Excellence

Depuis 2011, les Cycles Victoire produisent dans leurs ateliers spécialisés, à Beaumont (Puy-de-Dôme), des vélos sur-mesure, entièrement personnalisés et pour tous types de pratique. Une entreprise unique en son genre.

À l’heure où le vélo fait son grand retour sur les routes de France, les Cycles Victoire surfent sur cette vague et proposent des produits hors du commun. Spécialisée dans la fabrication de cadres de vélos sur-mesure en acier ou en inox, elle propose des modèles à 12 500 euros en moyenne ! Pour ce prix-là, pas de place pour la médiocrité. « Depuis 2011, nous produisons manuellement dans nos ateliers de Beaumont, près de Clermont-Ferrand, des vélos de la plus grande qualité, entièrement personnalisés et pour tous types de pratiques. Nous traitons le sur-mesure de façon intégrale : de l’étude morphologique au domaine d’utilisation en passant par les envies d’ordre esthétique, nous créons des vélos parfaitement à l’image de nos clients. Victoire ne produit que des vélos sur commande en suivant un cahier des charges méticuleux défini avec le client. Nous ne produisons rien de superflu ou d’inutile », revendique Julien Leyreloup, co-fondateur et gérant.

Une formation de cadreur sur-mesure

Malgré des tarifs élevés, les carnets de commande sont remplis plus d’un an à l’avance. « Notre chiffre d’affaires en 2021 était de 720 000€, soit +35 % par rapport à l’exercice précédent et +22 % l’année d’avant », poursuit la direction. Au fil des années, l’entreprise a connu un développement constant et de nouvelles recrues ont étoffé son équipe. Dans la continuité d’une croissance régulière d’activité, de nouveaux besoins sont apparus confrontant Victoire à une problématique de recrutement.

« Si le savoir-faire artisanal dont est détentrice l’entreprise est rare, les candidats le possédant le sont tout autant », analyse Julien Leyreloup. L’idée a alors germé d’ouvrir sa propre école pour former les futures générations à ce savoir-faire oublié. Avec l’aide de La Région Rhône-Alpes-Auvergne et en partenariat avec l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA), une formation spécifique a vu le jour en février 2023. Dix stagiaires sélectionnés ont suivi ce cursus sur mesure, unique en France, menant à la création d’un titre officiel de cadreur cycles reconnu par l’État. « La formation s’est terminée en juin, nous allons pouvoir monter en puissance et parachever nos besoins de recrutement », souffle la direction qui compte désormais neuf salariés.

Les Cycles Victoires vont pouvoir passer le braquet supérieur !

Geneviève Colonna d’Istria

Depuis 160 ans, Fischer-Bargoin, basé à Thiers (Puy-de-Dôme) fabrique des couteaux et fusils à aiguiser à destination des professionnels des métiers de bouche. Un adepte du made in France (Photo : Fischer-Bargoin).

Le coutelier historique du bassin de Thiers, spécialisé dans la fabrication de couteaux et de fusils à aiguiser, poursuit ses investissements. L’entreprise a acquis en 2022 trois nouvelles machines pour un montant total de 400.000 euros, ce qui a permis d’augmenter la capacité de production des fusils d’environ 40 %. « Cet investissement était devenu indispensable pour nous car nous n’arrivions plus à produire suffisamment de pièces pour répondre à la demande grandissante de notre clientèle », souligne Lionel Raynaud, président de Fischer-Bargoin, qui ne compte pas s’arrêter là. « Nous produisons déjà la quasi-totalité de nos produits en France, dans notre usine. L’objectif est d’atteindre rapidement les 100% made in France ». Pour cela, Fischer devra investir dans de nouvelles machines. La PME pourrait bénéficier de l’aide de la région dans le cadre du Plan de relocalisation stratégique, qui permettrait de financer 20% des sommes à engager.

Leader dans les métiers alimentaires

Un autre investissement important est en préparation pour le deuxième semestre 2023 : l’installation de panneaux solaires sur le toit de l’usine. « Ceci nous permettra de produire 40% à 50% de notre consommation d’énergie. Ce qui n’est pas négligeable par les temps qui courent », souligne Lionel Raynaud. Depuis 160 ans, Fischer-Bargoin fabrique des couteaux et fusils à aiguiser à destination des professionnels des métiers de bouche : boucherie, charcuterie, traiteurs, boulangerie, pâtisserie, poissonnerie, fromagerie et hôtellerie. Et ne cesse de prôner le made in France. « Aujourd’hui, l’entreprise se positionne parmi les leaders dans le domaine du petit matériel pour les métiers de l’alimentaire, tant sur le marché français qu’au niveau mondial.

Fischer-Bargoin emploie 47 salariés et produit 1 million de pièces par an. La PME a réalisé 9,4 millions de chiffre d’affaires en 2022. L’entreprise est présente dans 70 pays.

Geneviève Colonna d’Istria

Braincube, l’expert de la transformation 4.0 pour les industriels, dont le siège social se situe à Issoire, poursuit son développement à un rythme soutenu (Photos/Braincube).

Pour rien au monde les salariés de Braincube installés à Issoire n’échangeraient leur place. Hébergés au château de Peix – le siège France de l’entreprise – ils ont le sentiment de vivre une très belle aventure. Fondé en 2007 par trois ingénieurs français, Braincube est devenu en quelques années une référence dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Ses cofondateurs Laurent Laporte, Sylvain Rubat du Mérac et Hélène Olphe-Galliard ont élaboré une solution numérique pour maximiser la productivité des industriels. Depuis, la startup a bien grandi et continue de s’imposer comme l’un des leaders du marché.

Braincube compte désormais 175 salariés dans de monde, dont une centaine dans le Puy-de-Dôme. Présente en France (Issoire, Lyon, Paris), aux États-Unis et au Brésil, la startup accompagne désormais plus de 250 clients dont 50 % sont des industriels du CAC 40. « Nous connaissons assez peu de turnover dans nos effectifs. Nous offrons de bonnes conditions salariales et une qualité de vie que nos employés savent apprécier. Car il faut de plus en plus d’arguments pour recruter des talents, surtout les développeurs qui sont une denrée rare dans un marché de l’emploi tendu », analyse Laurent Laporte, cofondateur de Braincube.

100 M€ de chiffre d’affaires d’ici cinq ans

Portée par le fort développement de son activité, la croissance de Braincube a doublé depuis 2020. Et le spécialiste de l’industrie 4.0 s’apprête à écrire une nouvelle page de sa jeune histoire en annonçant le recrutement d’une cinquantaine de nouveaux collaborateurs. « Cette campagne s’inscrit dans un projet plus ambitieux, celui de devenir le leader de notre marché », précise la direction de Braincube qui vise les 100 millions d’€ de chiffre d’affaires et 600 collaborateurs d’ici cinq ans !

Au total, une cinquantaine de postes en CDI sont à pourvoir pour 2023, dont la moitié en France et l’autre moitié aux États-Unis et au Brésil. Braincube recherche une quinzaine d’ingénieurs en développement logiciel dans le Puy-de-Dôme pour continuer à asseoir sa position de leader. « Nous prévoyons de multiplier par trois nos forces de vente, de créer pour le volet marketing des salons privés et une communauté d’utilisateurs, ainsi que de doubler notre équipe de développeurs pour tenir le cap de notre belle roadmap produits », poursuit Laurent Laporte, qui croit plus que jamais aux pouvoirs attractifs de l’Auvergne.