais sélectionné, ce serait déjà très bien. Le festival reçoit 2 300 films. Il n’en retient que 70 et seule une vingtaine sont primés », sourit modestement Léo Pons qui travaille habituellement dans la communication.
Diffusé sur Amazon Prime
« Je suis vraiment heureux de ces récompenses car ce film a été tourné chez moi, dans le Cantal. C’est un bel hommage pour mon département et pour l’Auvergne ! J’en suis très fier ». Et la belle aventure ne s’arrête pas là. En se rendant à la remise des prix à Hollywood, le réalisateur en herbe a été approché par Amazon Prime, la plateforme aux 200 millions d’abonnés, qui a décidé de diffuser « Le Buron » dans le monde entier. À l’exception de la France, où le film est disponible sur YouTube.
Après son aventure hollywoodienne, Léo a repris une « vie normale » mais il phosphore déjà sur son prochain projet. Il s’agira cette fois-ci d’un long-métrage, toujours dans le style thriller fantastique. Et bien sûr, il sera également tourné dans le Cantal…
Le Conseil départemental de l’Allier proposera, du 24 juin au 26 août 2023, un spectacle de drones unique en France. Un show 2.0 grand public et gratuit.
Il va falloir lever les yeux cet été en Bourbonnais. Pour sa deuxième édition « Bourdonner en Bourbonnais », le département de l’Allier a mis les petits plats dans les grands. Chaque samedi soir, du 24 juin au 26 août, 500 drones associés aux flammes de Bengale, aux jets, aux chandelles et aux multiples batteries d’artifices vont s’envoler au-dessus de onze sites naturels de l’Allier. Ainsi, le show alterne changements de couleurs, la 3D, les rotations d’images figurées, les déplacements d’animaux, les mouvements d’eau… Immersion impressionnante et bruitages garantis !
Virevoltant dès la tombée de nuit, les drones dessineront dans le ciel des figures en 3D, sur la thématique de l’eau, grande cause départementale 2024. Un spectacle de 20 minutes, unique en France, avec deux fois plus de drones que l’an dernier. « Forts du succès de l’édition précédente qui a rassemblé 50.000 spectateurs, nous confirmons notre position de premier département à proposer un parcours lumineux permanent, à la fois avec ce festival mais aussi avec « Lumières sur le Bourbonnais », développe Claude Riboulet, président du Département de l’Allier.
Balbuzard et Tour de France
Chaque tableau nocturne dessiné renvoie aux spécialités du Bourbonnais : le thermalisme, les ponts et moulins, les fontaines et les cascades. Ou encore la faune et la flore, particulièrement le Balbuzard pêcheur et le saumon, emblème de la rivière Allier. Sans oublier d’autres marqueurs identitaires et les monuments séculaires qui font la fierté du Bourbonnais : le pont Régemortes ou encore la Forêt de Tronçais… « L’originalité de ces spectacles, c’est de conjuguer le dernier cri de la technologie au cœur de la ruralité », poursuit Claude Riboulet. Le département de l’Allier souhaite ainsi « faire figure de proue en la matière ». 2023 sera bien sûr marquée par le passage du Tour de France en Auvergne, avec une étape très attendue le 12 juillet, pour la première fois à Moulins. Pour célébrer cet événement, une représentation sera spécialement organisée ce jour-là aura dans la capitale départementale du Bourbonnais.
Richesses du patrimoine
Ce festival estival de drones a été confié à la société Magic Drone avec l’ambition d’allier des dimensions technologiques et artistiques, sans négliger l’aspect durable et responsable de ce spectacle qui ne génère aucun déchet, ni nuisance sonore pour la faune locale. « Depuis 2019, nous œuvrons pour faire connaître les richesses de notre patrimoine, notre histoire et les atouts de notre territoire, avec le festival « Lumières sur le Bourbonnais », destiné de façon ludique à inciter les Bourbonnaises et les Bourbonnais, à s’approprier les éléments marquants de leur identité », insiste le président du Département.
Le tout premier « handi-opéra » de France a vu le jour en Auvergne. Histoire d’une aventure pas ordinaire (Photo : Geneviève Colonna d’Istria)
Ils sont aveugles, sourds, autistes ou même en fauteuil roulant. Et pourtant, ils sont devenus en quelques mois les vedettes d’une troupe d’artistes atypique. Une quinzaine de personnes en situation de handicap s’apprête à monter sur la scène de l’Opéra théâtre de Clermont-Ferrand pour interpréter « En scène ! », une comédie musicale burlesque conçue spécialement pour eux. Le tout premier « handi-opéra » de France !
« L’idée folle de départ, c’était de trouver des personnes en situation de handicap qui souhaitaient se dépasser, chanter et être sur scène, avec l’ambition de monter un opéra pour elles et surtout avec elles. Et dès le début, à l’unanimité, l’équipe de Clermont Auvergne Opéra s’est embarquée avec nous dans cette aventure », s’enthousiasme Georges Labreuille, Président de la fondation Trait d’Union Auvergne (*).
Handicapés et valides égaux sur scène
Pierre-Thirion Vallet, le directeur de l’Opéra de Clermont, relève alors le défi et écrit le spectacle « En scène ! », l’histoire d’un directeur de théâtre sectaire et ruiné qui réunit une troupe, aussi improbable que volontaire, pour sauver son établissement. Le tout sur des airs d’Offenbach, Rossini ou Bizet. C’est ainsi que les artistes amateurs, atteints de différents handicaps, âgés de 18 à 63 ans, ont été sélectionnés en septembre 2022 par le jury de l’Opéra de Clermont pour partager l’affiche avec de vrais chanteurs professionnels et spécialistes d’art lyrique.
« Ce qui m’a plu dans ce projet, c’est le mélange sur scène d’artistes, amateurs et professionnels, valides et porteurs de handicap. Cela nous a beaucoup appris sur nous-mêmes. Aujourd’hui, je peux dire que tout le monde peut chanter sur scène ! », sourit Magali Paliès, mezzo-soprano professionnelle. « Ce n’était pas si facile car il y a beaucoup de contraintes techniques liées aux handicaps à surmonter sur scène. Mais finalement ce n’était pas si différent d’un spectacle plus classique. Et surtout, le résultat est bluffant ! », s’enthousiasme Béatrice Boscus, directrice artistique.
Une mini-tournée en Auvergne
Après des mois de répétition, le projet de tout premier handi-opéra de France touche à sa fin. Il sera présenté sur la scène de l’Opéra-théâtre de Clermont pour une grande première, le 2 juin. La troupe partira ensuite en mini-tournée en Auvergne (voir ci-contre). Certains espèrent déjà qu’il y aura une suite à cette fabuleuse aventure.
Geneviève Colonna d’Istria
« En scène ! » – 1h15 sans entracte
– 02 juin, sur invitations – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 03 juin 2023, 20h – Opéra-Théâtre, Clermont-Ferrand
– 09 juin 2023, 20h30 – Théâtre Gabrielle Robinne, Montluçon
– 11 juin 2023, 16h – Opéra-Théâtre, Châtel-Guyon (63)
– 24 juin 2023, 20h30 – Théâtre, Puy-en-Velay (43)
(*) Une production Clermont Auvergne Opéra soutenue par la Fondation Trait d’Union Auvergne / l’Association Trait d’union Auvergne Handis / la Fondation de l’Université Clermont Auvergne / Enedis / Vinci / Auvergne Habitat / Ingérop / le Conseil départemental du Puy-de-Dôme / AJ UP
Quand un ancien centre de formation de France Télécom, au cœur de l’Allier, est transformé en un site exclusivement dédié à l’art pictural urbain mondialement (re)connu. Bienvenue à Street Art City !
C’est une histoire incroyable… mais vraie ! Tout commence en 2003, lorsque Sylvie et Gilles Iniesta décident de racheter, à Lurcy-Lévis, bourgade rurale de l’Allier, un ancien centre de formation de France Télécom. Inauguré en 1982 puis fermé en 1992, le site est alors totalement à l’abandon, envahi par les broussailles. « On ne savait pas trop quoi en faire. Il y a quand même 10 hectares ! Mais un jour ma femme a eu une sorte de révélation », sourit Gilles.
Le couple entreprend en 2015 de transformer ces 7 000 m² de bâtiments abandonnés en un lieu exclusivement réservé au street art. « À l’époque, j’étais très réfractaire. Je considérais que les graffitis, c’était un peu vulgaire », sourit Gilles reconnaissant au passage qu’il n’y connaissait « pas grand-chose ».
Le buzz sur les réseaux sociaux
Le projet mûrit. Les premiers artistes – d’abord régionaux – débarquent à Lurcy-Lévis en mai 2015. Les premières œuvres éphémères recouvrent les murs des bâtiments. « Le buzz a été immédiat ! », se souviennent les propriétaires qui lancent officiellement le projet « Street Art City » en mars 2016.« Dès la première année, nous avons accueilli 51 artistes venus du monde entier, mais au début, c’était plutôt confidentiel. On a souhaité rapidement ouvrir les portes aussi aux visiteurs, dès avril 2017». L’engouement est alors immédiat.
« Les artistes se sont mis à partager leurs œuvres sur les réseaux sociaux. Le phénomène a pris rapidement de l’ampleur. Aujourd’hui, nous refusons du monde. Nous avons une liste d’attente de 1 000 artistes ! », assure Gilles, tout à sa joie.
30 000 visiteurs en six mois
« Street Art City » est devenu au fil des ans une résidence d’artistes et une destination touristique incontournable de l’Allier.« Nous sommes la seule résidence permanente de « street art » au monde ! » revendique le couple. Au-delà des murs, les artistes qui le souhaitent disposent aussi d’un accompagnement artistique personnalisé et d’ateliers au sein desquels ils réalisent des œuvres qui sont exposées à la vente de manière permanente. Depuis 2016, plus de 480 artistes de 65 pays différents ont déjà laissé leur empreinte à Street Art City. Au total, 22 500 m² de fresques murales extérieures et près de 17 000 m² en intérieur s’offrent aux visiteurs.
L’an dernier, 30 000 personnes ont fait le déplacement pour découvrir ce site hors du commun. « Nous avons développé tout un réseau de soixante-dix chambres d’hôtes et de gîtes dans le secteur pour permettre d’accueillir nos visiteurs, poursuit Gilles. Aujourd’hui, Street Art City s’autofinance sur la base des recettes des entrées. Nous employons une douzaine de salariés. Après six saisons, le public afflue de la France entière, de Suisse, Belgique, Pays-Bas, Allemagne et à moindre échelle d’Espagne, des USA ou d’Australie ».
Pas de doute, Lurcy-Lévis est bien devenu la capitale mondiale du Street art !
Geneviève Colonna d’Istria
Street Art City
Béguin n°5 03320 Lurcy-Lévis
06 44 95 59 86
Ouvert du 18 mai au 1er novembre 2023 de 11h à 19h
Pour accompagner sa croissance, la société Précis Plastic Injection investit dans un nouveau site de production situé sur le parc d’activité entre Dore & Allier, à Orléat (Puy-de-Dôme). L’agence GSE a conçu ce nouveau bâtiment sur mesure.
Au cœur du parc d’activités Entre Dore & Allier, à une quinzaine de kilomètres de Clermont Ferrand, GSE construit actuellement les nouveaux locaux de l’entreprise Précis Plastic Injection. Réalisé sur mesure, ce nouveau site industriel fonctionnel et évolutif permettra d’accompagner la forte croissance de l’entreprise. « Cette nouvelle usine va nous permettre de regrouper nos deux activités, mécanique et injection, à l’été 2023 et nous permettre de poursuivre notre développement. C’est le fruit de ce même développement qui permet à la société de faire aujourd’hui ce très bel investissement », explique Jean-Luc Lentin, dirigeant de l’entreprise.
Spécialisée dans l’injection de pièces plastiques, Précis Plastic Injection appartient depuis 10 ans au groupe Le Parfait. L’entreprise accompagne ses clients de la conception jusqu’à la livraison de produits finis. « Aujourd’hui, on est bloqué dans notre développement car nos locaux sont trop étroits. Cette nouvelle usine va nous permettre de continuer notre croissance et de développer des bâtiments moins énergivores ».
Bâtiment innovant
GSE a donc conçu et construit sur mesure un atelier de plasturgie moderne pour intégrer l’ensemble des contraintes d’exploitation. « Le bâtiment fait une surface totale de plancher de 4 500 m² dont notamment 2 000 m² d’atelier d’injection et 1 400 m² de stockage. A cela s’ajoutent 3 ponts roulants, un atelier mécanique, des locaux techniques, ainsi que 600 m² de bureaux et locaux sociaux », précise le cabinet d’architecte.
« Chacune des fonctions du nouveau siège est susceptible de croitre dans les prochaines années », ajoute GSE qui a donc anticipé la possibilité de nombreuses futures extensions. Précis Plastic Injection compte 220 salariés pour un chiffre d’affaires de 55 M€. L’emménagement est prévu en juin 2023.
À PROPOS DE GSE
Depuis sa création en Auvergne, en 1976, GSE est le spécialiste de l’immobilier d’entreprise. GSE assure la prise en charge complète de projets de construction (du montage financier, recherche et qualification foncière, études techniques, conception et réalisation au service après-vente), et s’engage contractuellement sur le prix, le délai et la qualité de l’ouvrage. GSE réalise des bâtiments intelligents et durables dans les secteurs industriels, logistiques, tertiaires, commerciaux et de loisirs, pour un chiffre d’affaires de 743 millions d’euros en 2021. Le groupe compte 531 collaborateurs répartis dans six pays en Europe, et en Chine, dont 15 implantations en France. En 2019, GSE a été rattaché à l’entreprise allemande Goldbeck, leader sur le marché européen de la construction clé en main avec un CA de 5 milliards d’euros, employant plus de 10 000 personnes sur plus de 90 sites. Plus d’informations sur GSE : www.gsegroup.com
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